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La Flamme d'Amour du Cœur Immaculé de Marie

9 mars 2019

ENSEIGNEMENTS 1969 - 1981

LES ENSEIGNEMENTS DE JÉSUS, DE LA VIERGE MARIE ET DE L’ANGE GARDIEN

11 juillet 1975

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PREMIER ENSEIGNEMENT :

-         « Mes enfants, nombreux sont ceux qui souffrent, pour ainsi dire, captifs et aveuglés par les choses matérielles. De nombreuses personnes, malgré leur bonne volonté, ne peuvent se rapprocher davantage du bon Dieu parce que les biens matériels se dressent comme un mur entre Dieu et l’âme. Parmi vous aussi, il y a des âmes bien intentionnées qui font de temps à autre de grands sacrifices; cependant, elles ne peuvent recevoir ces grâces particulières qu’elles désirent, parce que les biens ou les intérêts matériels les maintiennent aveugles. Ces âmes reçoivent sans interruption les inspirations de ce qu’elles doivent faire, mais elles ne veulent pas croire que cette initiative leur vient de Dieu, de leur ange gardien ou de leur saint patron. Le Père Céleste ne désire pas que ces personnes, nous tentions de les convaincre ou de les influencer d’une quelconque façon parce qu’Il attend d’elles le renoncement volontaire. Et aussi parce que la Providence divine, la délicatesse divine considère que l’intéressé ne pourrait, en dépit des conseils, renoncer et pourrait même pécher par méfiance. »

SECOND ENSEIGNEMENT : JC :

-         «Si quelqu’un renonce à un bien propre, qu’il ne le donne pas là où son nom comme donateur sera commémoré pour toujours et brillera pour sa propre gloire, mais qu’il le fasse sans être remarqué, dans l’anonymat, parce que c’est seulement ainsi que le Père des Cieux pourra le récompenser. Car celui qui fait le bien d’une manière remarquée a déjà reçu sa récompense ici sur la terre.»

TROISIÈME ENSEIGNEMENT : D’Élisabeth :

-         «Pour les enseignements et les inspirations du Seigneur Jésus (de Dieu Esprit Saint), la Flamme d’Amour de la Très Sainte Vierge prépare en nos âmes le chemin. Si nous faisons allusion à la flamme d’Amour, le Seigneur Jésus illuminera notre intelligence pour savoir ce que nous devons faire, par exemple, laquelle entre deux choses est la plus parfaite, laquelle est la volonté de Dieu. Celui qui reçoit cette lumière, qu’il la suive, qu’il la transmette aux autres, et qu’il en prenne soin comme nous prenons soin d’une fleur, qui, si elle n’est pas arrosée et n’est pas soignée, se couvre de poussière ou se fane. »

QUATRIÈME ENSEIGNEMENT :

-         « Aimez beaucoup le bon Dieu. Aimez-le davantage chaque jour ! Le Père des Cieux dit : Dans la mesure où vous M’aimez, en cette même mesure le monde se libérera du péché et des malheurs. Vous êtes responsables les uns des autres ! Vous êtes responsables de votre famille, de votre patrie, du monde entier ! Que tous se sentent responsables du sort de toute l’humanité ! Voilà ce que vous devez transmettre les uns aux autres : «Dans la mesure où vous M’aimez, dans la même mesure vous recevrez mes inspirations aussi.»

-         SV :

-         - « Je vous concède à tous la grâce de voir le résultat de vos travaux en faveur de ma Flamme d’Amour, tant en chaque âme comme en votre pays et dans le monde entier. Vous, qui vous dépensez et faites des sacrifices pour la prompte effusion de ma FLAMME D’AMOUR, vous allez parvenir à la voir ! »

ÉLISABETH DÉCIDA DE JETER AU FEU LES ÉCRITS MAIS JÉSUS PARALYSA SA MAIN

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(Note : La communication qui suit, nous ne la tirons pas des notes du Journal Spirituel. Cette confession est tirée d’une lettre de l’élue de Dieu a une de ses connaissances, le docteur N, en 1977. L’authenticité de cette communication est prouvée par le style si personnel : tournure de mots, l’originalité des images ...).

À l’été de 1969, les tourments des doutes me saisirent tellement, en ce sens que tout ce que j’ai écrit jusqu’alors ne vient pas de Dieu, ce sont des griffonnages de ma part. Cette pensée ne me laissait pas tranquille, et c’est pour cela que j’ai pris la décision dans mon for intérieur : je vais me libérer de ces tourments atroces si ce matériel (qui formait déjà plusieurs cahiers) je le détruis dans le feu du poêle de ma petite habitation, qui était de 3 x 3 mètres et avec un plancher de terre. J’étais décidée et sur le point de le faire. Tout le matériel était dans mes mains, et moi prête à le déchirer et à le jeter au feu, quand le Seigneur Jésus paralysa ma main. Les communications du Seigneur Jésus me sont tombées des mains, et moi, désemparée, je me suis effondrée. Non seulement je n’ai pas pu allumer l’allumette, mais j’étais même incapable de bouger. C’est en cet état que me trouva ma fille aînée, Cécilia, quand elle entra à l’improviste. Elle m’enleva les cahiers des mains parce qu’elle comprenait quelle était mon intention. Quand elle me les arracha des mains, je retrouvai ma capacité et lui dis : Non! Non! Je veux les brûler, et je veux me libérer de ce tourment parce que je n’en peux plus. Ma fille, en apportant le matériel, retourna à son appartement (qui était dans la même maison) et moi, en recouvrant le mouvement de ma main paralysée, j’ai couru derrière elle et ramenai de chez elle les communications du Seigneur Jésus, avec encore l’intention de les brûler et de les détruire.

C’est ainsi que je revins à ma petite pièce, et m’agenouillai sur un genoux devant la porte du poêle. La paralysie des doigts de ma main se produisit de nouveau, comme la première fois. Devant le poêle, la totale incapacité d’agir tomba sur moi de nouveau. Alors je me rendis compte que ce que je voulais faire était incorrect, et qu’Il ne permettait pas (le Seigneur) que je détruise ses paroles, qu’il faut communiquer au monde.

J’AI EXIGÉ DE DIEU UN SIGNE

Au printemps de 1971, en me réveillant un matin, je me suis levée avec la torture terrible des doutes les plus effrayants. Je me préparais à aller à la sainte messe, mais à cause du tourment des doutes, je ne pouvais même pas me déplacer. J’ai pensé : pour quelle raison je vais à la sainte messe ? Si je ne reçois aucun soulagement, aucune paix de l’âme ! Et, malgré cela, je suppliais le Seigneur en le priant qu’Il débarrasse mon âme de cette confusion causée par les doutes. Qu’est-ce que j’ai en moi ? Je veux le voir, le savoir. Pourquoi me faut-il me tourmenter comme ça si cruellement ? Et si tout ça c’est vrai, c’est authentique et c’est la volonté de Dieu, pourquoi alors me faut-il expérimenter la vérité au milieu de tourments obscurs aussi brumeux ? J’explosai. Dans ma petite maison, je m’effondrai devant un petit meuble bas, et en mon tourment je commençai à en frapper du poing la surface: Je demande un signe, je demande un signe, un signe sûr, acceptable, qui rendra supportable mes tourments ! Avec une insolence épouvantable, j’exigeai de Dieu un signe tel que, avant d’avoir prononcé les mots, je m’esclaffais en moi-même : Ah ! Ce que maintenant je demande à Dieu, c’est sûr qu’Il ne pourra pas le faire. J’ai exigé qu’Il m’envoie un prêtre : celui qui, quelques fois déjà, m’a confessée mais qui, par la suite, cessa de le faire parce que ses obligations changèrent de telle sorte qu’il ne pouvait venir. Ainsi, donc, ce contact aussi s’est interrompu depuis il y a un an. Et cette personne, je l’ai exigée de Dieu. Si cette personne aujourd’hui, à midi pile, vient chez moi, je le prendrai comme un signe que la cause est authentique, et je l’accepterai.

Par la suite, comme quelqu’un qui a fait un bon travail, je me suis calmée, et je me mis en route pour aller à la sainte messe au Sanctuaire Mariaremete. En chemin, comme un sentiment de honte monta en mon cœur. Comment puis-je me comporter ainsi avec Dieu ? J’aurais voulu faire comme si les choses qui s’étaient passées n’étaient pas arrivées. Occupée à ces pensées, j’arrivai à l’église. Mes premiers pas me dirigèrent vers le confessionnal, et là je racontai au confesseur mon terrible état spirituel et mes disputes impertinentes avec Dieu. Mon confesseur me reprit vertement : Comment peut-on se comporter ainsi avec Dieu ? Et au lieu d’une pénitence, il me demanda de supplier le Seigneur Jésus afin que cette "tête dure" se convertisse enfin. (Une connaissance du confesseur, une personne insensible). -Avant de laisser le prie-Dieu du confessionnal, je n’ai pas pu résister à la tentation de dire au Père: -J’aimerais voir, si vous vous trouviez dans cet état d’âme, si vous ne discuteriez pas aussi avec Dieu ? Mais j’avais à peine prononcé ça, que je sortis du confessionnal et m’effondrai devant le Seigneur Jésus. Je ne pus dire rien d’autre que ce qui était ma pénitence : Mon adorable Jésus, convertis donc cette "tête dure"! Après avoir accompli la pénitence reçue, s’est dissipée en mon âme l’obscurité qui peu auparavant y régnait encore. Je retournai tranquillement à la maison, après la sainte messe et la communion, et je m’assis en ma petite pièce pour repriser les vêtements déchirés de mes trois petits-enfants, qui sont sous mes soins. Mon âme, dans la paix de Dieu, était occupée en ses pensées concernant le bon Dieu. Je ne me rappelai même plus de mon aveuglement de ce matin-là. Je l’oubliai complètement. Soudain, quelqu’un se plante à l’improviste devant la porte de ma petite habitation. Il actionne la poignée. Il frappe à la porte. -" Entrez !"– que je réponds. Au même moment, on sonnait l"Angelus". Il était midi. Et moi, presque figée sur place, j’ai demandai à celui qui entrait  pourquoi il venait ? Qui l’a appelé ?

C’était ce prêtre que ce matin-là, en riant en mon for intérieur, j’ai exigé de Dieu comme preuve, comme évidence. Quand je lui demandai : qui l’a envoyé ? Pourquoi il est venu ? Il m’a répondu qu’il ne le savait pas; il avait seulement ressenti une forte émotion intérieure, et il lui a fallu venir immédiatement. Après cela, naturellement, je l’ai informé en détail sur les faits antérieurs. -Je mentionne seulement entre parenthèse que cette "tête dure" pour laquelle il m’a fallu supplier comme pénitence, elle est revenue à Dieu.

DOUTES ET CRISES

Des doutes, semblables à ceux que je viens de raconter et d’exposer, se présentèrent sous les formes les plus diverses, s’agitèrent en mon âme et me tombèrent dessus durant des années. Ils ne cessèrent de se manifester même en mes 64 années de vie (en 1977). L’histoire d’un de mes plus graves doutes et d’une de mes plus graves crises, quant aux conséquences, je vous la révèle par ce qui suit : À une certaine occasion, alors que de forts doutes me saisirent, je recherchai encore une fois la tranquillité de l’âme. Pour pouvoir obtenir cette tranquillité, je me décidai à rétracter mes communications devant toutes ces personnes à qui j’avais déjà fait connaître les paroles, les messages du Seigneur Jésus et de la Sainte Vierge. Ce que j’ai décidé, je l’ai fait. J’ai rencontré douze prêtres hongrois. J’ai dit à chacun d’eux : ne croyez pas ce que je vous ai dit parce que tout ça est venu de moi, ce sont des mensonges inventés. En pleurant et en sanglotant, je leur ai demandé l’absolution. Eux, ils ont réagi et manifesté leur opinion de différentes façons. J’ai exprimé, sans rien cacher, que ce sont mes tourments atroces qui m’obligeaient à me rétracter, et j’ai dit, humblement prosternée jusqu’au sol, que je rétractais mes communications jusqu’à ce moment-là. Je les ai suppliés de me donner l’absolution générale conformément à la façon dont le bon Dieu voit les choses respectivement à ma personne.

La grande station de mon Calvaire, causé par le tourment de mes doutes, arriva quand, après m’être rétractée, je retournai, obligée par le Seigneur Jésus, voir mon confesseur et tous ceux devant qui j’avais rétracté les paroles du Seigneur Jésus et de la Sainte Vierge. La réponse qui m’est restée gravée fut celle qu’un des Pères formula ainsi :

-         « Puisque, après vous être rétractée, le Seigneur Jésus vous a parlé de nouveau, il n’y a pas de quoi avoir honte, parce que ça prouve avec la plus grande clarté que nous sommes face à la Volonté de Dieu ».

DEMANDE DE LA VIERGE: QUE NOUS JEÛNIONS LES LUNDIS 15 août 1980

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Le Seigneur Jésus et la Sainte Vierge m’ont parlé en alternant entre eux. La parole de la Sainte Vierge résonna avec une ferme mais bienveillante énergie en mon cœur. Elle demanda au clergé, aux personnes consacrées à Dieu (religieux, religieuses) et aux fidèles chrétiens du monde entier de jeûner, lorsqu’ils ont la possibilité de le faire, les lundis au pain et à l’eau. Le Seigneur Jésus :

-         « L’Église et le monde entier sont en danger grave, et vous, par vos forces, vous ne pouvez changer la situation. Seule la Très Sainte Trinité peut vous aider, par l’intercession concertée de la très Sainte Vierge, de tous les anges et de tous les saints, et des âmes libérées avec votre aide. »

Selon la communication de la Sainte Vierge :

-         « Les prêtres, s’ils observent le jeûne du lundi, en chacune des saintes messes qu’ils célèbreront cette semaine-là libéreront au moment de la Consécration, innombrablement (*) les âmes du purgatoire. Les personnes consacrées à Dieu et les laïques qui gardent le jeûne du lundi, libéreront au cours de cette semaine-là, chaque fois qu’ils communieront et au moment de recevoir le Corps Sacré du Seigneur, une foule d’âmes du purgatoire. (*)

Élisabeth demanda plus tard :

-         « Que signifie innombrablement ? Un millier, un million d’âmes ? »

 Jésus :

-         « Davantage ! »

 Élisabeth :

-         Mais au juste, combien ? »

Jésus :

-         «De nombreuses âmes, tellement que ça ne peut s’exprimer par des chiffres humains ! »

CONSEILS DE LA VIERGE SUR LE JEÛNE

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Ne souffrons pas de faim, mais mangeons du pain en abondance et buvons de l’eau ! Nous pouvons mettre du sel sur notre pain. Nous pouvons prendre des vitamines, des médicaments et ce qui est indispensable à notre condition, mais non pour se régaler. S.V :

-         « Ceux qui habituellement font jeûne, il leur est suffisant de le respecter jusqu’à six heures du soir. En ce cas, qu’ils récitent un rosaire de cinq mystères cette journée-là pour les âmes. »

REMARQUE : Pour voir quel moyen efficace nous avons dans le jeûne, nous en trouvons des exemples dans l‘Évangile. Pensons à l’action curative des disciples, en saint Marc 9, 14. Les Disciples de Jésus lui demandèrent : « Pourquoi nous, nous n’avons pas pu expulser ce démon ? » Lui leur dit : « Cette sorte de démon ne peut être chassée que par la prière et le jeûne » (9, 28). En ces temps-ci, cette espèce de démon veut miner les âmes.

IL EST URGENT DE FORMER DES COMMUNAUTÉS DE PRIÈRE RÉPARATRICE

1er janvier 1981

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 JC :

-         «Surpassez vos limites !  Regardez les trois Mages, quel sacrifice surhumain ils ont fait ! Eux, ils ont vraiment dépassé leurs limites. C’est ce que doit faire en premier lieu le clergé, de même que les personnes consacrées à Dieu et tous les croyants. (Nous devons intensifier au-delà de toute mesure habituelle nos prières et nos sacrifices pour la paix dans le monde et pour le salut des âmes. Nous devons atteindre des sommets.)

-         Dans toutes les paroisses, il faut organiser de toute urgence les communautés de prière réparatrice. Bénissez-vous les uns les autres par le signe de la croix ! (Aussi les étrangers). »

RÉNOVER LE TIERS-ORDRE DU CARMEL Mars 1981

Au printemps de 1981, au milieu de mars, la Sainte Vierge demanda de pousser auprès des personnes compétentes la restauration du Tiers Ordre du Carmel aux quatre coins du monde, le plus rapidement possible et dans le plus de lieux possibles, parce que l’humanité a besoin de laïques qui possèdent un esprit de prière. S.V :

-         « Comme la Flamme d’Amour de mon Cœur s’est allumée ici en Hongrie, pour cette raison je veux mettre en marche plusieurs de mes désirs à partir d’ici. L’humanité a besoin que ma demande soit accomplie avec le plus grand dévouement.»

Alors que la Sainte Vierge parlait du Carmel, Jésus l’a interrompue : JC :

-         «Parce que la Flamme d’Amour de ma Mère est l’Arche de Noé.»

Le Seigneur Jésus répéta cela à l’occasion de plusieurs de ses conversations aussi. Note : Rappelons-nous la promesse de la Sainte Vierge, selon laquelle elle étend les effets de grâce de sa FLAMME D’AMOUR à toutes les âmes qui sont marquées du signe de la croix bénite de son Divin Fils. Le signe de la Croix aveugle et chasse Satan de la même manière que la prière reçue de la Sainte Vierge : «Submergez de grâces l’humanité entière …» ou celle du Seigneur Jésus :

-         «Que nos pieds cheminent ensemble …» (Ces prières sont complètes en ce Journal spirituel et dans le guide du Rosaire de la Flamme d’Amour.)

NE PAS EMPÊCHER L’EFFUSION DE LA FLAMME D’AMOUR DE SE RÉPANDRE 12 avril 1981

Notre Très Sainte Mère nous demande en suppliant de faire en sorte qu’elle puisse donc répandre le plus tôt possible l’effusion de grâce de sa Flamme d’Amour sur l’humanité. Ne l’empêchons pas, parce que cela dépend aussi de nous ! Elles ont une grande responsabilité, toutes ces personnes qui empêchent ou font retarder de façon irresponsable cette effusion de grâces ! 20 novembre 1981 J’ai médité profondément les paroles du Seigneur Jésus et de la Sainte Vierge. À cause de ces paroles, la conscience de ma grande responsabilité pesait sur mon âme. Le Seigneur Jésus m’assura alors : JC :

-         «Ne crains pas ! Nous sommes à tes côtés. La grâce se répand en une mesure grandiose sur les âmes de tous ceux qui participent à mon Œuvre de Rédemption. Seulement, qu’ils ne tardent pas à accomplir nos demandes !»

GRANDE MOBILISATION DE PÉTITION AU SAINT-PÈRE 20 novembre 1981

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Ce jour-là, tandis que je préparais la nourriture pour les volailles, j’entendis les paroles du Seigneur Jésus et de la Sainte Vierge prononcées simultanément au fond de mon cœur : S.V.et J.C. :

-         «Nous te saluons. Nous savons que tu souffres beaucoup. Mais aujoud’hui, par ton intermédiaire, nous demandons au monde entier une grande mobilisation. Communique notre demande à ton directeur spirituel.

-         De toutes les parties du monde, que des multitudes de personnes envolent leur pétition au Saint-Père en sollicitant la déclaration officielle pour le monde entier de l’effusion de la Flamme d’Amour de Nos Deux cœurs. Nous ne demandons pas, de propos délibéré, un examen qui prendra du temps, comme Nous l’avons déjà indiqué en notre demande antérieure aussi. Tous la sentent en leur propre cœur, en leur âme. Notre demande est urgente-urgente. Il n’est plus temps de se permettre aucun délai. Que les fidèles ensemble avec les prêtres, en grand recueillement spirituel, satisfassent notre demande. L’effusion des grâces atteindra aussi les âmes des non-baptisés par son action.»

PRIEZ SANS CESSE LES UNS POUR LES AUTRES 12 décembre 1981

La Sainte Vierge dit :

-         «Ma petite et vous tous, mes enfants bien-aimés, soyez en alerte ! Satan veut arracher de sous vos pieds le sol de l’espérance. Il sait très bien que s’il réussit à faire ça, il aura tout enlevé à vos âmes : si vous perdez l’espérance, il n’a même plus besoin de vous inciter au péché. L’homme qui a perdu l’espérance est en terrible obscurité. Il ne voit déjà plus avec les yeux de la foi. Pour lui, toute vertu, tout ce qui est bon, perd sa valeur. O mes enfants, priez sans cesse les uns pour les autres! Permettez que l’effusion de mes grâces agisse en vos âmes !»

 

SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

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8 mars 2019

Le Sourire de ma Mère 1966 - 1971

« J’ai offert satisfaction à mon Père. Vous aussi, vous devez le faire. Voilà la véritable participation à mon Œuvre de Rédemption. »

ÂME BÉNIE ES-TU, À CAUSE DE TON REPENTIR 13 janvier 1966

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Après la sainte communion, le Seigneur Jésus dit :

-          «Ton repentir est émouvant. Je vais imprimer en ton cœur, petite sœur, un signe lumineux. Tu Me comprends, n’est-ce pas ? Je vais te marquer du signe métallique d’or pur, que tu as mérité il y a déjà longtemps par ton continuel repentir. Il doit briller et reluire aussi après ta mort ! Et l’éclat de ton âme, si resplendissante à cause du repentir, irradie une lumière de repentir sur les âmes des autres aussi ! »

C’est arrivé ce même jour, en soirée, avant de me coucher. Je commence ma prière toujours en éveillant en moi la conscience du péché, parce que je sens alors que je ne peux me submerger véritablement dans l’adoration de Dieu que si j’ai d’abord étendu devant le Seigneur le très beau tapis du soupir de repentir, sur lequel je me prosterne. Tandis que je me repentais de mes péchés, le Seigneur Jésus parla de nouveau :

-          « Âme bénie es-tu ! »

Et au même instant, Il éleva mon âme de la terre. Seul le son de sa voix résonnait en moi. Il ajouta encore :

-          « C’est uniquement l’âme purifiée de ses péchés que J’élève ainsi à Moi. »

 Là-dessus, je ne peux en écrire davantage. Cette élévation à Dieu ne peut être exprimée par des mots. Le lendemain, durant la sainte messe, je méditais sur une phrase de la conversation de la nuit précédente « Bonne âme bénie es-tu ! » Le Seigneur Jésus me demandait constamment de mettre par écrit les paroles que je Lui adressais. Je Lui ai retourné en prière ce que Lui a dit de moi :

-          « Mon Jésus adoré ! Pourrais-je être bénie si Toi, Tu ne m’avais pas bénie ? Pourrais-je être bonne sans ta Grâce ? O mon Jésus, que soit béni ton saint Nom par lequel moi aussi je suis devenue bénie, moi misérable petit rien ! Mon Seigneur, mon Jésus adoré, c’est aussi ton infinie Bonté qui proclame Ta gloire. Que tu es bon de maintenir mon âme en une continuelle humilité ! Mon Seigneur, pour m’avoir louangée, par là s’est manifestée davantage ta Gloire. Moi, anéantie, tel un grain de poussière, je m’écrase à tes pieds. »

TOI AUSSI TU ES COMME CETTE ALLUMETTE 16 janvier 1966

En après-midi, en faisant du feu, j’allumai une allumette. Le Seigneur Jésus me surprit de nouveau par ses paroles :

-          «Tu vois, ma bien-aimée, toi aussi tu es comme cette allumette. Tu t’es embrasée en mes divines Mains parce que Je l’ai voulu, et tu allumeras le monde entier comme un véritable bâton d’allumette parce que Dieu le veut. Tu es un petit instrument comme ce petit bâton d’allumette que tu tiens dans ta main. Ne te surprends pas si Je te dis : par une seule allumette, Je vais allumer en des millions d’âmes la Flamme d’Amour de ma Mère, que le feu de Satan ne peut éteindre. Il prépare en vain ses iniquités brûlantes de haine effrayante. Un seul bâton d’allumette, que ma Mère allume, va l’aveugler, et c’est de toi dont se sert ma Mère comme d’un instrument.»

POURQUOI PENSER QUE TU ES SEULE? JE SUIVAIS AVEC UN SOIN PARTICULIER CHACUN DE TES PAS

25 février 1966

En revenant de nuit à la maison, en descendant du camion, je ne pouvais quasiment pas me tenir sur la neige verglacée, et à ce moment-là me survint un sentiment déprimant de solitude. Regardant autour, les autres passagers se dispersèrent rapidement, la plupart allaient accompagnés. Sur le chemin obscur et gelé, je n’osais presque pas marcher. En partant, le Seigneur Jésus me surprit, d’abord seulement par ses paroles et, ensuite, par sa présence de plus en plus sentie. Entre-temps, Il me demanda :

-          « Dis-Moi, petite sœur, pourquoi penser que tu es seule ? Puisque c’est Moi qui te conduis. Ne crains pas ! Je ne te lâche pas. Viens, marchons ensemble, et la prochaine fois, qu’il ne t’arrive pas de penser que tu es seule ! »

Et tandis qu’Il disait ces choses-là, Il augmentait encore plus en mon cœur la sensation de sa présence, et Il continua en me disant :

-          «Il y a longtemps, mon Élisabeth, alors que tu ne pensais pas encore autant à Moi, déjà à cette époque-là, J’étais avec toi pour te défendre des chutes sur le chemin verglacé et glissant de la vie. N’est-ce pas qu’alors tu ne croyais pas que c’était Moi qui te protégeais d’une multitude de chutes ? Cependant, il en fut ainsi, parce que Je suivais avec un soin particulier chacun de tes pas. O ma bien-aimée, la pensée que tu es abandonnée, c’est à Moi qu’elle fait le plus mal. Notre intérieur sent la même chose, et la pensée de nos esprits est une aussi : alors, rejette de toi toute idée de solitude ! C’est impossible entre nous deux. Et si, malgré cela, tu le pensais, ça Me blesserait beaucoup. Vraiment, tu ne penseras plus à une telle chose ? Le battement de mon Cœur se répercute au tien, et si tu es seule, tu auras à l’entendre davantage encore. Tu vois, si un seul instant tu ne penses pas à Moi, comme devient immédiatement pesante la souffrance ! Je le sais très bien. Voilà la garantie éternelle de mon Amour. Et maintenant Je te demande : as- tu un désir ? ... »

-          « Oui, j’en ai un. Avant tout, je désire des âmes pour Toi, et que toutes les âmes possèdent Dieu, Toi, Amour infiniment bon et miséricordieux ! »

 Et entre-temps, tandis que je me submergeais en Lui, Il soupira silencieusement en mon cœur :

-          « Merci, Élisabeth ! C’est ce que J’attendais de toi. Je le vois : ma grâce ne tombe pas en vain en ton cœur. »

SAIS-TU QUEL EST LE PLUS BEAU CADEAU ? 26 janvier 1966

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 En avant-midi, à la sainte messe, lorsque résonna le son de l’orgue, le Seigneur, à travers une ligne du chant de Noël, ravit mon cœur. Dans ces cas-là, je me trouve vraiment sans voir ni entendre, j’écoute seulement les paroles du Seigneur Jésus qui, prenant entièrement possession de mon cœur, recommença à converser :

-          « Oui, ma bien-aimée, portant avec nous en nos Cœurs, un magnifique cadeau … Sais-tu quel est le plus beau cadeau? »

Sur le moment, je répondis au Seigneur Jésus par le repentir de mes péchés :

-          « Je ne sais pas, mon Divin Maître, quelle sublime réponse Tu espérerais de quelqu’un d’autre, mais moi, je n’ai rien, seulement la peine de mes péchés. Ce cadeau, je l’apporte avec mon cœur, et je le porte en mon cœur avec une humble foi et une humble espérance, et avec un amour reconnaissant je Te l’offre encore et encore, mon divin Maître. »

Et en ces minutes de ravissement, le Seigneur Jésus échangea son cœur et son âme avec moi et me permit de sentir que maintenant, c’est son Divin Cœur qui bat en moi, et que c’est son Âme qui pénètre mon intérieur. Ce qui en plus s’est produit en mon cœur, il n’y a pas moyen de l’écrire, c’est participation à la bonté infinie de Dieu.

FAIRE RÉPARATION POUR LES PÉCHEURS 4 mars 1966

Le Seigneur Jésus parla de nouveau, ou plutôt conversa longuement. Ça a duré toute la matinée. Si quelqu’un lit ces lignes, qu’il ne pense pas que cette conversation était ininterrompue. Le Seigneur Jésus, pendant tout ce temps-là, m’inondait et augmentait en moi la sensation de sa présence et, de temps à autre, disait quelques mots. Lui sait bien que chacune de ses paroles, je l’écoute comme une prière. Je réfléchis sans cesse sur son enseignement. Aujourd’hui, il est aussi arrivé ceci ... À la tombée de la nuit, Il me parla ainsi :

-          «Sur les cordes de ton âme, Je joue la mélodie du repentir, de telle manière que, à l’entendre, même le pécheur endurci se convertit. C’est la mélodie de tes souffrances acceptées, dont le son pénètre dans les cœurs des autres. Par cette mélodie, tu fais réparation pour les pécheurs. »

LE MALIN VEUT TE FAIRE TOMBER DANS LE DÉSESPOIR. TOI, SIMPLEMENT, SOIS HUMBLE !

16 mars 1966

-          «Tu es le souffleur de la tragédie divine. Je te dis ça pour que tu ne recules pas de ta position. Ce principe divin que par ma grâce tu as fait tien, qu’il soit saint et vrai devant toi. Le malin veut te faire tomber dans le désespoir avec une ruse telle que, tu verras, de nouveau il va chercher à pénétrer ton humilité. Le malin sait que s’il perce ton humilité … alors il peut introduire en fraude toutes ses autres perversités. Toi, simplement, sois humble ! Les spectateurs doivent-ils avoir connaissance du souffleur ? Non ! Pourquoi ? La fonction du souffleur est que la pièce soit un succès. Mais lui ne peut briller ni apparaître sur la scène. Bien des fois il ne peut même pas respirer à son aise, mais seulement comme l’œuvre l’exige. Voilà ta situation, ma fille ! Renseigne-toi de tout ce dont a besoin l’œuvre dramatique divine, souffle là où il le faut ! Moi, ton maître, Je t’ai tout enseigné et si tu gardes mon enseignement, tu n’as rien à craindre. Naturellement, ça ne signifie pas que tu peux te reposer à ta guise, mais seulement si l’œuvre le permet. Je connais, Je vois ta pensée, tes efforts par lesquels tu veux satisfaire ma Demande et ma Volonté divines. Cela Me suffit ! Je n’attends pas non plus de résultat de toi, ma petite Élisabeth. Je te dis cela pour que tu restes humble. Maintenant, en ces jours et en ces temps difficiles, ce dont tu as le plus grand besoin, ce sont les plus grandes et les plus fréquentes humiliations. Je le sais. C’est pourquoi J’envoie sur toi tout ce par quoi ton âme peut se baigner dans l’humiliation, parce que sans elle, la pureté de ton âme ne pourrait être gardée. »

JE VEUX ÉCOUTER LE DÉSIR DE TON COEUR 17 mars 1966

Avant la sainte communion, j’ai offert au Seigneur Jésus la douleur profonde de mes péchés: O mon Maître adoré, comme me fait souffrir tout ce par quoi je T’ai offensé.

Ton infinie Bonté me remplit d’admiration, parce que Tu m’as pardonné tout ça. Par la suite, le Seigneur Jésus répondit :

-          «Dis-Moi, pour quelle autre chose t’affliges-tu, et qu’est-ce qui te fait souffrir ?

 Pendant quelques brefs moments, je réfléchis sur la demande du Seigneur Jésus, et je lui répondis :

-          « O mon adorable Jésus ! Je m’afflige parce que d’autres aussi t’offensent et ne se lamentent pas de leurs péchés. »

Après mes paroles, le Seigneur Jésus parla encore une fois :

-          «Et pour quelles autres choses t’affliges-tu ? Dis-Moi, mon âme douce ! Ça Me plaît tellement d’écouter quand tu parles; c’est pour Moi une mélodie, elle remplit de joie mon Sacré-Cœur Continue ! Dis-Moi, l’abondance de ma richesse, à qui devrais-Je l’accorder ? Je veux écouter l’ardent désir de ton Cœur ! »

Durant ce temps, l’effluve merveilleux de sa présence parcourut mon corps et mon âme, et fit jaillir de mon cœur la réponse à la question du Seigneur Jésus :

-          « Pour quelle autre chose je suis affligée ? O mon Jésus, ceux pour qui le cœur me fait le plus mal, c’est ceux qui par orgueil rejettent les grâces que Tu leur offres, et parce qu’à cause de cela, le terrible danger de la damnation les menace. O mon adorable Jésus, donne-leur l’abondance de ta richesse divine ! Parce que Tu me l’as demandé, moi humblement je demande la grâce pour eux aussi. Mon Jésus, Tu m’as déjà dit que je suis une âme douce pour Toi et que ça Te plaît d’écouter quand je parle, que c’est une mélodie pour Toi et qu’elle remplit de joie ton Cœur divin. O Toi, Bonté et Miséricorde infinies! À présent, Tu m’as rendue plus audacieuse encore.

-          Donne-moi, à moi aussi, l’abondance de ta richesse, afin que chacune de mes prières soit une mélodie telle que les âmes qui Te rejettent, pénétrées en leur esprit par ta divine Grâce, continuent cette mélodie qui T’est si chère. »

Entre-temps, est arrivé le moment de la sainte communion. Il se fit un profond silence en mon âme. Même le battement de mon cœur se fit plus sourd; le Seigneur Jésus entra en mon cœur. Ses paroles résonnaient encore à mes oreilles, mais au moment de l’union, toute vibration en mon cœur se fondit en un avec Dieu. Quel Miracle c’est là, qui se répète chaque jour et lave de nouveau mon âme par son Précieux Sang et qui l’alimente par la force de son Corps Sacré; grâce à Lui, je peux écarter loin de mon âme toutes les ruses du malin. …

POUR QUE VOUS VOYIEZ LE CHEMIN 9 avril 1966

Au reposoir (du Vendredi Saint), j’adorai le Seigneur. Je voulais penser profondément au grand tourment qu’Il souffrit pour moi. Le Seigneur Jésus par un silencieux soupir commença à converser :

-          « Tu vois, le Verbe s’est fait Chair ».

J’ai beau essayer, je ne réussis jamais à faire même un pas de plus. Le Seigneur Jésus a alors attiré mon attention sur ça. Je ne réussis pas à comprendre, mon adorable Jésus, même maintenant, ce miracle. Le Seigneur Jésus continua :

-          «Cela ne Me surprend pas, ma petite. Je te rassure : ce grand miracle, personne jusqu’à maintenant ne l’a compris à part ma Mère, parce que, pour le comprendre, il est nécessaire de recevoir les souffrances aussi. C’est seulement à travers les souffrances que l’âme peut comprendre le grand miracle de l’Incarnation du Verbe. Par la consommation du sacrifice, se clarifiera en ton âme ce que j’ai fait pour toi, pour vous. »

-          « Mon adorable Jésus, ce sont de profondes pensées que celles que tu as expliquées devant moi. Mon divin Maître, je ne peux pas comprendre, seulement je sens que tout ça, ce n’est que par la contrition de mes péchés que je peux t’en remercier. Je n’ai pas d’autres paroles ni d’autre demande que celles du bon larron : Seigneur, souviens-Toi de moi en ton royaume ! »

Et tandis que par ces paroles je priais le Seigneur Jésus, la Sainte Vierge s’adressa à moi :

-          « Oui, ma petite carmélite, adressez-vous tous, l’âme repentie, à mon Divin Fils et à Moi quand vous pensez au Règne de mon Divin Fils et que vous faites tout pour qu’il vous arrive à tous. C’est pourquoi je veux faire déborder ma Flamme d’Amour sur la terre pour que vous voyiez le chemin qui conduit au Règne de mon Divin Fils ».

Puis encore une fois le Seigneur Jésus parla :

-          «À toi aussi, Je te dis ce que J’ai dis au bon larron : le jour même de ta mort, tu seras avec Moi dans le Paradis. Toi non plus, tu ne peux pas soupirer plus pour Moi que Moi pour toi, vu que nos cœurs battent à l’unisson. Écoute le battement de mon Cœur qui résonne dans le tien ! »

 Tout de suite, en achevant d’écrire ces lignes, je me suis mise à genoux. Le battement de son Cœur m’oblige à m’agenouiller, et je ne peux continuer d’écrire. »

JE TE PAYE PAR LA DOULEUR DE MES PÉCHÉS 14 avril 1966

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À ma prière du soir, je répétai plusieurs fois :

-          « Merci, merci beaucoup, mon Seigneur Jésus, pour ton infinie Bonté ! »

Entre-temps, je me demandais à part moi s’il n’y avait pas un mot plus approprié pour exprimer cela. Tout à coup, il m’est revenu à l’esprit que quand quelqu’un me fait une faveur, je lui dis toujours : "Que le bon Dieu te le rende!"

-          « Mon doux Jésus, qui es Toi-même Dieu Tout-Puissant, je ne peux que Te dire merci. »

Puis je me tus, et réfléchis silencieusement : le bon Dieu, on ne peut pas Le payer.

-          « Mais je suis audacieuse, mon Jésus, ne me prends pas pour mal éduquée; ce n’est pas non plus par orgueil que je m’enhardis à penser : je Te paye par la douleur de mes péchés; je Te donne ce que Tu n’as pas et ce que moi j’ai. »

Tandis que je conversais ainsi avec le Seigneur Jésus, Lui S’adressa à moi :

-          «Tu sais, mon Élisabeth, qu’il n’y a pas longtemps, J’ai échangé mon âme et mon Cœur avec toi. Cela signifie que Moi, au prix de mon Précieux Sang, J’ai racheté tes péchés. Mais, pour que ton offrande ne soit pas sans valeur, Je l’accepte maintenant de ta part, de telle façon que ce soit toi qui paie les autres en mon Nom. Comprends-tu ça ? Par ton repentir, en des multitudes d’âmes s’allumera la douleur parfaite des péchés.»

18 avril 1966

Le matin, à la sainte messe, la Sainte Vierge m’adressa la parole :

-          « Ma Flamme d’Amour et ton repentir agissent ensemble, et par cela, de nombreuses âmes reviennent à mon Divin Fils. »

 

COMPRENDS-TU LES MYSTÈRES DIVINS ? 19 avril 1966

-          « Tu t’étonnes de voir et de comprendre avec tant de clarté les mystères divins ? Seul peut les voir ainsi celui dont le regard s’est fondu avec mon Regard divin, et dont la pensée aussi est une avec ma Pensée divine. Les nombreux mystères divins, mon Élisabeth, que tu as connus par expérience en ma clarté divine durant les extases, qu’ils soient Grâce qui te fortifie dans les nombreuses souffrances que, pour le salut des âmes, toi aussi tu dois supporter. Je sais que tu souffres avec joie, mais Je vais renforcer sans cesse ta disponibilité pour les sacrifices, parce que, Je le sais, tu en auras besoin sans cesse, toi et tous ceux à qui Je t’ai envoyée en relation avec nos saintes communications. Toi, pour eux, il te faut faire des sacrifices. C’est pourquoi Je te redis cela tant et plus, pour que ça devienne ta prière continuelle et sans cesse renouvelée.»

24 avril 1966

Le matin, avant la sainte messe, en me prosternant devant Lui, je Le saluai par ces mots :

-          « Tu es mon Jésus adoré, la prunelle de mes yeux ! »

Et ainsi, longuement et silencieusement agenouillée devant Lui, je n’ai pas pu dire aucun mot de plus, parce que le Seigneur Jésus accueillit ainsi mes paroles :

-          «Tu Me dis cela si peu souvent, et pourtant, à cause de ma nature humaine, Moi aussi Je désire beaucoup être dorloté !»

LA SOUFFRANCE FAIT JAILLIR DES LARMES DE REPENTIR 8 mai 1966

En revenant à la maison, après l’adoration de nuit, le Seigneur Jésus me dit :

-          «Chaque goutte de larmes que la souffrance exprime de tes yeux tombe sur l’âme des pécheurs, et en fait jaillir des larmes de repentir.»

LA FLAMME D’AMOUR INONDERA TON CONFESSEUR 3 juin 1966

Quelques jours auparavant, je mentionnai à la Sainte Vierge ce qu’a dit mon confesseur : Tant que le Seigneur Jésus ou toi, Ma Mère, Vous ne le mettrez pas au courant de vos demandes, il ne va rien faire. Là-dessus, la Sainte Vierge m’a répondu aujourd’hui :

-          « Ma petite, ma Flamme d’Amour ne fait pas exception en son âme non plus. Lui aussi, je vais l’inonder de la douce lumière, à laquelle il ne pourra pas résister, ni lui ni aucun de ceux qui seront appelés à transmettre mes grâces. Tout comme j’ai irradié en ton âme une douce lumière, de même je le fais avec d’autres aussi. Il me faut seulement te déclarer, ma petite, que plus est pure l’âme qui la reçoit, plus pleinement brillera en elle la grâce de ma Flamme d’Amour. Car c’est la pureté qui rend l’âme réceptive. Et alors je fais jaillir, par mon amour maternel, des larmes de repentir. »

 À ces paroles de la Sainte Vierge, une pleine tranquillité entra en mon cœur.

JE T’AI FAITE ADMINISTRATRICE DE MES GRÂCES 12 juin 1966

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Le matin, en l’adorant devant l’autel et en exposant devant Lui la misère de mon âme, Il dit :

-          «Dès maintenant Je couvre la misère de ton âme, ma chérie, et Je veux que toi aussi tu le sentes, afin que tu en retires des forces ! Tu vois, J’ai couvert la misère de ton âme, et maintenant, ce n’est plus que la beauté qui brille en toi. Même quand tu sentiras la misère de ton âme, les autres ne la sentiront pas, et s’irradiera de ton âme la richesse de Ma Divinité, que tu pourras distribuer aux autres. En un mot, Je t’ai faite administratrice de mes grâces.»

1969 JE T’ENVERRAI UN PRÊTRE 7 novembre 1969

Le 7 novembre 1969, j’étais en ma petite habitation, submergée en l’adoration de la Très Sainte Trinité, quand j’entendis en mon cœur ces paroles :

-          «Voici que Je t’enverrai d’ici peu un prêtre qui prendra en main ton âme et notre sainte Cause…»

1971 LE LANGAGE EST UN DON DE DIEU 26 juillet 1971

Le Seigneur Jésus et la Sainte Vierge, en alternant entre eux deux, parlèrent en mon cœur :

-          « Le langage est un don de Dieu, dont nous aurons à rendre compte un jour. C’est au moyen de la parole qu’une âme communique avec une autre; c’est par elle que les hommes Nous connaissent. Nous n’avons donc pas le droit de nous draper dans le silence. Mais nous ne pouvons non plus oublier que chaque parole prononcée a son poids. C’est pourquoi nous devons marcher et vivre en présence de Dieu, en soupesant chaque parole que nous prononçons. Notre Père octroya la parole : vous devez faire usage de votre droit. N’ayez pas peur de parler ! Oui, c’est une affaire grave : secouer les autres, les réveiller de leur léthargie. Cependant, vous ne pouvez les laisser les mains vides et le cœur vide en leurs foyers. Vous devez parler ! »

-          «Ma Flamme d’Amour, vous ne pourrez la dévoiler devant les autres qu’en en parlant. Vous n’avez pas le droit de vous taire ni par lâcheté ou orgueil ou négligence, ni par peur du sacrifice. Mais les paroles que vous prononcez à mon sujet, qu’elles soient vécues, afin que le mystère du Ciel agisse sur les âmes. Si, éventuellement, vous demandez la parole et qu’elle vous est accordée, que ma force soit avec vous ! Que chaque parole soit comme une graine semée, afin que ceux qui l’écoutent produisent une abondante récolte. »

-          «Des prêtres timides et passifs, vous devez obtenir qu’ils sortent sur le seuil de leurs maisons. Qu’ils ne restent pas là debout immobiles, qu’ils ne privent pas l’humanité de la Flamme d’Amour du Cœur Immaculé de ma Mère. N’abusez pas de la confiance par laquelle Je vous ai attachés à Moi. Les messages sont là pour que vous annonciez l’abondance de ma richesse, afin que Je puisse répandre mon pardon sur tout le monde entier. »

SOYEZ SUR UN PIED DE GUERRE ! ...

Satan par ses machinations sournoises et mensongères tente de produire une morale boueuse pour ruiner le bien. La conscience chrétienne ne peut se contenter de seulement aider ici ou là, parce que vont vous accuser les âmes auxquelles vous n’aurez pas parlé. Ayez confiance en ma Mère ! Elle balaie tout doute et toute crainte par son amour maternel illimité. Elle vous marque d’un signe et prend sous sa protection ceux qui ont confiance en Elle. Si vous avez confiance en Elle, les pervers seront humiliés et précipités au fond de l’enfer. Il est en train de se préparer, le monde du futur : Le sourire de ma Mère rayonnera sur le monde !

 

SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

8 mars 2019

Ta Dignité de Mère 1965 : deuxième partie

LA SAINTE VEILLÉE D’ADORATION NOCTURNE 9 juillet 1965

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La Sainte Vierge parla :

-          « Je te prie encore une fois, ma petite, de remettre immédiatement à ton confesseur les indications sur la manière de faire la prière de vigile en union avec les mérites de mon Saint Fils; tu ne les as pas encore remises. C’est ma demande que la sainte veillée nocturne, par laquelle je veux sauver les âmes des mourants, on l’organise en chaque paroisse de telle manière qu’aucune minute ne reste sans que quelqu’un fasse oraison de vigile! Voilà l’instrument que Je mets en vos mains. Par ce moyen, vous sauvez les âmes des mourants de la damnation éternelle. Par la Lumière de ma Flamme d’Amour, Satan demeurera aveugle ».

QUE TON HABITATION SOIT MON SANCTUAIRE 12 juillet 1965

Le Seigneur Jésus durant la sainte Messe commença à converser :

-          «C’est ainsi que tu dois vivre, partagée en deux. Pourquoi t’étonnes-tu de cela ? La volonté du corps peut-elle s’unir avec celle de l’âme ? Non, jamais! Je vois qu’avec ton cœur, tu te fixes intensément en Moi pour faire ma Sainte volonté. Mais le corps, adversaire redoutable, veut empêcher, par sa continuelle résistance, la promptitude de ton âme par laquelle tu veux demeurer près de Moi et collaborer avec Moi. Cette grande volonté d’aimer de ta part, Je l’accepte et l’accompagne de ma bénédiction incessante. Bien plus, je veux faire un pas de plus encore. À partir d’aujourd’hui, ta petite habitation va être mon sanctuaire continuel. J’honorerai de ma Présence continuelle ce petit foyer si apprécié de toi … J’ai loué ton petit logis ! Adore-Moi, fais-Moi réparation, ici ! Je demeurerai avec plaisir à tes côtés tant que tu vivras ici sur la terre. Je ne veux pas renoncer à toi, même pas pour un moment … Je vois les doutes qui, à cause de ça, ont surgi en ton âme. Qu’est-ce que Je t’ai dit il y a déjà longtemps ? Si, à écouter mes paroles, tu sens une forte résistance, tu peux en déduire clairement qu’elles viennent de Moi. Élisabeth, crois !… O toi, petit rien ! Que serais-tu sans mon Amour ? »

LA PAROLE DE TON CONFESSEUR EST MA PAROLE 17 juillet 1965

-          « Sens en ton cœur, ma toute petite sœur, la récompense favorisée de grâces pour avoir accepté mon ordre que Je t’ai donné par l’intermédiaire de ton confesseur. Afin que tu vois et sentes ce pouvoir qui fit cesser en ton âme les doutes qui se présentèrent à toi sous de multiples formes et dans des circonstances troublées. Cela, tu as pu le gagner uniquement par ton obéissance. Déjà maintenant tu peux reconnaître que Je t’ai donné la tranquillité non pas parce que l’absolution était authentiquement valide, mais plutôt pour t’avoir donné un ordre par l’intermédiaire de ton confesseur.

-          Si cet ordre-là, tu ne l’avais pas accepté alors, ça aurait signifié le naufrage de ton âme une fois pour toute. Elles sont grandes et dures, ces Paroles qui viennent de Moi. Cela te surprend, n’est-ce pas ? Pense à ce que Je t’ai déjà dit avec emphase en d’autres occasions aussi : la parole de ton confesseur est ma Parole, et ne pas l’accepter est se dresser contre Dieu. C’est pourquoi il était nécessaire que Je sois si sévère avec toi. Maintenant Je vais changer tes souffrances, et Je n’enverrai plus sur toi les tourments des doutes. À présent, une fois pour toute et jusqu’à la fin de ta vie, va te consumer le feu de la Charité qui, par ton désir pour les âmes, va consumer la force de ton corps ».

Sur le moment, je n’ai pas compris tout de suite ses paroles. Parce que le Seigneur Jésus ne m’a pas encore donné cette nouvelle souffrance qu’Il appelle ainsi : le feu de la Charité va te consumer … et que la force de mon corps ira en se consumant dans mon ardent désir pour les âmes. Après quelques jours, j’expérimentai comme si une flèche brûlante était plantée en mon cœur; par l’intermédiaire de cette souffrance, il faut sauver les âmes de la damnation. Dès lors je ne me reconnais plus. Comment pourrais-je m’orienter: moi qui est ce feu brûlant de charité, je ne le peux décrire. Il y a des sentiments qui sont des secrets exclusifs entre l’âme et Dieu, et en parler est impossible.

Et je ne veux pas l’essayer. Je sais avec certitude, mon Père, que vous allez comprendre avec moi, par la grâce de Dieu, ce qui se cache entre les lignes. C’est l’affaire du Seigneur. Ici, mon effort ne pourrait qu’abîmer. Parce que c’est uniquement dans le silence de l’âme que peut s’écouter la voix de l’amour du Seigneur. Mais, à ce moment-là, nous ne traitions même pas de ça. Selon les paroles du Seigneur Jésus, le "Feu de la Charité" brûle, et tout comme il n’est pas possible d’exprimer par aucune parole ce qu’est la combustion naturelle, de même non plus celle-ci. .. Il ne faudrait pas que vous pensiez que je suis possédée par une certaine mélancolie. Non, ce serait contraire à mon naturel joyeux. Cependant, c’est un recueillement silencieux qui domine mon âme. Je sens comme si je n’appartenais pas à la terre. D’autres fois aussi ça se produisait en moi, mais le Seigneur Jésus dit que maintenant ça va être comme ça jusqu’à la fin de ma vie. Dès lors, je tâche d’observer avec un plus grand abandon, et une plus grande fidélité encore, les jeûnes que le Seigneur a demandé et ce qui concerne la veillée d’adoration, ce qui auparavant me coûtait le plus; je l’ai doublée maintenant. Le Seigneur Jésus m’avait d’abord demandé de veiller deux fois pendant une heure, maintenant par la grâce du Seigneur, dès que me brûle le "Feu de la Charité", je n’ai ni jour ni nuit ; tout me paraît peu, ce que je peux donner en réponse au Seigneur. Le temps de mon repos nocturne, je le passe, à partir de minuit jusqu’à cinq heures du matin, à veiller en prière. Puis je vais à l’église, et là, je continue l’adoration du Seigneur. Puis, à la sainte messe de sept heures, je reçois le Corps Sacré du Seigneur. Ma journée, je la passe à aider ma famille. Durant ce temps aussi, la présence du Seigneur me remplit à tel point que je dois sentir que mon âme s’élève au-dessus des activités corporelles, parce que mon âme, sans aucune interruption, demeure auprès du Seigneur. Durant mon travail, j’entre fréquemment à ma petite habitation, où le Seigneur Jésus est présent, pour l’adorer là et le réparer. Voilà des secrets de mon cœur que je vous ai dévoilés.

LE PÈRE CÉLESTE ACCUEILLE TON DÉSIR DE SAUVER DES ÂMES 20 juillet 1965

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Cette continuelle faiblesse corporelle et ces douleurs, dont le médecin donna le diagnostic que j’ai décrit antérieurement, je continue à les avoir. Bien des fois, elles me saisissent avec une telle intensité que, le jour, pendant au moins 15 minutes à chaque heure, je dois rester couchée, parce qu’à cause des douleurs, un peu plus et je m’évanouirais. Aujourd’hui, juste quand je suis revenue de la sainte messe, m’est survenue de nouveau cette extraordinaire et douloureuse faiblesse. J’aurais voulu adorer le Seigneur Jésus, lui offrir réparation en ma petite habitation, mais au lieu de cela il m’a fallu me recoucher. Avant de le faire, j’ai offert au Seigneur Jésus mes souffrances, et je désirais des âmes pour Lui. Le Seigneur Jésus était très ému, et en son émotion, Il commença à converser de nouveau intimement :

-          « Ah, comme tu es aimable de désirer des âmes pour Moi ! Pourrait-on désirer quelque chose de mieux pour Moi ? C’est ce que j’espèrerais de vous tous. Tu vois, mon Élisabeth, vous, pauvres petites âmes, vous pouvez donner quelque chose à Dieu. Le Père Céleste accueille tes désirs aussi avec amour et les retourne comme effusion de grâces sur toi et sur ces âmes pour lesquelles tu Me supplies. Crois-Moi, tu ne pourrais rien Me dire de plus grand ou de plus agréable. C’est pour cela que Je suis descendu du Ciel, pour racheter les âmes pour la vie éternelle ».

Et tandis qu’Il disait cela, Il étanchait en mon cœur la soif des âmes, et répandait sur moi à l’extrême le feu de sa brûlante charité, sous l’effet duquel je commençai à trembler. Entre-temps Il dit suavement :

-          «Sois humble, ma bien-aimée, aujourd’hui plus encore ! Dieu est descendu à toi.»

Après ça, mon cœur palpita intensément durant un long moment encore.

PAR LA FLAMME D’AMOUR, DIEU DESCEND AUPRÈS DES ÂMES 24 juillet 1965

Samedi La Sainte Vierge s’approcha aujourd’hui avec de douces paroles. Elle irradia immédiatement en mon cœur la force de sa plénitude de grâces, tout en s’exprimant aussi avec des mots élogieux :

-          « Par l’effet de grâce de ma Flamme d’Amour, tu as obtenu, ma fille carmélite, que Dieu vienne à toi, et qu’au plus haut point, le feu de charité brûlant pour Son Œuvre de Rédemption consume ton âme. Posséder cela est un très grand privilège. C’est pourquoi, que vive en ton cœur une profonde humilité !"

Quand j’écris, bien des fois je sens en moi une grande inhibition ... Bien des fois elle me paralyse complètement ... En ces occasions, la force m’abandonne et je cesse d’écrire. Durant des jours, même des semaines, je ne prends même pas mon cahier en mes mains. C’est seulement quand Lui, par sa présence, manifeste sévèrement que c’est Lui qui veut que j’écrive ces choses, qu’alors je me remets encore une fois à le faire. À une occasion - c’est arrivé il n’y a pas longtemps - j’ai de nouveau demandé au Seigneur si ce que j’avais écrit, c’était vraiment parce que c’était Sa Sainte Volonté ... Lui donna une réponse déterminante :

-          - « Sais-tu pourquoi Je t’ai fait écrire les différents évènements de ta vie ? Parce que ce sont les reflets de mes grâces en ton cœur que toi, Je le sais bien, tu ne conterais jamais. De cette façon Je t’oblige à le faire afin qu’on voit l’Œuvre divine que Je réalise en ton âme depuis ton enfance ».

Ces paroles de sa part me rassurent, et je continue à écrire tout ça.

MA VOLONTÉ EST DE VOUS SAUVER 13 août 1965

J’ai réfléchi sur ces paroles du Seigneur Jésus, prononcées en une date antérieure :

-          « Je ne peux renoncer à toi ».

Par après, je restai étonnée de ça et je pensai que sûrement j’avais mal entendu. Le Seigneur Jésus intervint :

-          « Tu n’as pas mal entendu. Pourquoi tu t’étonnes de ça, que Je ne peux renoncer ni à toi ni à aucune âme ? N’ai-je pas répandu toutes les gouttes de mon Sang pour toi, pour vous ? Ma Volonté est de vous sauver. Toi aussi, mon Élisabeth, il faut le vouloir de toutes tes forces, à chaque instant de ta vie ! »

18 août 1965

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En me prosternant devant Lui, en matinée, au moment de la sainte messe, en Le suppliant avec une profonde contrition de mes péchés, Lui de nouveau me donna à sentir qu’Il était ému, et Il m’a fait percevoir le battement de son Cœur Sacré tandis qu’Il disait :

-          « Ça fait déjà longtemps que tu as reçu la pleine possession de l’amour qui pardonne de mon Cœur Miséricordieux. Ce profond repentir avec lequel tu t’es prosternée devant Moi, Je l’accepte à la place des autres et Je leur accorde mon pardon ... »

 Et tandis qu’Il prononçait ces paroles, Il m’inonda en une si grande mesure de sa charité que, de nouveau, je me suis mise à trembler. Ça ne peut s’exprimer par des mots ...

Dès que me brûle le feu de la charité, Il m’enlève (en extase) très fréquemment; Il le fait souvent aux moments les plus inattendus ...

JE DÉSIRE SAUVER LES MOURANTS 27 - 28 août 1965

Ça me fait tellement mal, mon adorable Jésus, que cette nuit, à cause de ma fatigue, je ne pourrai veiller en adoration pour les âmes des mourants. Mais tu vois, n’est-ce pas, en mon âme ce grand désir avec lequel Je voulais le faire ? Lui me consola de ma grande peine par ces paroles :

-          « J’accepte maintenant ce grand désir de ton cœur, que tu offres pour les mourants. Oui, cela aussi Je vais l’allouer en faveur des âmes des mourants ».

Je me tranquillisai beaucoup et me couchai. Durant la nuit, plusieurs fois je me réveillai et immédiatement me mis à supplier pour les mourants, mais je n’avais pas autant de force que pour me lever pour veiller en adoration. Le Seigneur Jésus durant la même nuit m’assura plusieurs fois qu’Il acceptait ce "désir de veiller", comme Il l’a dit Lui-même. Le lendemain, au matin du 28 août, avant et durant la sainte messe :

-          « Maintenant Je continue, mon Élisabeth, la conversation qui n’a pas eu lieu hier soir. Je te suis reconnaissant pour ton effort, mais maintenant prête bien attention et retiens bien ce que Je te dis »

Afin que les autres aussi puissent comprendre la conversation, premièrement je dois écrire ce qui se passait dans la famille. En un court laps de temps sont nés deux petits-enfants. Un, le 22 août, fête du Cœur Immaculé de Marie et l’autre, le 8 septembre (fête de la Nativité).

Et ainsi, pour mes petites forces, le travail se révéla excessif. J’ai senti que ça, je ne pouvais le supporter. Je suppliai le Seigneur que, dans sa bonté, il me donne des forces parce que, avec le peu de mes forces, je ne réussirai pas à aider mes deux brues. Le lendemain, quand je me réveillai, j’avais en moi une admirable fraîcheur, j’ai travaillé durant toute la journée, et je ne sentais aucune fatigue. Ça a duré environ deux semaines. Cette force extraordinaire, je m’en rendis compte, m’éloigna du Seigneur. Je pensais même que si ça continuait ainsi et si je continuais dans cette bonne forme physique, je pourrais même aller travailler. C’est ainsi qu’à cause des forces corporelles récupérées, j’entretenais de telles pensées. Alors, le Seigneur Jésus commença à converser avec moi :

-          « Maintenant tu vas comprendre encore mieux pourquoi tu es ainsi dépouillée de ta force physique. Tu vois, alors que tu étais faible, Je me servais de toutes tes forces. Maintenant que J’ai augmenté ta force, tu ne Me sers pas comme avant. Tes pensées sont éparses et tu me consacres moins de temps. De plus, Tu ne demeures plus près de Moi comme jusqu’à maintenant. Quant à la longueur du temps et à la force, ça me touche beaucoup moins. Il te reste seulement une couple de jours, et Je t’enlève la force que tu as reçue, ce que J’ai fait uniquement pour le bien de ta famille ... »

JEÛNE AU PAIN ET À L’EAU JUSQU’À CE QUE LA SAINTE CAUSE PARVIENNE AU SAINT- PÈRE

18 septembre 1965

Le Seigneur Jésus dit :

-          « Je veux te demander quelque chose de grandiose, mon Élisabeth. T’engages-tu à cela ? Jeûne au pain et à l’eau jusqu’à ce que la Sainte Cause parvienne au Saint Père. »

 Il répéta cette demande après quelques jours.

Cette demande me confondit énormément parce que j’ai pensé que je n’en serais pas capable par mes propres forces ... Cependant, il ne se produisit pas de doute angoissant en moi quant à savoir si c’était une demande et la volonté du Seigneur. Le feu de la charité me brûle, je veux seulement ce que veut le Seigneur, et ainsi je n’ai pas à avoir peur des tromperies du malin. La demande du Seigneur m’a laissée tout à fait consternée; je n’ai pu donner immédiatement une réponse affirmative. Il s’est passé en moi une chose qui n’est jamais arrivée dans ma vie jusqu’à maintenant : j’ai tourné en rond durant des jours devant une décision à prendre. En général, quand j’ai pensé faire quelque chose, je pense rapidement comment je pourrais le réaliser et je mets les mains à l’ouvrage. Mais ça dont il est question, ça n’est pas venu de ma pensée, et à entendre ces paroles, ma faiblesse de femme a réagi. De toutes mes forces je me suis opposée, sachant que par manque d’énergie et de volonté, je serais incapable de l’accomplir. J’ai lutté durant trois jours en mon for intérieur, puis le quatrième jour je l’ai accepté en pensée, et c’est seulement après les luttes ardues des 5e et 6e jours que je l’ai accepté de plein gré. Au septième jour mon cœur se remplit d’allégresse. Après la pleine acceptation de la volonté du Seigneur, je me suis rendue auprès de la sœur destinée à m’accompagner, et je lui ai rendu compte des choses qui se passaient en mon cœur. Elle s’apprêtait justement à aller chez mon confesseur. Je l’ai priée de lui demander la permission de pouvoir garder le jeûne. Au neuvième jour, en comptant depuis que le Seigneur me l’a demandé, j’ai reçu la réponse qu’il me défendait de faire le jeûne. Durant deux jours j’ai eu la tranquillité dans mon âme, mais le Seigneur Jésus a répété sa demande par ces paroles :

-          « Je maintiens ma demande et toi, il te faut la répéter tant et plus devant ton confesseur ».

Je me sentis toute mêlée et m’en remis devant le Seigneur Jésus à la défense de mon confesseur.

RÉPONSE NÉGATIVE DU PRÊTRE AU JEÛNE

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À la fin de septembre 1965, je me rendis chez mon confesseur à l’heure préalablement convenue et, en tremblant après les grandes difficultés, je lui répétai la demande du Seigneur. Mon confesseur répéta sa réponse négative et exposa devant moi l’absurdité d’une telle chose. Malgré cela, je recommençai à répéter la demande, parce que c’est ce qu’a demandé le Seigneur. Puis mon confesseur continuait en m’exposant pourquoi il considérait ça absurde : que lui ne peut qu’exercer les droits reçus de Dieu, mais il ne peut accéder à cela parce que ça serait contraire au 5e commandement ... Si le Seigneur Jésus lui manifeste à lui aussi sa demande, il ne s’opposerait pas ...et accorderait immédiatement la permission. Après être sortie de chez le Père confesseur, la souffrance que provoqua le refus en mon cœur cessa pour quelques heures. Puis les souffrances me revinrent avec une telle force que, pendant des jours, j’eus à peine la force de marcher. Quand je pensais à une chose reliée à la nourriture, la nausée me prenait. À l’heure du petit déjeuner et du diner ça cessait en moi parce que, à la demande du Seigneur Jésus, depuis des années je ne prends que du pain et de l’eau. C’est Lui qui me l’a demandé : Il avait dit de prendre d’autres aliments seulement au repas du midi, mais non pas pour le goût des mets mais seulement pour alimenter mon corps. Les lundis et les jeudis aussi je ne vis que de pain et d’eau, et les vendredis aussi, c’est seulement après 6 heures du soir que je prends d’autres aliments. Ainsi, ces jours-là, cesse en mon âme la souffrance que je sens quand je prends d’autres aliments aussi ... Je ne peux décrire la souffrance que je traverse depuis lors. Angoisse intérieure constante, répugnance et nausée se présentent en moi. Un jour, le Seigneur Jésus s’adressa à moi par ces mots :

-          « Tu vois, n’est-ce pas, combien Je t’aime ? Ton acharnement à faire le bien, c’est comme ça que Je le récompense : Je le convertis en bien de Mon Œuvre de Rédemption. J’ai besoin de tes sacrifices pour que tu serves ainsi sans cesse à donner impulsion à nos communications et à offrir réparation à mon Sacré Cœur offensé ! »

Il conversa encore longuement, et en insistant encore une fois sur sa demande, Il m’envoya de nouveau auprès de mon confesseur :

-          « Répète-lui ma demande. Ne crains pas ! Dis-lui : Je maintiens toujours ma demande tant que les demandes que Nous t’avons confiées ne parviendront pas au Saint Père. Informe ton confesseur que Je change tes souffrances selon ce qu’exigent ma Divine Sagesse et mon Œuvre de Rédemption. Que lui non plus n’ait pas peur. Abandonnez-vous à Moi !... Tu as besoin, Élisabeth, de patience et de persévérance. Chaque fois que Je t’envoie, va simplement, promptement, humblement ! Fais attention, parce que tu ne peux laisser de côté l’ordre de ton confesseur, pas même pour ma demande divine ! »

J’osai demander au Seigneur Jésus si cette demande de sa part n’était pas pour me mettre à l’épreuve. – - « Non! Parce que si ton confesseur n’avait pas laissé de côté ma demande, mais l’avait acceptée en s’abandonnant à Moi, alors ton acceptation de sacrifices pour coopérer avec Moi aurait atteint le résultat prévu en mes Plans divins. Je sais bien qu’il aurait reçu cette force d’impulsion, et que de toutes ses forces il aurait réussi à faire parvenir la Cause au Saint-Père. Parce que ton acceptation en sacrifice du jeûne strict l’aurait poussé sans cesse à prendre des mesures supplémentaires ».

IL ME PERMIT DE SENTIR LA TRANSSUBSTANTIATION DE SON TRÈS SAINT CORPS

17 octobre 1965

C’est arrivé durant l’élévation. Quand le prêtre prononça les paroles de la consécration, au même instant le Seigneur Jésus me permit de sentir d’une façon étonnante la transsubstantiation de son Très Saint Corps, et Il dit :

-          « J’ai fait ça pour toi et pour toutes les âmes. D’avoir pu sentir profondément en ton cœur ce moment sublime, c’est l’œuvre de grâces spéciales de mon amour divin ».

Plusieurs heures après, mon cœur palpitait encore de l’admirable expérience de la transsubstantiation. Tandis que le cœur me battait, je pensais : Quand les apôtres vivaient en corps et en âme, les moments du miracle de la transsubstantiation auprès du Seigneur Jésus, comment ont-ils pu le supporter ? Parce que moi, déjà même en ces quelques minutes, non, j’ai mal écrit, en ces quelques instants, j’ai senti comme si à l’instant même j’allais mourir. (L’élan d’amour vers Dieu est si fort que l’âme tend à se séparer du corps pour rejoindre Dieu) Et si le Seigneur Jésus n’avait pas atténué en moi l’extraordinaire effet de la transsubstantiation, je serais restée sans force, vu que même l’effet tardif était terrible à supporter.

NOVEMBRE, MOIS DES ÂMES SOUFFRANTES 1 - 2 novembre 1965

Le Seigneur Jésus m’inonda de souffrances extraordinaires qui de nuit s’intensifiaient plus encore, à tel point que je ne pouvais marcher que courbée. Et, ce qui n’était jamais arrivé de toute ma vie, la crainte de la mort me saisit. Avant d’aller me reposer, de toutes mes forces je me préparais à la mort comme si maintenant, à n’importe quel moment, j’allais devoir me présenter devant la sainte face de Dieu. Ces grandes souffrances, je les offris au Seigneur Jésus. Entre-temps, Lui se contenta de dire :

-          « N’en sois pas dégoûtée ! »

 Le lendemain, je me réveillai soulagée, et tout le long de la journée, ce soulagement allait en moi en augmentant. Quand soudainement, de nouveau parla le Seigneur Jésus :

-          « C’est vrai, mon âme, que tu crois que Je t’aime beaucoup ? Cette violente souffrance que tu as supportée, Je l’ai destinée en faveur des âmes souffrantes (au purgatoire). Et maintenant, Je te souris. »

En cet instant, j’ai senti comme si mon âme allait se séparer de mon corps, tandis que le Seigneur Jésus parla de nouveau :

-          « Dieu te sourît. Par mon Divin Sourire, tu vois, tu supportes plus facilement les grandes et violentes souffrances dont les âmes du purgatoire ont grande nécessité, parce que maintenant tu as pris part au travail en faveur de l’église souffrante. Souffre avec le sourire ! Que personne ne sache, que personne ne voit, que ceci reste notre secret à nous deux ! Cela, seul Dieu peut le concéder, et Je le donne seulement à ces âmes qui savent supporter avec le sourire les incessants sacrifices ».

LA CONTRITION DE NOS PÉCHÉS RACHÈTE LES ÂMES 27 novembre 1965

Le Seigneur Jésus me demanda de multiples fois :

-          « Ne retiens rien pour toi ! Il te faut faire en sorte que même la contrition de tes péchés produise des intérêts ici sur la terre, parce que cela, tu ne pourras le faire après la mort ! »

Puis, comme si j’étais baignée de lumière, mon âme se submergea en une félicité impossible à raconter. Après la sainte messe et aussi durant le jour, un sentiment de gratitude indicible se répandit en mon âme et ces paroles montèrent à mes lèvres : mon Seigneur, mon adorable Jésus ! Tu m’as donné la contrition de mes péchés afin que je participe à ton Œuvre de Rédemption ?... Et, en continuant à penser à sa divine Bonté, son amour désireux des âmes brûlait au fond de mon cœur d’un feu de plus en plus fort, et à sa flamme Il me permit de sentir qu’Il se sert même de la contrition de nos péchés pour la rédemption des âmes. Alors Il interrompit mes pensées :

-          « Le courant de mes grâces, puissant comme un fleuve en un précipice, agirait en vos âmes de façon ininterrompue et avec une intensité constante, si votre repentir, tout comme un fleuve puissant, se hâtait vers Moi et s’abandonnait à Moi ! »

EN QUOI CONSISTE SUIVRE L’EXEMPLE DES SAINTS ? 1er décembre 1965

Juste comme je méditais sur la manière d’imiter l’exemple des saints, le Seigneur Jésus se mit de nouveau à m’instruire :

-          « Tu vois, ma petite, maintenant c’est bien clair à tes yeux pourquoi à partir du début Je t’ai demandé de renoncer à toi-même. Je te l’ai demandé de nombreuses fois parce que tu ne peux participer à mon Œuvre de Rédemption que si entièrement et continuellement tu vis unie à Moi en tout temps. Je te répète maintenant ces paroles qu’il y a très longtemps tu Me retournais sous forme de prière : Ne ménage aucun effort, ma petite, ne connais aucune limite, ne te déconnecte jamais, même pas un seul instant, de mon Œuvre de Rédemption ! Parce que si tu le faisais, Je sentirais comme si avait diminué l’amour que tu ressens pour Moi. Et comme Je désire ardemment ton amour ! Ces paroles aujourd’hui aussi tu dois les garder continuellement présentes. C’est en cela que consiste suivre l’exemple des Saints. C’est sur cela que sont d’accord tous les coopérateurs à mon Œuvre de Rédemption, peu importe les circonstances qu’il leur a été donné de vivre. Je ne change pas, face à quiconque J’appelle à ma suite, cette condition de ma part : qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ! Maintenant, tu peux bien voir aussi qu’il n’y a aucun de mes saints que vous ne pouvez suivre. Que Je vous place en différentes circonstances, c’est certain, mais l’exigence est une et identique.

-          Puis votre exemple à imiter est le même : que vous renonciez à vous-mêmes et ne ménagiez aucune fatigue, ne connaissiez aucune limite et ne vous retiriez jamais, même pas pour un instant, de mon Œuvre de Rédemption, parce que si vous le faisiez, il Me faudrait sentir qu’a diminué votre amour pour Moi. N’est-ce pas, mon Élisabeth, qu’il est simple de venir à ma suite ? Je fais cela pour que personne ne se sente refusé et que personne ne considère ma demande comme inaccessible ».

J’ai réfléchi sur l’enseignement du Seigneur Jésus. Ses paroles simples imbibaient mon âme comme les gouttes silencieuses de pluie la terre aride. En priant, j’ai déposé dans mon cœur les paroles du Seigneur Jésus et je lui ai demandé : Mon adorable Jésus, fais que pas une seule goutte de tes paroles ne s’échappe de mon cœur et des cœurs de nous tous qui voulons suivre ton enseignement et ton Œuvre de Rédemption.

C’EST AINSI QUE TU DOIS M’INVITER À TA TABLE Décembre 1965

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Le second vendredi de décembre 1965, il faisait beau temps. Je faisais les travaux d’automne en retard dans le jardin. Entre-temps midi arriva. J’ai pensé ne pas interrompre mon travail, mais mettre mon pain dans la poche de mon tablier; tandis que je continuerais à travailler, je le consommerais. Le Seigneur Jésus intervint :

-          « Et alors, comment vas-tu réciter la bénédiction de la table, et comment M’inviteras-tu à être ton convive ? Dis-Moi : Si un hôte vient te voir, vas-tu lui offrir la nourriture de ta poche, et le recevras-tu en travaillant ? »

Ses paroles me laissèrent consternée. J’interrompis mon travail dans le jardin et tandis que je me lavai les mains, Il m’inonda de son Amour infini qui pardonne, et Il dit :

-          « Aujourd’hui spécialement Je veux t’honorer ».

Entre-temps je couvris la petite table de ma petite maison avec une nappe, blanche comme la neige, et sur un plat blanc j’ai mis du pain tranché; et la prière : "Viens, Jésus, sois notre convive ... " je ne la récitai pas debout mais à genoux. La présence du Seigneur Jésus pesait tellement sur moi que je ne pouvais bouger. Lui, pendant un moment, se tint debout devant moi et bénit mon pain. Puis Il m’aida à me lever de ma position agenouillée, et Il dit :

-          « C’est ainsi que tu dois M’inviter à ta table ! »

IL M’ENSEIGNA DE NOUVEAU - VOUS ÊTES LA LUMIÈRE DU MONDE 17 décembre 1965

Après la sainte communion, Il m’instruisit de nouveau et inonda mon âme de sa clarté divine. Je décrirai quelques unes de ses paroles qu’Il m’adressa :

-          « Ma clarté te pénètre et t’entoure. Toi, par mon intermédiaire, tu éclaires dans l’avent obscur ces âmes qui M’attendent encore : Les sacrifices de ta vie, unis à mes Mérites, seront clarté pour eux aussi. J’ai dit : "Vous êtes la lumière du monde" à ceux que J’inonde de la lumière spéciale de ma grâce. Vous aurez à étendre la clarté sur les taches obscures de la terre qui sont à l’ombre du péché, pour que ma clarté divine attire au vrai chemin les âmes qui marchent à tâtons dans l’ombre du péché et de la mort ».

Aujourd’hui toute la journée j’ai médité sur les paroles du Seigneur Jésus, et je m’arrêtai à penser spécialement en celles-ci ... "Les sacrifices de ta vie, unis à mes Mérites, seront clarté pour eux aussi" : O mon adorable Jésus ! Moi, petite graine de poussière ! Ce n’est que la clarté que j’ai reçue de Toi qui resplendit de moi aussi ! Oh, que Tu es infiniment bon! Et qu’incommensurablement grande sera cette lumière, qui ne s’éteint pas depuis le commencement du monde jusqu’à sa fin, mais qui s’irradie sur nous de façon ininterrompue ! Et je pensais que, alors que je ne voyais pas avec clarté la flamme de cette lumière qui brûlait vers moi, il y avait apathie et négligence en mon cœur. Je te demande en suppliant, mon adorable Jésus : pardonne-moi mes péchés et mon indifférence par laquelle moi aussi je T’ai offensé, et répands ta charité qui pardonne sur tous ceux pour qui je joins mes petits sacrifices à tes mérites infinis. Récompense le brûlant désir de mon cœur pour le salut des âmes par la splendeur de ta Clarté, afin que ces âmes aussi, en qui ta lumière n’a pas encore pénétrée, sentent et voient ton désir ».

1966 QU’IMMENSE EST LE POUVOIR DU REPENTIR 3 janvier 1966

Tôt ce matin-là, une profonde contrition de mes péchés a envahi mon cœur. Et tandis que j’allais à l’adoration du matin et à la sainte messe qui la suivait, durant tout le parcours, Lui me parlait. Je n’ai pu écrire que ces quelques mots, qui laissèrent une trace vive en mon cœur tandis que je continuais à ressentir la douleur de mes péchés :

-          «Tu vois, ma bien-aimée, quel immense pouvoir est le repentir ! Vous pouvez désarmer la Puissance de Dieu, avec laquelle Il s’apprête à châtier. Écoute, mon Élisabeth, toi et tous ceux qui réparez pour les autres, vous obligez ma Main levée pour châtier … à pardonner. J’ai tendu devant mon Père Céleste mes Mains clouées sur la Croix afin qu’elles vous défendent et vous sauvent de la damnation éternelle. »

 

SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

8 mars 2019

Ta Dignité de Mère 1965 : première partie

1965 DOUTES 1e janvier 1965

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Au Jour de l’an 1965, la Sainte Vierge parla ainsi :

-          « Par l’effusion de ma Flamme d’Amour, je couronnerai de succès le Saint Concile »

Depuis le milieu de janvier, je vis au milieu d’une grande sécheresse et d’une grande obscurité spirituelle. En ma solitude, l’idée que ma vie jusqu’à maintenant est pure imagination et pur mensonge me domine de plus en plus. J’ai tâché d’éloigner cette idée de moi de toutes mes forces. Mais, plus je m’y efforçais, plus je tombais sous son pouvoir. Cette angoisse spirituelle au milieu d’une grande solitude, des pensées confuses la grevaient de constants doutes contre la foi. J’ai essayé de toutes mes forces de garder mon équilibre spirituel, qui était déjà très diminué, et en ma faiblesse mes pensées confuses me démontraient que tout était mauvais. Cette insécurité allait croissant et soulevait des vagues en mon âme. Puis un violent désespoir m’obligea à liquider radicalement mes continuels mensonges, parce que si je ne fais pas ça, je me damne. Cette pensée me fit chanceler : Je ne veux pas pécher ! J’arrache de mon cœur, une fois pour toutes, mes imaginations mensongères, je romps avec tout ce qui est relié à mes mensonges. Je ne veux pas fréquenter des personnes qui me connaissent. Je ne fréquenterai plus la sœur qui m’a été assignée. Je n’irai plus voir mon confesseur non plus; j’ai continuellement la sensation qu’il est faible avec moi et qu’il m’abandonne à mes imaginations mensongères. Je n’osai plus continuer d’écrire les paroles du Seigneur Jésus, parce que je sentais continuellement en moi que ce n’était plus que pure invention de ma part, que j’écrivais sous l’impulsion de la suffisance et de l’orgueil. Je me débattais en des tourments extraordinairement grands. Et quand je cessai de les écrire, une nouvelle crainte s’est saisie de moi, celle de ne pas obéir à la demande du Seigneur Jésus. En me débattant parmi ces tourments, je pouvais à peine encore prier. En mes ténèbres spirituelles, j’abandonnai la lutte pour quelque temps, quand j’entendis la voix du Seigneur Jésus :

-          «Aujourd’hui, tu ne M’as pas encore adressé un seul mot ».

À ces mots, je sursautai, mais ce n’était pas clair en mon cœur s’il s’agissait de paroles du Seigneur Jésus ou si c’était les dernières vibrations de mes mensonges. À la minute suivante, je sentis le sanglot de la Sainte Vierge en mon cœur. Mais je le pris comme si mon imagination me tentait par des souvenirs du temps passé. Je continuais à m’efforcer de me libérer de ces illusions trompeuses de ma vie, qui me paraissaient avoir déjà atteint leur point le plus élevé. Je vis en un monde spirituel terrible, mais en ce moment je fais encore un ultime effort pour me libérer définitivement de tant de mensonges confus ... J’ai tenté de faire ça plusieurs fois déjà, mais ma faible volonté m’a toujours abandonnée et, alors, tout recommençait de nouveau, ou plutôt, la situation antérieure continuait en empirant. C’est en vain que j’ai demandé à Monseigneur, au Père X et au Père D aussi, de me délivrer des esprits malins. Aucun d’eux ne l’a fait. Ils me rassuraient en disant d’attendre que se clarifie en moi la volonté de Dieu. Pour moi, ces paroles manquaient de force, et je continuais avec mes mensonges. C’est en vain que je demandai aussi à mon confesseur d’être sévère avec moi, parce que j’avais la sensation que lui, par délicatesse, ne parlait pas de mes fautes graves. J’ai dû livrer des luttes terribles. Mes confessions non plus ne me procurèrent pas de soulagement, parce que je pensais qu’il ne prêtait pas attention à mes mensonges. Il y eut un temps où l’inquiétude torturait tellement mon âme, que je n’osais plus aller communier.

-          « Père, ne vous fiez pas à moi parce que je suis une hypocrite, une menteuse, et la multitude de mes péchés m’empêche de recevoir la sainte communion. Vous rappelez-vous, mon Père, ce que vous m’avez dit ? Que je continue, tout simplement, à la recevoir, parce que vous preniez sur vous la responsabilité de ma faute. Moi, c’est uniquement en obéissant à votre ordre que j’osai le faire. Par la suite, pour une courte période de temps, je réussis à avoir la paix, mais ça changeait tout le temps en mon cœur. Je ne supporte plus cette lutte-là. Quand je me suis confessée la dernière fois, vous m’avez encouragée à parler et à soulager mon âme. Mais je n’ai pas pu vous raconter les choses qui se produisaient en mon cœur. Fréquemment et soudainement, je sentais une inhibition en moi, et aussi que vous êtes une personne de bonne foi ... Le mieux serait que je ne continue pas à vous tromper avec mes interminables mensonges, parce que non seulement ce sera moi qui me damnerait mais vous aussi. Quel terrible tourment que celui-là ! Je ne peux le supporter ! Jusqu’à maintenant, c’est vous qui m’avez guidé dans toutes mes pensées et dans tous mes gestes, qui m’avez encouragée à accepter chaque sacrifice pour la sainte cause. Mais que cette cause existe ainsi en réalité, et qu’elle ne vient pas de moi, quiconque sait répondre sait ça. Moi-même, je n’en suis pas sûre. Que ça ne vient pas du diable, Monseigneur me l’a déjà dit, le Père X et le Père D, mon père aussi m’a rassurée. Une fois, Satan s’est même jeté sur moi : -« Ça ne vient pas de moi, ni de Dieu non plus. Ça provient uniquement de toi ! »

-          Mon Seigneur, pardonne mes péchés ! Je ne supporte pas de me leurrer plus longtemps, je veux définitivement trouver la tranquillité. Je vois que ce que j’ai fait n’a aucun sens, et je ne m’explique pas pourquoi c’est seulement depuis ce temps-là que je souffre. Comme ça vient du péché, ça ne peut être méritoire. Libère-moi, libère-moi de ce terrible tourment ! Voilà mon unique prière que j’élève au Ciel. Seule la mort ! Oh! Heureuse mort !... Ce sera pour moi le salut qui me libérera des tourments infernaux supportés sur la terre.

-          Et je supporte ça depuis déjà plusieurs années ! Oh, heureuse mort ! Je m’abandonne à la Miséricorde de Dieu. S’Il m’enlève la vie, et si le bon Dieu m’oublie parmi les âmes du purgatoire, quand bien même ce serait jusqu’au jour du Jugement, je l’accepterais avec joie, parce que je sais que là, aussi longtemps que ça durera, je n’aurai plus d’occasion de pécher. Avec la mort cesseront mes pensées confuses et mes mensonges, et comme ça je n’offenserais plus Dieu. Quand j’entendis en mon cœur à quel jour j’allais mourir et à quel jour je serais parmi les bienheureux, j’ai senti une profonde gratitude en mon cœur. Ce sera un délice inimaginable pour moi que de me libérer de la terre. Jusqu’à ce que ça arrive, j’irai à un nouveau confesseur, devant lequel je ne mentionnerai pas les imaginations coupables qui ont pris place en mon cœur. En les laissant de côté, je veux me libérer de mes péchés, parce que mes confessions antérieures, je le sens ainsi, étaient pleines de simulations. Ça cause en mon âme une inquiétude déchirante. Je ne veux pas retourner à mon précédent confesseur parce que les blessures causées par les mensonges du passé se rouvriraient, et ça ferait vaciller ma ferme détermination et troublerait la paix de mon âme. Je vis des tourments terribles … »

AYEZ CONFIANCE EN MOI 7 janvier 1965

Le Seigneur Jésus dit :

-          « Ne te creuse pas la tête pour savoir qui sera ce fort qui mettra en marche nos communications ! Moi, de la force, Je n’en ai pas besoin. Je choisis les âmes humbles et sacrifiées. L’important est qu’elles viennent à Moi avec confiance. Ayez confiance en Moi ! Je répète, c’est par ça que vous pouvez vous incorporer pleinement à mon entourage ».

L’EFFET DE GRÂCE ATTEINT L’ÂME PAR LA CONFESSION 11 janvier 1965

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Je suis allée me confesser. Durant deux ou trois jours je me trouvais si soulagée, non, ça, je ne dois pas l’écrire de cette façon parce que cette légèreté me détacha de la terre, et durant des jours je passai le temps en une félicité transportée. Ma félicité était si grande que j’eus la sensation de ne pas pouvoir la contenir en dedans de moi. Ces jours-là, je me rendis au carmel, et j’y demeurai pendant quelques heures. J’aurais tant voulu que tous sentent avec moi cette extase ! J’ai à peine réussi à la contenir en moi. Interrompant mon travail, je passai et baisai sur le front la sœur assignée pour m’accompagner. Le Seigneur Jésus permit que la sœur aussi sente l’effet merveilleux de la grâce qui habitait à l’intérieur de mon cœur. Le Seigneur Jésus dit :

-          « L’Œil de Dieu repose sur toi. »

FÉLICITÉ QUE DONNE LE SACREMENT DE LA CONFESSION 15 janvier 1965

-          « Ton âme, ma petite, est un récepteur de mes Paroles divines. Ne tremble pas ! C’est comme ça, même si tu t’en sens indigne. Tu sais bien que Je me sers de ta petitesse, de ton ignorance et de ton humilité pour cette fin, l’accent étant surtout sur la dernière des trois, (l’humilité) ».

SATAN, AVEUGLÉ, NE PEUT INDUIRE AU PÉCHÉ 4 février 1965

Ce matin, je me suis réveillée soulagée. Le Seigneur Jésus dit :

-          « La Paix soit avec toi ! »

Je n’ai pas pu ne pas accepter en mon cœur cette parole. Aux paroles du Seigneur Jésus, la paix désirée entra en mon cœur. Cette paix me donna une force particulière. Le Seigneur Jésus parla de nouveau :

-          «Tu as beaucoup souffert, ma petite ? Satan, privé de la lumière de ses yeux, n’a pu t’induire à aucun péché. Une fureur sauvage s’est emparée de lui quand il a su que c’est toi qui dois transmettre ma Sainte Volonté, et c’est pourquoi il a voulu la sortir à grands coups de ta tête ... C’est un mérite de tes souffrances, que ma divine Clarté illumine l’origine divine des "faits démontrés" dans les âmes des appelés à transmettre la Cause. Il sera grand le camp des opposants, et il te faut encore souffrir beaucoup pour que la Cause parvienne à triompher. Rends compte de l’état de ton âme à ton confesseur ... »

VA, IL TE FAUT APPORTER DU PAIN POUR TA FAMILLE 14 février 1965

Durant l’adoration, le Seigneur Jésus attira mon attention :

-          « Va, il te faut apporter du pain pour ta famille ! »

J’avais oublié ça complètement. Avec une profonde gratitude je Le remerciai de prêter attention à des choses aussi terre à terre.

En chemin, je continuai à L’adorer. En entrant dans la boulangerie, je me suis rappelée qu’aujourd’hui c’est samedi, et à ma question : Avez-vous encore du pain ? – Non ! Fut la réponse. Je m’étonnai : Alors, qu’est-ce qui va arriver ? Et au moment où j’allais sortir, j’entends qu’on m’appelle, on me dit qu’ils ont réservé un pain mais celui-là pour qui ils l’ont gardé n’est pas venu le retirer. Tout de suite, j’ai dit : Mon adorable Jésus ! Et Lui : « Celui-là, c’est Moi ! Tu vois ? Le temps que tu passes avec Moi ne doit pas porter préjudice à ta famille ! » Puis, nous cheminons ensemble silencieusement. Je m’exprime ainsi parce que Lui m’a inondé de sa Présence et moi, submergée en Lui, je continuais à L’adorer.

25 mars 1965

Le Seigneur Jésus me demanda :

-          « Tends toutes tes forces ! Voilà ce qui Me plaît le plus en toi. L’arc aussi, plus on le tend, plus sûrement on peut atteindre la cible avec lui. Toi aussi il te faut ainsi tendre ta force de volonté et, grâce à cela, la flèche ne se dévie pas de la direction qui n’est rien d’autre que le Ciel ».

ME VOICI AUPRÈS DE TOI – DIT JÉSUS 7 avril 1965

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En conversant avec la sœur désignée pour m’accompagner, je lui mentionnai que le Seigneur Jésus me traite comme s’Il m’avait oubliée, et que moi en ces moments-là je le sens si loin de moi. Ce même jour, alors qu’à la maison je m’occupais de mes petits-enfants, au fond de mon cœur j’adorais et réparais le Seigneur Jésus.

Mes paroles que je Lui adressais, je les sentais comme si elles s’étaient envolées à des hauteurs infinies. Alors Il me surprit :

-          « Pourquoi penses-tu que Je suis loin, dans les hauteurs, au-dessus de toi ? Me voici debout en ce moment même près de toi … »

Tandis que le Seigneur Jésus conversait, mon cœur capta à travers des ondes des sentiments particuliers, comme la Sainte Vierge avec son amour étonnamment séduisant le dit au Seigneur Jésus : S.V.- "Elle est ma préférée aussi !" Et Ils me permirent de comprendre qu’il s’agissait de moi. La Sainte Vierge se fondait tellement dans l’amour de la Sainte Trinité que c’est à peine si j’ai pu la distinguer en mon cœur. Je m’en étonnai beaucoup et à mon étonnement, le Seigneur Jésus me permit de me submerger en des choses étonnamment hors de l’ordinaire. Il dit :

-          « Ce n’est pas une extase, ce n’en est qu’une espèce; c’est pourquoi tu peux la supporter avec tes forces physiques ».

Entre-temps, Il m’initia à des réalités célestes que jusqu’à maintenant j’ignorais. Ces réalités-là, je ne peux les exprimer par des mots … Le lendemain, le Seigneur Jésus m’en parla aussi durant la sainte messe. Sur ces choses-là, je suis incapable d’écrire …

QUAND TU PRIERAS POUR QUELQU’UN, JAMAIS TU NE SERAS REPOUSSÉE 12 avril 1965

 Le Lundi Saint, le Seigneur Jésus m’inonda de ses plaintes : ma famille aussi augmente Sa douleur …

-          « Vois-tu ma Main qui mendie de l’aide, ma toute petite sœur ? Beaucoup détournent leur regard pour ne pas sentir le triste regard de mes Yeux. Tu peux le voir, c’est Moi qui M’approche d’eux. Mais eux continuent à avancer obstinément sur le chemin des ténèbres. C’est pourquoi Ma Mère a demandé que s’allume sur la terre sa Flamme d’Amour, qui illumine l’intérieur des âmes. C’est pour cela qu’Elle demande les gouttes d’huile de vos sacrifices. Je te dis et te promets par ma Divine Parole que quand tu prieras pour quelqu’un, jamais tu ne seras repoussée, parce que les gouttes d’huile de tes sacrifices tombent non seulement dans les lampes des âmes mais aussi dans Mes Plaies brûlantes de fièvre et agissent en elles comme un baume rafraîchissant. Mon Élisabeth, l’Homme-Dieu te dit merci pour cela. Ne t’esquive pas, Je dois faire ça parce que Je suis Homme aussi et Je partage vos sentiments, et quand vous faites des sacrifices pour mon Œuvre de Rédemption, vous faites en sorte que Je sois en dette avec vous. Je pourrais le décrire de cette manière aussi : Vous M’achetez avec vos faveurs ! »

Une félicité débordante Me remplit ! En terminant ses paroles, Il me permit de sentir moi aussi en mon cœur ce que Lui sent, vu notre amour compatissant.

LE SEIGNEUR ME PERMET DE SOUFFRIR POUR LES AUTRES Mai 1965

Je suis allée chez le médecin. Après avoir effectué le premier examen, le médecin dit qu’il ne peut constater aucune maladie. Il dit que les souffrances comme celles dont je me plains ne procèdent pas de maladie, mais que je prends à ma charge la souffrance des autres. Je n’ai pas de problème avec mes nerfs. Ils sont complètement en ordre.

Mais, afin que l’examen soit complet, il m’envoya pour les examens de laboratoire et, une fois ceux-ci accomplis, une semaine plus tard, je retournai pour le résultat. Après les avoir étudiés, le médecin constata une très petite anémie qui est tout à fait insignifiante. Et comme cette fois non plus il ne détecta aucune maladie, il dit qu’il ne prescrirait aucun médicament. Il recommanda un bain thermal d’eau tiède, mais cela aussi quand le temps sera plus chaud. Et de nouveau il me donna comme unique explication que je me charge de la souffrance des autres. Que mon système nerveux est exceptionnellement sensible et réagit à tout de façon exceptionnelle, et c’est ça qui provoque en moi les nombreuses souffrances; à ce sujet, je n’ai pas pu exprimer une autre opinion. Ce médecin ne me connaissait pas et n’avait connaissance d’aucune des circonstances de ma vie... On peut imaginer que mes enfants, qui savaient que j’évoquais sans cesse mon mauvais état de santé et ma faiblesse continuelle, attendaient avec un extraordinaire intérêt le résultat de l’examen. Ils apprirent avec grande surprise que, selon le diagnostic du médecin, je ne souffre d’aucune maladie. Ils trouvèrent cela très bizarre. Et je continuai à souffrir comme avant ...

ESPRIT DE FORCE 15 mai 1965

Le Seigneur Jésus me permit d’entendre son soupir le plus doux, qui me paraissait venir de très loin. Le Seigneur Jésus par son soupir laissa entrer en mon cœur une faible lumière, et elle illumina la valeur de ma souffrance. Et tandis que ce soupir, perçu comme venu de loin, traversa mon cœur, j’ai senti agir intensément en mon cœur l’Esprit de Force. Tandis que ça se passait, ont cessé en mon cœur les phantasmes torturants de l’incertitude, qui m’avaient quasiment-quasiment exténuée.

Puis le Seigneur Jésus dit encore :

-          « Ne vacille pas, ma chérie, en cet état désespérant où J’ai mis ton âme tout à l’heure ! »

 Et à entendre la voix du Seigneur en mon cœur, immédiatement j’ai eu recours à ses paroles :

-          « Mon Jésus, que je suis heureuse que Tu m’ais parlé ! Ne me lâche pas ! C’est Toi qui sais ce qui convient le mieux, vu que c’est Toi qui donnes la souffrance ».

Lui dit silencieusement :

-          « Maintenant il te faut supporter cette souffrance et cette obscurité que sentaient mes disciples après ma mort. Mais, tout comme J’envoyai sur eux l’Esprit Saint, Je L’enverrai sur ceux aussi pour qui il te faut souffrir. N’est-ce pas que maintenant au milieu des souffrances, tu comprends bien ce que tu ne comprenais pas ? Ce miracle est la venue répétée de l’Esprit Saint que beaucoup attendent, et la lumière de sa grâce en se répandant pénétrera toute la terre ».

Quand le Seigneur Jésus termina de parler, la force illuminatrice de ses paroles disparût instantanément de mon cœur. Encore une fois la souffrance obscure prit possession de mon cœur.

JE N’AUGMENTERAI PLUS TES SOUFFRANCES 20 mai 1965

À la sainte messe de l’avant-midi, avant la sainte communion, le Seigneur Jésus daigna m’adresser ses paroles :

-          « Sois très forte ! Je ne te donnerai pas davantage de souffrances. »

En entendant ces paroles, je restai étonnée. Je ne recevrai plus de souffrance ? O mon Jésus adoré, est-ce que ça signifie que Tu me retires ton amour ? Ça m’attriste encore plus. Et tristement je me plaignis devant le Seigneur Jésus : la souffrance pour moi, c’est quand je n’ai pas de souffrance.

Et à présent, comment puis-je me tenir devant Toi ? Ton amour, fondu en un seul avec les souffrances, dominait mon cœur, et maintenant que ça ne va plus le dominer, que vais-je devenir ? Mon cœur s’alourdit et je demandai au Seigneur :

-          « Mon adorable Jésus, pourquoi me traites-Tu ainsi ? Je ne mérite pas les souffrances ? Ou je ne suis pas assez forte pour les supporter ? »

Pendant encore un long moment, je me plaignis au Seigneur Jésus. Lui dit de nouveau :

-          « Je vois que tu ne M’as pas compris. Je t’ai donné jusqu’à maintenant autant de souffrances que tes forces humaines ont pu en supporter. Désormais, Je ne vais plus les augmenter. Pour toi la mesure est déjà comblée. On n’entre plus gros comme un cheveu en ton corps ou en ton cœur (c’est plein à craquer). Je répète, persévère et sois tranquille, tu es le vase rempli à raz bord des souffrances reçues. Puis, Je ne vais pas diminuer mon amour, mais Je n’augmenterai pas non plus tes souffrances. Je t’ai déjà dit que Je ne te ménagerai pas, il te faut souffrir jusqu’à ton dernier soupir. Et parce que tu as pris part à mon Œuvre de Rédemption avec tant d’enthousiasme, Je te garde en mon amour. La paix soit avec toi, mon Élisabeth ! Ma paix, personne ne peut la donner sauf Moi. Moi qui t’ai appelée parmi les ouvriers de la Rédemption, maintenant Je t’appelle parmi ceux qui ont reçu la récompense ».

APRÈS TA MORT TA PLACE SERA AUPRÈS DE MOI 30 mai 1965

La Sainte Vierge dit :

-          « Après ta mort, ma petite, ta place sera auprès de Moi. Et tes gouttes d’huile recueillies sur la terre, que par ta vie sacrifiée mon Divin Fils unit à ses mérites, retomberont dans les lampes éteintes des âmes et vont s’allumer par ma Flamme d’Amour et, à la lumière de celle-ci, trouveront le chemin qui conduit au salut.

-          Ces gouttes d’huile vont tomber aussi sur les âmes qui n’ont pas de lampe. Et elles aussi sentiront la cause de cela et parviendront à mon Divin Fils. Puis, tu auras du travail même au Ciel, et tu poursuivras ta participation à mon Œuvre de Salut après ta mort aussi. »

IMPUISSANCE DE SATAN 4 juin 1965

Il arriva quelque chose de très intéressant. Juste en allant hier soir à ma petite maison, en chemin il me fallut écouter les gémissements amers et les reproches de Satan. Il se lamentait de ce que, depuis déjà longtemps, il soupçonnait qu’il allait traverser de très graves embarras en relation avec ma personne. C’est pourquoi donc, depuis ce temps-là, il s’arrangea pour me garder continuellement à vue. Et il continuait en se lamentant que malgré cela, j’ai réussi à m’échapper toujours de ses griffes; même quand il employa à fond tous les moyens, cependant, il fut dérouté. Jusqu’à ce que j’arrive à ma petite habitation, qui est au fond du jardin, il est venu avec moi, ou pour mieux dire, il venait furtivement parce que, comme il est aveugle, il est impuissant. Mais il y eut un moment où je dus sentir ses yeux étincelants de haine et de vengeance, qui à ce moment-là remplirent tout mon être de crainte.

ATTAQUES RENOUVELÉES DU MALIN 5 juin 1965

En mon cœur, il y a un continuel et grand désir de Dieu. En me conformant à sa Sainte Volonté, j’acceptai, s’il le fallait, de vivre, de mourir ou de souffrir. Tout cela me remplit d’une telle félicité que pour l’exprimer, il n’y a ni lettre ni mot.

Mon âme frémissait de bonheur mais, le lendemain matin, il ne restait plus rien de cela, et l’attaque du malin me tomba dessus encore une fois. Jamais jusqu’à maintenant j’ai utilisé ce mot, mais je suis bien obligé d’écrire que le supplice des souffrances me déchirait le cœur. Je décris en quelques mots les attaques du malin par lesquelles il a voulu me faire tomber :

-          « Ça n’a pas de sens que tu considères comme vraie tes niaiseries inventées. Cette grande désillusion t’a vraiment consternée et t’a fait prendre conscience que tout ça est pure invention de ta part. Reconnais-le, et corrige ça ! Continuer ce genre de vie est contraire à ta dignité humaine aussi; tu commets un péché en faisant ça. Tu vois bien, même ton Adoré t’a abandonnée; ne te considère pas digne ni de la vie ni de la mort. La seule chose qui est sûre, c’est la damnation, pour toi et pour tous ceux qui sont d’accord avec toi. Oui, c’est uniquement toi qui es responsable d’eux parce que tu les incites au mal par tes continuels mensonges ».

Il m’a attaqué avec une si grande impétuosité que j’ai perdu immédiatement la sécurité de l’âme. Cette lutte dura plusieurs jours. En cette incertitude, mon unique prière était l’oraison dominicale. J’ai demandé au Père Céleste d’accepter mon âme et mon corps. Je veux Le servir avec tout mon esprit et que s’accomplisse en moi pleinement par son intermédiaire sa Sainte Volonté. Voilà tout mon désir. Je Lui ai demandé de me pardonner tous mes péchés par les mérites de Notre-Seigneur Jésus.

LA LUTTE DE TON ÂME FAISAIT MES DÉLICES 9 juin 1965

Lourdes

En soirée, je me retirai donc pour me reposer. À cause de la faiblesse et de la fatigue je ne pouvais quasiment pas penser. Tout à fait à l’improviste, le Seigneur Jésus me surprit par ses paroles et commença à converser. Jamais de ma vie ses paroles m’ont si touchée en mon for intérieur comme maintenant. Je les entendis d’un cœur tremblant et dans un pieux recueillement. La fatigue cessa en moi, et se dissipa aussi l’obscurité de mon âme.

Même alors, ce n’est qu’avec difficulté que je réussis à comprendre le sens de ses paroles. Les jours précédents, une noirceur aveuglante m’enveloppait. Chaque instant était pour moi un tourment non seulement corporel mais, surtout spirituel. Le Seigneur :

-          « La lutte de ton âme faisait mes délices. C’est ma plus grande joie lorsque vous livrez une bataille continuelle contre le prince des ténèbres. Celui qui le fait a son salut assuré. J’ai dissous, ma chérie, les ténèbres des jours passés en ton âme … »

DÉLICES DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉVICTIME BRÛLANTE D’AMOUR 10 juin 1965

Au matin, dès le réveil, le Seigneur Jésus parla ... et louangea. Avant la sainte messe, chaque matin, j’ai l’habitude d’adorer une heure dans l’église. Durant ce temps, de nouveau le Seigneur Jésus parla :

-          «Sens la clarté de mon regard pénétrant, sans laquelle tu ne peux comprendre ma Divine Parole, et par laquelle Je te donne maintenant une force spéciale. Je t’ai déjà dit que ta souffrance, Je ne l’augmenterai plus, mais Je ne la diminuerai pas non plus. Je changerai les formes sous lesquelles elles vont t’atteindre. Que ta mort ne soit pas survenue, c’est aussi une forme de ces souffrances. Je t’avoue avec joie que ton renoncement à vivre M’a beaucoup plu. Ça ne reste pas stérile ni pour toi ni pour ceux pour qui tu l’as offert. Et maintenant Je désire autre chose de toi : par tes souffrances tu t’es convertie en victime brûlante d’amour en qui se complaît la Très Sainte Trinité … Tu n’as pas à craindre que quoi que ce soit, même pour un instant, te sépare de Nous. Le Ciel est ouvert pour toi. Naturellement, ça ne signifie pas que cesseront les tourments de la terre, c’est pourquoi aussi il y eut en ton âme la noirceur.

-          J’ai mis ton âme et ton corps sous la pleine domination du prince des ténèbres, pour qu’il fasse de toi ce qu’il veut. Qu’il profite de chaque opportunité et te mette à l’épreuve. J’ai mis à sa disposition tous les instruments pour te faire tomber, afin qu‘il voit à qui il a affaire : à une âme dont la très Sainte Trinité a pris possession. Il lui fallut reconnaître qu’une telle âme sait vivre, mourir et souffrir et se conforme pleinement à ma Sainte Divine Volonté. Peut-il exister pour toi une plus grande récompense que de reposer dans les bras du Père Céleste et de te remplir de la Très Sainte Trinité ? C’est pourquoi Je dis : tu es victime brûlante d’amour ».

Ce matin, tandis que le Seigneur Jésus parlait, le sentiment de la présence de Dieu se répandit en moi, semblable à un fleuve qui déborde. Je n’ai rien vu, je l’ai senti seulement. Cette présence divine me confirma en mon cœur que je ne suis pas trompée par ma propre imagination ... Le Seigneur Jésus dit entre-temps :

-          « Ton sacrifice brûlant d’amour conduira les âmes à la connaissance et à l’amour de Dieu. Voilà mon délice. C’est pourquoi Je te garde encore sur la terre afin que tu sois victime brûlante d’amour, que Je regarde avec joie de mes Yeux Divins ».

Après cela, il y eut silence et tranquillité en mon âme, mais seulement pour quelques jours.

UNE LUTTE DÉSESPÉRANTE D’ÉLISABETH 18 juin 1965

En matinée, tandis que j’écoutais la sainte messe, une grande inquiétude s’empara de nouveau de mon âme. Une lutte désespérante survint en moi : Ces arguments ne sont rien que des contre arguments inventés par mes mensonges, avec lesquels je m’aveugle moi-même. Pas une seule parole n’est vraie dans tout ça, c’est pour ça que les péchés ont tellement augmenté en mon cœur que je ne peux m’approcher de la sainte communion. En mes angoisses, la même conclusion: il me faut en finir, et je dois détruire tous mes mensonges. C’est pourquoi je me proposai de ne plus écrire un seul mot. Dès lors, plusieurs fois j’entendis cela en mon cœur mais je ne l’ai pas écrit; mais j’essayai plutôt d’éloigner de mon esprit l’idée de tout laisser définitivement ... Ce tourment est tel que jamais j’ai senti rien de semblable en toute ma vie ... Quelle vie terrible ! Vivre en étant continuellement consciente d’offenser Dieu, et que Lui ne désire pas venir à moi. De cette manière, Il me donne à entendre que notre union indigne le fait souffrir, et comme Il est dégoûté de moi à cause de mes péchés. En ce grand tourment spirituel, il n’y a pas à se surprendre si maintenant la seule chose que je désire encore, c’est de mourir, parce qu’alors je serai libérée de ces continuels mensonges, avec lesquels j’ai confondu même mes confesseurs ... Ma vie n’a aucun sens, vivre ainsi sans Dieu. Ça fait déjà la seconde semaine que je n’assiste pas à la sainte messe, excepté celle du dimanche, parce qu’elle est obligatoire. J’alimente mon âme uniquement par la communion spirituelle. Tout est obscur et sans but devant moi. La vie est assez étrange pour moi: Comment puis-je vivre pour Dieu ... sans Dieu ? Ça ne marche pas du tout !

Je vous en prie, ma sœur, allez chez le Père G, et parlez-lui pour moi. Après cela, que dois-je faire ? Moi, de mon côté, je suis pleinement convaincue que le Saint Père serait le seul qui, après avoir examiné ma cause, pourrait me rassurer. Parce que, s’il trouvait que ce n’est pas vrai, il me donnerait l’absolution pour mon imbroglio de mensonges. Je voudrais que, comme moi, vous vous convainquiez de ma très grave situation et qu’en toute bonne volonté vous m’aidiez. Moi, avec le peu de forces qui me restent, je me rendrai auprès du Saint Père, si étrange que ça vous paraisse. Je vaincrai toutes les difficultés, parce que je ne peux continuer à vivre sans rien faire au milieu de ce cruel et atroce remord spirituel. Peu importe si vous n’êtes pas disposés à me donner aucune recommandation, moi, malgré ça, je vais tout faire pour récupérer la tranquillité perdue de mon âme ... Cette incertitude et cet abandon est la raison pour laquelle je me décide à une telle chose. Une chose ou l’autre ! Mais je ne continuerai pas plus longtemps cette vie-là ! Parce que, ou je suis folle et menteuse, ou c’est vrai ce qui se passe en moi. Et si c’est vrai, je ne peux continuer à regarder, les bras croisés, la perte des âmes. L’affaire d’aveugler Satan ne peut pas me faire peur : quel que soit le sacrifice que ça exige de moi, je dois le faire ...

L’OBÉISSANCE TRIOMPHE DU MALIN 2 - 3 juillet 1965

J’étais à la table en train de déjeuner, quand la voix du Seigneur illumina mon cœur comme un rayon :

-          « Te rappelles-tu de ce qu’a dit ton confesseur à ta dernière confession ? Si tu te retrouvais dans l’embarras, va le voir ou fais-le venir ! »

À ce moment-là, je rassemblai toutes mes forces et je suis allée téléphoner ... Je reçus une réponse encourageante et favorable. Le 3 juillet, durant la nuit, je ne pouvais quasiment pas dormir. Comme on a l’habitude de dire : j’attendais le lever du jour comme un enfant attend Noël. Et c’est devenu réalité ! Deux semaines ont déjà passé sans que j’aie osé recevoir le Corps du Seigneur pour les raisons décrites ci haut. C’était dimanche. Tôt en avant-midi, je partis avec peu de forces physiques mais beaucoup d’espérance. Après la recommandation du jour précédent, s’est installée immédiatement en mon âme la douce paix du Seigneur Jésus, qui calma en moi les tourments spirituels supportés depuis longtemps. Quand j’arrivai devant mon confesseur, le malin se jeta de nouveau sur moi avec son angoisse. Par un cruel tourment, il fouetta mon esprit avec grande force, y provoquant le chaos. De toutes mes forces, je me concentrai sur le Père confesseur pour pouvoir comprendre ce qu’il me disait. Par embêtement du malin, aussitôt en pleine confession, le continuel doute que j’avais en mon âme pesa sur moi. Pendant ma confession, je répétai plusieurs fois : je veux croire de toutes mes forces en la validité de l’absolution, mais si malgré cela je n’en suis pas sûre, ça ne dépend plus de moi. Oh, ce Père compréhensif, quand il entendit que depuis déjà plus de deux semaines, pour cette raison, je ne me risquais pas à recevoir le Corps Sacré du Seigneur, il m’ordonna très sévèrement : vous devez comprendre, dit-il, que cela vient des ennuis du malin et non pas du mépris que pourrait sentir envers vous le Seigneur Jésus. Que ces désordres, je ne les laisse pas s’approcher de moi. Que je ne laisse pas se produire une autre fois que je m’éloigne de la sainte communion à cause de ça ... Quand le Père me donna cet ordre au nom de Jésus, à ce moment-là, j’ai senti que c’est en rassemblant toutes ses forces qu’il prononça ses paroles. En même temps, l’attaque du malin était si grande en moi, que moi aussi, rassemblant toutes mes forces, j’ai dit sept fois « Oui ! »  aux ordres répétés du Père.

Mon esprit était complètement sous la pression du prince des ténèbres. C’est pourquoi, pour pouvoir accepter les paroles du Père confesseur, je reçus une force qui venait d’un pouvoir au-delà de la terre. Par ma réponse affirmative, j’ai voulu lui faire comprendre que de toutes mes forces je veux lui obéir. La conscience de tout cela remplit mon âme de tranquillité. Après un long moment, le Seigneur Jésus entra en mon cœur et m’inonda de sa Présence.

OBÉIS À TON CONFESSEUR 7 - 8 juillet 1965

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Longuement et intimement, le Seigneur Jésus :

-          « Ne me laisse pas de côté, mon âme bien-aimée ! À la parole de ton confesseur, Je n’ai à ajouter que ce que J’ai déjà dit en d’autres occasions : Sa parole est Ma Parole. Considère-la toujours comme authentique, parce que J’ai illuminé ton confesseur, et c’est lui qui te connaît, te comprend et te guide et qui ne va jamais t’abandonner. C’est pourquoi, ne t’angoisse pas ! Tu ne dois pas te remplir de crainte ! Que ma Volonté soit claire devant toi. Je te dirai toujours d’avance ce qui va arriver. Ne t’ai-Je pas dit aussi que Satan allait se déchaîner sur toi pour pouvoir essayer toutes ses tentations en toi ? Je Me réjouis, ma petite Élisabeth, qu’à mon rappel à l’attention, immédiatement tu es allée avec promptitude chez ton confesseur. Tu vois, c’est là ce dont J’ai déjà parlé avec toi, en une occasion antérieure, que tu es en possession de l’Esprit d’Amour, et le malin ne peut prévaloir sur toi. C’est sûr, Je lui ai permis de te tourmenter : ce que le malin veut réussir en toi, c’est que tu ne prêtes pas attention à ma Parole de sommation. Il connaît tes points faibles, mais l’instrument de l’obéissance est en ton pouvoir, et c’est par ça que tu l’as vaincu, et le malin est resté sans force et aveugle à côté de toi.

-          Ah, que Je suis heureux que tu exerces si diligemment cette vertu, si contraire à ta nature. Ma chère Élisabeth ! En ces occasions, vraiment tu M’obliges et, par ma grâce incommensurable, ton âme devient plus brillante encore ».

Après cela, je suis restée très pensive sur les paroles du Seigneur Jésus : comme est sainte et grande la vertu de l’obéissance; que jusqu’à maintenant je n’avais pas réfléchi sur cette vertu comme je le fais aujourd’hui; et en quelle grande mesure mon âme deviendra resplendissante par cette vertu d’obéissance. Par la suite, j’ai fait le ferme propos d’accepter, avec une plus grande fidélité et un plus grand abandon, ce que je reçois soit directement du Seigneur Jésus soit indirectement de mon confesseur.

SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

7 mars 2019

Attise la Flamme d'Amour 1964 : deuxième partie

PAROLES DU SEIGNEUR AUX ÂMES PIEUSES 8 novembre 1964

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À plusieurs occasions, le Seigneur Jésus m’instruisit sur la piété, et Il demanda ou plutôt se plaignit :

-          « Écoute-Moi, et ne te surprends pas si Je Me lamente, car depuis plusieurs jours J’en suis à Me plaindre même des âmes pieuses. Malheureusement J’ai une sérieuse raison pour cela. Je le fais afin que tu M’offres réparation pour elles aussi, car les âmes pieuses qui ne font pas de sacrifices blessent davantage encore mon Cœur. Oh, que Je suis triste quand Je regarde la multitude des âmes pieuses qui vivent une vie pieuse sans que ça leur assure beaucoup de mérites pour gagner le salut éternel. Oh, combien d’entre elles ne s’approchent plus de Moi ! Comme si elles avaient peur. Même la douleur de leurs péchés ne vient pas de l’amour. Écris simplement mes paroles, ou mieux ma demande, à ceux qui font partie des indifférents, que sans sacrifice, il n’y a pas de progrès. C’est une erreur de se contenter d’une piété stérile, car elle est comme un arbre qui ne produit pas de fruit. Et J’ajoute encore, ma petite Élisabeth : les pieux de cette catégorie ne pensent même pas à quel point est opaque et grisâtre leur âme. La lumière de la grâce pénètre et illumine seulement l’âme brûlante d’amour, dans la mesure où ils exposent leur âme à l’effet transformant de ma grâce. Ne te surprends pas si Je te parle sur un ton si sévère. Cette sévérité aussi vient de mon amour. J’aimerais qu’elles prennent à cœur mes paroles et qu’elles se prosternent devant Moi en adoration réparatrice et le cœur repentant. Parce que c’est aussi une habitude des âmes pieuses de penser qu’après avoir consacré un bon moment à leurs dévotions, elles ont déjà donné à Dieu ce qui est à Dieu.

-          O insensés, si vous sentiez l’immense douleur de mon Sacré Cœur à cause de votre pieuse indifférence ! Je suis la Victime, et ce n’est pas par des attitudes pieuses mais par l’acceptation ininterrompue de sacrifices que J’ai réalisé mon Œuvre rédemptrice. Repentir ! Repentir ! Repentir ! Voilà ce que Je vous demande. La voix du repentir est celle qui parvient jusqu’au trône de mon Père céleste. C’est la voix qui retient la Main de Justice de mon Père au-dessus de vous ».

ÂMES PIEUSES, REPENTEZ-VOUS, ET À LA PLACE DES AUTRES AUSSI 10 novembre 1964

Le Seigneur Jésus continuait ses plaintes envers les pieux :

-          « Il Me semble que tu as oublié que ces paroles qui sont miennes ont déjà été prononcées alors que J’avançais chargé de ma Croix et que les saintes femmes pleuraient plus sur Moi que sur leurs propres péchés. De nouveau Je leur demande: âmes pieuses : repentir, repentir, à la place des autres aussi ! »

TON CONFESSEUR A MIS EN MARCHE LA SAINTE CAUSE 13 - 14 novembre 1964

-          « Calme-toi, ma petite, J’ai irradié une telle lumière en l’âme de ton confesseur qu’à sa clarté, il voit nettement le chemin qu’il doit suivre à l’avenir, afin de mettre en marche notre sainte cause ... Nous avons gagné un de ceux parmi les douze ... »

Dans la soirée, à entendre ces paroles, mon cœur a débordé d’une allégresse immense comme jamais je n’en ai sentie jusqu’à maintenant. En mon cœur, j’ai vu comment satan se retrouve aveugle, ainsi que les effets bénéfiques que vont en retirer les hommes du monde entier. Sous l’effet de l’allégresse, c’est à peine si j’ai pu fermer les yeux de toute la nuit, et quand me survint un léger sommeil, mon ange gardien me réveilla en disant : "Comment peux-tu dormir avec une si grande allégresse qui ébranlera le monde ? Le Seigneur Jésus dit :

-          « Que satan se retrouve aveugle signifie le triomphe mondial de mon Sacré-Cœur, la libération des âmes et que le chemin du Salut s’ouvrira dans toute sa plénitude ».

PAR TON TOTAL ABANDON, TU ES DEVENUE MA HARPE 16 novembre 1964

Dans l’avant-midi, ainsi parla le Seigneur Jésus :

-          « Par ton total abandon, ma petite Élisabeth, tu es devenue ma harpe. Ta continuelle acceptation de sacrifices sont les cordes de la harpe. Je joue à présent de très belles mélodies. Ton âme plongée en Dieu capte facilement mon admirable mélodie que Je n’ai jouée pour personne jusqu’à maintenant. C’est la contrition de tes péchés qui M’inspire d’entonner une si merveilleuse mélodie. Écoute-la avec attention car Je vais te la répéter plusieurs fois en réponse à la contrition de tes péchés. »

TON PROCHAIN, ET ILS SUIVRONT MON CHEMIN Du 17 au 18 novembre 1964

À l’approche de l’aube mais alors qu’il faisait encore nuit, la Sainte Vierge parla :

-          « Je vois, ma petite, qu’à cause de tes fortes douleurs, tu ne peux te lever pour la veillée d’adoration nocturne, mais, malgré cela, récupère toutes tes forces, et quand tu te réveilleras, offre ta douloureuse vigile pour les mourants ».

Et elle m’a encore signalé, avec délicatesse, que dans la soirée, en me mettant au lit, j’ai oublié de baiser mon scapulaire. Le matin du 18 novembre, au moment de communier, le Seigneur Jésus parla ainsi :

-          « J’espérais avec ardeur venir en toi ! Ne te surprends pas si Je vole en ton intérieur sans même toucher tes lèvres ! »

Puisque la veille, je n’avais pu Le recevoir, mon désir aussi était très grand. Le 19 novembre, il se produisit la même chose : Il ne toucha pas mes lèvres mais vola vers mon cœur.

-          « Écris, ma petite, ce que Je te dicte maintenant : ...Tu es mienne et c’est une garantie pour toi. Après ta mort, vont foisonner dans les trésors de ton cœur ceux qui connaîtront et béniront et glorifieront Dieu, Lui qui t’a aidé par sa grâce sans limites à mener une vie substantielle et remplie de trésors. Dans ces trésors, tes prochains qui vivront sur la terre pourront puiser abondamment, et ils pourront suivre le simple chemin de ta vie, et par lui eux aussi pourront parvenir jusqu’à Moi ».

Et, en Lui retournant ses paroles sous forme de prière, le Seigneur Jésus commença à converser :

-          « L’eau de mes grâces ressemblant à un courant coule continuellement dans ton cœur. Voilà le moment de te dire pourquoi ces abondantes grâces reposent en ton cœur : c’est parce que, par tes sacrifices tu as creusé un profond canal, et ainsi l’eau de mes grâces divines, qui a une vertu purificatrice, a trouvé place en ton cœur. Si tu n’avais pas préparé un canal si profond par tes sacrifices, l’eau purifiante de mes grâces se serait échappée. Ne te fâche pas, mon Élisabeth, parce que Je veux te consoler et mes paroles aboutissent en plainte. Ça ne dépend pas de Moi, ton cœur compréhensif M’incite à Me plaindre. Oh, combien, combien d’âmes reçoivent l’abondance de mes grâces, mais parce qu’elles ne se préparent pas, l’eau purifiante de mon amour s’échappe de leurs âmes ! La grâce se perd de leurs âmes. Comme ça Me fait mal ! Mais Je ne continue pas à Me lamenter puisque Je dois te renforcer afin de te préparer pour les luttes qui t’attendent. L’eau de mes grâces s’est reposée dans le canal de ton âme, et à cause de cela, la source de mes grâces fait flotter en surface tes gouttes d’huile exprimées par tes souffrances. Regarde comme, sur le miroir d’eau argentée, brillent tes gouttes d’huile ! Ça brille comme l’or pur ! Cette vision émane de ma Divinité. N’est-ce pas que toi aussi tu la trouves belle ? Plonge-toi en cette beauté ! »

 Après cela, durant des heures, je ne sais ce qui s’est passé en moi. Au son suave de la cloche qui sonnait midi, j’ai récité la prière de l’Angélus, et puis les nouvelles bruyantes de la radio me dérangèrent. Mais là-dessus je ne peux écrire, car ce qui se passa en mon âme, il se peut que ce fut ce dont Saint Paul a écrit : "Ce qu’œil jamais n’a vu, oreille jamais n’a entendu, ni jamais pénétra en un cœur humain ..."

Mais il se peut que ce soit par insuffisance de mes capacités intellectuelles que je ne peux écrire davantage sur ça. C’est-à-dire, ça m’a coûté de revenir à la vie réelle ...

ACCEPTE TOUT POUR MA GLOIRE 2 décembre 1964

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Elles sont revenues, les grandes angoisses spirituelles. Le Seigneur Jésus infusa en mon cœur, par un léger soupir :

-          « Accepte tout pour ma Gloire, ma fille ! La souffrance, la paix de ton âme, son angoisse et ses doutes, parce que tout cela apparaîtra en ma Gloire. Et quand ton corps aura laissé la terre, tu vas jouir de cette Gloire avec Moi, et cela fécondera les âmes qui vivent sur la terre. Répète fréquemment avec les anges : Gloire à Dieu ! »

Ceci arriva durant la vigile avant l’aube.

SOUFFRE AVEC HÉROISME, SANS INTERRUPTION 5 décembre 1964

Les angoisses de mon cœur allaient en augmentant, accompagnées de doutes de la foi, tandis que mon âme se débattait dans les ténèbres ... Le Seigneur Jésus calma pendant quelques minutes l’angoisse qui régnait en mon cœur, et Il dit :

-          « Tu souffres beaucoup ? Que ne cesse pas ta souffrance de sacrifice ! Sais-tu pourquoi c’est ainsi ? Dans la mesure où Je laisse descendre sur toi les ténèbres des doutes de la foi et l’angoisse spirituelle, en la même mesure Je mettrai clarté et soulagement dans les âmes qui vont mettre en marche mes communications données à travers toi.

-          Mon Élisabeth ! Souffre avec héroïsme, avec persévérance, sans arrêt ! Moi, en tout cas, Je lèverai de temps à autre devant toi le voile qui cache ma divine Volonté, et Je manifesterai ma Complaisance, pour que tu y puises des forces de temps en temps, et pour que ton âme se remplisse de l’abondance de ma divine Grâce, que tu devras passer aux autres, afin qu’ils louent et glorifient Dieu pour son infinie bonté ».

NOUS ALLONS ÉTEINDRE LE FEU PAR LE FEU 6 décembre 1964

Quand commença la sainte messe, la Très Sainte Vierge, avec une bonté maternelle, commença à parler :

-          « Nous allons éteindre le feu par le feu ».

Elle me surprit beaucoup par ses paroles, parce qu’elle fit une pause et puis continua :

-          « Je ferai en union avec vous un miracle tel qu’en vain les savants du monde tenteront de le faire, il ne sera jamais à leur portée. Cela, seule la sagesse des âmes pures et aimantes de Dieu peut le comprendre, car elles possèdent Dieu et ses secrets infinis. Oui, ma petite, nous éteindrons le feu par le feu : Le feu de la haine par le feu de l’Amour ! Le feu de haine de satan lance ses flammes tellement haut qu’il croit sa victoire déjà assurée, mais ma Flamme d’Amour aveuglera satan. Cette Flamme d’Amour, je l’ai remise entre tes mains, et bientôt elle atteindra sa destinée, et les Flammes qui jaillissent de mon Amour éteindront le feu de l’enfer. Ma Flamme d’Amour inondera le tour de la terre d’une clarté inimaginable et d’une chaleur bénéfique. Ma petite, pour cela j’ai besoin de sacrifice, de ton sacrifice, de votre sacrifice afin que les esprits et les cœurs, en lesquels brûle la haine infernale, reçoivent la douce lumière de ma Flamme d’Amour. »

Puis elle se mit à expliquer :

-          « Sais-tu qui tu es ? Un petit point qui s’est allumé dans ma Flamme d’Amour. La clarté reçue de Moi allume les âmes. Et plus nombreuses seront les âmes sacrifiées et celles qui veillent en prière, plus grande sera la force de ma Flamme d’Amour sur la terre. Formez donc une file étroitement serrée, parce que c’est dans la force du sacrifice et de la prière que se brise la flambée de la haine infernale. Les malins se limiteront de plus en plus, leur flamme qui brûle de haine s’éteindra, et la splendeur de ma Flamme d’Amour remplira toutes les régions de la terre ».

QUEL EST LE DEGRÉ DE MÉRITES DE CHACUN ? 10 décembre 1964

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Les grâces que le Seigneur a infusé en mon cœur, Il me les a fait sentir encore si intensément, que c’est à peine s’il me reste la force de marcher. Que personne ne se surprenne de ça si un bon jour on lit ces lignes. Quand ça arrive, bien des fois la grâce du Seigneur brûle si doucement mon cœur ... et parfois d’autres aussi sentent ce qui se passe en moi. Je suis surprise de constater que tous ne sentent pas également les grâces qui émanent de mon cœur. J’ai demandé au Seigneur Jésus, pourquoi c’est ainsi ? Il m’a répondu qu’Il permet de les sentir selon les mérites de chacun. Par ces paroles, Il permet de déduire quel serait le degré de mérite des âmes. Ça me cause une peine et une souffrance très grandes. Mais le Seigneur Jésus me demanda avec douceur :

-          « Souffre avec Moi ! »

L’EMPRESSEMENT POUR L’OEUVRE DE SALUT FERA QUE LES AUTRES AGIRONT RAPIDEMENT

12 décembre 1964

Tôt en matinée, en allant à la sainte messe, le Seigneur Jésus avec une extraordinaire bonté fit entendre ses paroles en mon âme :

-          « J’ai beaucoup, beaucoup de choses à te dire, ma toute petite sœur. Ne te surprends pas si Moi, l’Homme Dieu, Je sois si loquace avec toi. Ton âme est comme l’eau pure d’un lac. Mes Yeux divins peuvent continuellement voir ce qu’il y a en toi. Les galets situés au fond du lac resplendissent par leur éclat et enchantent. Ce sont tes péchés et tes défauts cachés que le repentir a rendu resplendissants et brillants. Je te le dis, il n’y a en eux aucune fange, aucune saleté, seulement de la beauté pour Moi. Mes Yeux divins reposent avec plaisir à les regarder. C’est ce que tu as senti et ce qui t’a enlevé la force de marcher. Le regard de Dieu reposa sur ton âme. Et maintenant Je poursuis sur un sujet entièrement nouveau. O mon Élisabeth, permets-Moi, en guise de préambule, de t’honorer. Comme Je désire que tu arrives à Moi et que désormais rien ne puisse perturber jamais notre union. Mais maintenant Je passe à ce que Je veux te dire : Notre union ici sur la terre a atteint un tel degré que le désir du martyre imbibe ton âme, que le martyre de la souffrance a atteint en toi son plein développement. Mon Sang Divin arrose toutes les particules de ton corps, et ceci le rend fort et capable de supporter le grand martyre que tu endures continuellement sans un mot de plainte. Je vais maintenant dévoiler devant toi plusieurs choses encore afin que tu puises des forces des fruits savoureux de tes souffrances.

-          Quand Je t’ai offert mes grâces, mon âme déjà alors s’est réjouie du degré élevé de disponibilité pour les sacrifices avec lequel tu les as embrassés. Et ta volonté ininterrompue de souffrir avec Moi augmentait de plus en plus la transfusion de mes grâces. Sais-tu ce que ça signifie ? Ça signifie qu’avec la rapidité et en la mesure où tu participes à mon Œuvre de Rédemption, avec la même rapidité et en la même mesure progresse la Cause sainte que Nous t’avons confiée. Autrement dit, le martyre que tu vis en ton âme prépare bien la progression de plus en plus grande de nos communications. Si toi, ma petite Élisabeth, tu t’approchais de Moi seulement à pas prudents et lents, cela serait un préjudice très grave pour la sainte Cause ... Vraiment, ma bien-aimée, maintenant tu comprends bien pleinement la valeur de tes souffrances : ta promptitude empressée en amènera d’autres aussi à agir rapidement, et mes grâces vont triompher bientôt dans les âmes pour lesquelles tu t’es offerte d’accepter le martyre avec toutes ses conséquences ».

Alors que les paroles du Seigneur Jésus s’éteignaient en mon cœur, l’amour de la Sainte Vierge m’attira à elle (ça aussi, c’était extrêmement ravissant), toute la matinée, comme si je ne vivais pas sur la terre, même si entre-temps je faisais mes travaux ménagers. Mais ceux-ci n’occupaient pas mon esprit qui était possédé entièrement par la présence du Seigneur Jésus et de la Sainte Vierge. Des paroles de la Bienheureuse Vierge Marie, je ne peux en écrire que très peu. Après la longue conversation du Seigneur Jésus, la Sainte Vierge avec son amour maternel, dit ces paroles :

-          « Voilà la récompense de ton fidèle attachement, ma toute petite. J’attends avec grande ardeur le moment où je pourrai te serrer sur mon Cœur ».

Et alors, sous l’effet des grâces, par une faveur de Dieu, je me suis plongée pleinement en la conscience de ma nullité et de ma misère.

Pour moi, cette grâce est la plus grande dont le Seigneur Jésus m’honore et m’inonde. Et comme cela se produit de plus en plus fort en mon cœur, la Sainte Vierge s’adressa à moi de nouveau :

-          « Je suis tellement heureuse, ma petite fille, que mes vertus, l’humilité et la simplicité, tu les gardes toujours présentes ».

À ce moment commencèrent à sonner les cloches pour l’Angélus. J’ai voulu réciter la prière par laquelle nous vénérons la Sainte Vierge, mais Elle intervint :

-          « Désormais, ta prière doit être de prêter l’oreille à mes paroles que je t’ai adressées, et en signe de ta vénération, médite-les en esprit ! »

JE DIVISERAI EN TROIS PARTIES LE RESTE DE TA VIE 21 décembre 1964

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Le Seigneur Jésus dit :

-          « À l’avenir, Je diviserai le reste de ta vie en trois parties : la première sera de peines et de tourments. Puis Je t’inonderai de plus en plus de mes grâces fortifiantes, et cela sera ta récompense sous forme d’extases. Puis viendra la sécheresse spirituelle, autrement dit la réintégration à la vie naturelle. Ta vie jusqu’à maintenant a été assez semblable à cela, sauf qu’à l’avenir tu vas savoir d’avance ce qui va t’arriver ».

SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

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7 mars 2019

Attise la Flamme d'Amour 1964 : première partie

J’INTENSIFIERAI ENCORE TES SOUFFRANCES 13 août 1964

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Au matin, le Seigneur Jésus me devança :

-          « Par les mérites de tes souffrances, J’ai allumé une grande clarté dans l’âme de ton confesseur. À partir de maintenant, il voit clairement que ma Sainte Cause est authentique ... Mais tes souffrances seront encore nécessaires à l’avenir. Désormais, après un bref repos, J’intensifierai encore tes souffrances. L’acceptes-tu ? Réponds-Moi par tes paroles et par ton ferme abandon; Je veux être le souverain unique et exclusif de ton âme ... »

-          « Je te comprends, mon adorable Jésus. Tu demandes de nouveau mon ferme abandon. Comment me prosterner à tes Pieds divins ? Tous mes membres se sont unis à Toi au point que je ne vis plus qu’en Toi. Mon adorable Jésus, accepte-moi telle que je suis, en ma nullité et avec la contrition incessante de mes péchés. Je ne trouve pas d’autres mots que ceux-ci : que je T’aime beaucoup-beaucoup. Je voudrais T’aimer comme aucun pécheur repenti ne T’a jamais aimé encore. »

Lui m’a interrompue :

-          « Répète-ça, répète-ça, mon Élisabeth ! Elles sont délicieuses, ces paroles-là, pour Moi ! Pour ces paroles, J’ai souffert et accepté le supplice de la mort. Et Je voudrais l’entendre des lèvres de tous les hommes. Toi, tu comprends bien ça. Enseigne ça aux autres aussi ... »

PRIER POUR LES PÉCHEURS POUR QU’ILS SE REPENTENT 15 août 1964

Le Seigneur Jésus dit d’une voix plaintive :

-          « Ma petite chérie, désire pour Moi beaucoup beaucoup d’âmes ! Voilà mon unique demande. Les âmes ! Oh, avec quel ardeur Je désire les pécheurs ! Oh, comme Je souffre à cause de l’indifférence et du mépris des âmes ! Dis-Moi, mon Élisabeth, est-ce difficile de M’aimer ? Et à cette demande de Lui, une nouvelle fois Je lui ai répondu uniquement par la contrition de mes péchés. Le Seigneur Jésus continua : JC.- "Le grand repentir de ton âme, Élisabeth, féconde les âmes. Sais-tu comment est ton repentir ? Il est comme l’abeille qui recueille le pollen en volant de fleur en fleur. Voilà ton repentir. Et plus tu pries pour les âmes, plus Je répands l’abondance de mes grâces. Elles se repentiront de leurs péchés. Tu vois, vaine est l’abeille et vaine la fleur, si l’abeille ne coopère pas, il n’y aucun résultat. Regarde, le pécheur est passif, il ne fait rien, il est comme la fleur, elle espère seulement être fécondée. Tu Me comprends, n’est-ce pas ? Par le repentir de tes péchés, mes grâces agissent dans les âmes. Comme le pollen recueilli se transforme en miel, ainsi aussi les larmes de ton repentir, au moyen de ma Grâce, se transforment dans les âmes des pécheurs en doux miel. Donne-Moi beaucoup de joie ! »

Puis Il demeura silencieux, il fit seulement entendre au fond de mon cœur un soupir de désir, et par ce soupir me fit sentir son désir des âmes.

18 août 1964

Pour faire des travaux sur la maison, nous avons démoli la grotte de Lourdes. J’ai pensé que j’allais la reconstruire moi-même avec les vieilles pierres des champs. Durant mon travail, j’adorais continuellement Jésus. À l’approche du soir, mon cœur commençait à battre de joie. En mon adoration, je pensais que très bientôt j’irais auprès de Lui et que, prosternée à ses Pieds sacrés, je continuerais mon adoration. Entre-temps, le Seigneur Jésus dit :

-          « Tu augmentes la joie de mon Sacré Cœur, et tous ceux qui M’adorent sans cesse l’augmentent. Si seulement vous étiez nombreux ! Toi, ma petite amie ! Avec quel bonheur Je te regarde ! J’ai soif de chacune de tes paroles qui assouvit mon désir pour les âmes ! J’ai gravé profondément en ton âme mon enseignement, ma soif des âmes. Alors que J’étais suspendu à la croix, J’ai crié d’une voix forte : J’ai soif ! C’est cela que Je vous crie aujourd’hui encore, spécialement aux âmes à Moi consacrées ».

TON ÂME EST SEMBLABLE À UNE SOURCE 19 août 1964

-          « Ton âme est semblable à une source d’où jaillit sans cesse une eau cristalline, qui non seulement rafraîchit mais aussi purifie. Elle Me rafraîchit et, par tes désirs, lave les âmes pécheresses. Je te suis reconnaissant, Élisabeth, de ce que tu étanches ma soif pour les âmes ».

AIME-MOI PAR-DESSUS TOUTES CHOSES 22 août 1964

À cause de multiples occupations familiales, certains jours je ne pus me rendre auprès de Lui pour l’heure d’adoration et de réparation du soir. Le Seigneur Jésus dit en soupirant :

-          « Que Nos pieds marchent ensemble. Je te suis, et toi tu suis les traces de mes Pieds. Je t’aime beaucoup, mon Élisabeth. Que cela pénètre en toi toujours davantage ! Moi, le Seigneur, Je fais cette confession et Je désire ardemment ta réponse d’amour ».

Puis il cria quasiment en mon cœur :

-          «Aimez-Moi par-dessus toutes choses ! Ton amour repentant M’a ravi, ma petite sœur. Désire ardemment que l’amour repentant des autres aussi Me ravisse. Ton désir ne reste pas sans fruit. »

TU AS ÉTÉ ÉLEVÉE PAR TA SEULE DIGNITÉ DE MÈRE 27 août 1964

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La Sainte Vierge commença à converser :

-          « Cette souffrance maternelle, ma petite fille, et l’offense qu’il te faut supporter de la part des autres, sont une nouvelle opportunité pour toi de voir pourquoi j’ai choisi une mère pour transmettre mes communications. Seule une mère est capable de compatir avec Moi. Ces souffrances multiples t’ont mûrie, et à cause de ton expérience tu comprends de mieux en mieux la suprême importance de ta participation à l’œuvre de mon divin Fils. Sans cela, tu ne pourrais faire de grands sacrifices, étant donné que la véritable disponibilité pour les sacrifices ne peut mûrir que dans les souffrances. Pénètre-toi de cette vocation à laquelle tu as été élevée par ta seule dignité de mère. La dignité maternelle est en même temps une vocation saturée de souffrances, et c’est celle-là que Je partage avec toi. Je te remercie, ma petite, de ta participation sans interruption et remplie de sacrifices. Moi, comme Mère aimante, je garantis ta céleste récompense ».

TU DONNES PRÉFÉRENCE À CETTE LECTURE QUI DISTRAIT? 30 août 1964

C’était dimanche, dans l‘après-midi, et au cours de mes petits travaux ménagers, un périodique tomba entre mes mains. Ça parlait de coutumes espagnoles, et je me mis à le lire. Mais j’en avais à peine lu quelques mots que le Seigneur Jésus me dit :

-          « Je t’ai réservée entièrement pour Moí, et tu as ratifié ça en répétant à différentes occasions ta consécration à Moi, et maintenant, malgré tout cela, tu donnes préférence à cette lecture distrayante ? Ce n’est pas bien, mon Élisabeth, peut-être ne reçois-tu pas de Moi tout ce dont tu as besoin ? Pourquoi veux-tu en savoir plus que ce dont tu as besoin pour le salut de ton âme ? Je n’exige pas ça des autres d’une manière aussi stricte, mais tu es ma préférée. Ce n’est pas toi qui t’es rendue digne; Moi, Dieu, Je t’ai considérée digne de cela ... Un seul instant, c’est déjà beaucoup pour que tu t’occupes d’autre chose ... Mon amour n’a pas de repos. Que la pensée de nos esprits aussi soit une ! ... »

JÉSUS VIENT À MOI 1e septembre 1964

Le Seigneur Jésus a dit beaucoup de choses, mais j’étais tellement submergée dans cet amour dont Il m’a inondée, que je n’ai pu retenir que ses paroles initiales. Le reste de ses communications se fondirent en une seule en mon esprit, et je serais incapable de la formuler en mots. Tandis que cela se passa, il m’arriva une dépression telle que je Lui demandai :

-          « Mon adorable Jésus, je n’aurai pas la force d’aller cette nuit auprès de toi. »

 Lui, avec ses paroles aimables et pacifiantes me dit :

-          « Bon, Je viendrai où tu seras ! »

Ça a produit en mon cœur un plus grand anéantissement. Je suis restée éveillée jusque tard dans la soirée, et mon temps d’adoration se prolongea jusqu’à passé minuit, que j’ai conclu en sa Présence. Le lendemain, j’échangeai quelques mots avec la sœur qui m’a été assignée, et je lui mentionnai ce qui s’était passé la nuit précédente. Elle a écouté ça avec méfiance, et elle dit :

-          « De toutes manières, ce serait mieux si j’allais auprès du Seigneur Jésus. Il est possible que ce ne soit pas vrai, que ce soit une pure autosuggestion ».

Ça m’a bouleversée énormément. Une tristesse mêlée de crainte envahit mon âme. Mon cœur et mon âme se remplirent d’angoisse. En soirée je me rendis auprès du Seigneur Jésus, et lui demandai :

-          « Mon adorable Jésus, Est-ce que je me suis imaginé que Tu étais chez moi et que Tu m’as inondée de la joie de ta Présence ? Je n’arrive pas à comprendre du tout comment je pourrais me suggestionner comme ça. Si c’était vrai que je m’autosuggestionne, jamais je ne pourrais empêcher que de telles suggestions se produisent en mon cœur. »

 Me trouvant dans le silence de la nuit à genoux, ses Paroles se marièrent aux miennes :

-          « Calme-toi, ma petite. Tu n’as aucune raison de perdre ta tranquillité d’âme à cause d’une chose semblable. C’est Moi qui amoureusement augmente tes souffrances, tandis que tu alimentes mon amour, que Je répands sur toi à cause de tes continuels sacrifices. Dis, qu’y a-t-il en cela qui vienne de ton imagination ? C’est un processus surnaturel. Comprends finalement cette simplicité avec laquelle Je M’approche de toi. Je fais cela pour te donner la force d’offrir, en ta misère humaine, des sacrifices continus. Ce n’est pas de faire de grandes choses qui maintient l’effusion de mes grâces mais cette continuité que toi non plus tu n’interromps pas. Est-ce clair pour toi ? »

TU ES MA CUSTODE VIVANTE 3 septembre 1964

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De la petite chapelle, j’apportai la custode (vide !) à l’église paroissiale du Saint-Esprit, et tandis que je la portais en chemin, j’adorais aussi et faisais réparation au Seigneur. Lui, ému, me dit :

-          «Tu es ma custode vivante. Le Père M’a envoyé comme son Fils Premier-né pour que Je vous rachète. Mais vous aussi, vous devez assumer votre part dans mon Œuvre de Rédemption. Extrayez-la avec amour du plus profond de votre cœur. Là, elle dort; ne soyez pas paresseux, allez-y, réveillez-là et alimentez-vous de mon Précieux Sang. Je t’en prie, excuse-Moi de t’avoir dérangée si longuement durant ton temps de repos, mais il n’y a personne d’autre dans mon entourage, et J’avais tellement hâte de pouvoir Me réconforter auprès de quelqu’un. Ma toute petite sœur, sers-Moi selon mon plaisir ! »

Ce que je vais relater arriva aussi en juin, le 13 du mois, en l’année du 51e anniversaire de mon baptême. En entrant durant la soirée en ma petite maison, à l’instant même, le Seigneur Jésus m’inonda de sa présence. Je m’émus parce qu’Il se tenait tout près de moi, et Il dit :

-          « Tu vois, ma petite sœur, ce n’est que cela : ce voile aussi fin qu’un soupir est ce qui nous sépare l’un de l’autre. Sais-tu ce que c’est ? La vie qui te maintient encore captive sur la terre ».

Durant ma méditation, je pensais :

-          « Mon adorable Jésus, mes péchés ! Oh, pardonne-moi afin que jamais je ne me sépare de Toi ! »

Il me répondit par un seul mot:

-          « Confiance ! »

Puis je passai encore un long moment devant Lui. Je ne peux décrire la joie que j’ai ressentie tout de suite après les paroles du Seigneur. Quand j’ai écrit qu’Il était tout près, en face de moi, je ne l’ai pas vu, Il me permit seulement de sentir sa Présence. Je note cela pour éviter les malentendus.

JE SUPPORTE À PEINE ATTENDRE TON ARRIVÉE 14 septembre 1964

À la nuit tombante, tandis que je me préparais à aller à l’heure d’adoration, le Seigneur Jésus recommença à parler :

-          « Viens, viens sans plus ! Je supporte à peine attendre ton arrivée ! Plus grands et plus nombreux sont les sacrifices que tu fais, plus tu Me rends heureux. Croyez-Moi, il est en votre pouvoir de rendre heureux Dieu Lui-même. Et J’espère passionnément cette félicité. À cause d’elle Je Me trouve en dette avec toi, et Je fais pleuvoir mes grâces sur vous, continuellement, comme une rosée ».

LE TOURMENT DES DOUTES 18 septembre 1964

Durant la matinée, à la sainte messe, le Seigneur Jésus conversa. À ce moment-là, à cause de mes lourds tourments spirituels, je n’ai pu mettre ça par écrit. Plus tard, je n’ai écrit que ce que le Seigneur Jésus expressément m’a demandé :

-          «Je te suis très-très reconnaissant, mon Élisabeth, d’avoir accepté ces nombreuses souffrances. »

Alors mon âme se trouva mieux. En entendant la voix du Seigneur Jésus, le pouvoir du malin cessa en mon cœur, mais une heure après, il s’empara de moi, tellement qu’un peu plus je devenais folle. En soirée, je ne me suis plus retenue.

Je me rendis auprès de la sœur qui m’avait été assignée et lui confessai quelle menteuse je suis, et lui demandai pardon pour mes continuelles menteries. Elle, par tous les moyens, voulut me tranquilliser : je ne peux pas croire que vous vouliez me tromper. Mais cela ne m’a pas apporté la paix. C’est pourquoi, le matin du 19 septembre, je me rendis auprès de mon directeur spirituel pour lui confesser mes doutes atroces qui me font tellement souffrir. Il écouta ma confession tout surpris, et un peu plus il ne me reconnaissait pas. Il ne comprenait pas ce qui m’arrivait. Et moi je continuais à lui confesser que ce tourment n’est rien de nouveau, que je suis courbée sous les souffrances de longs mois, et cela je ne le supporte plus. Je n’ose pas recevoir la sainte communion, ma faute pèse continuellement sur mon cœur. Je me suis étouffée, pas rien qu’une fois, en pleurant à cause de mes péchés, dont il n’y a pas moyen de me libérer. Lui, par de bonnes paroles, fit tout pour me tranquilliser, et il dit :

-          « Allez communier en paix. Je prends sur moi toute la responsabilité, parce que je suis convaincu que vous ne commettez pas de péché ».

Il dit encore diverses choses : qu’il est sûr de son appréciation et que moi aussi, je devrais me convaincre que le malin veut me maintenir éloignée de Dieu, et me pousser au désespoir. En écoutant ses paroles, je me suis calmée, mais en sortant du confessionnal, au même instant, m’envahirent de nouveau des doutes torturants comme jamais jusqu’alors. Les esprits malins se ruèrent sur moi par centaines et je sentis qu’ils criaient ensemble en mon cœur que oui, je suis une menteuse et avec mes pleurnicheries je désoriente mon confesseur aussi et cela rend plus graves encore mes menteries. On peut s’imaginer quels terribles tourments spirituels j’eus à traverser après cela ! Je recommandai mon âme entièrement à l’amour infini et miséricordieux de Dieu... J’eus recours à la Sainte Vierge :

-          « O ma Mère, couvre la multitude de mes péchés devant ton Divin Fils afin qu’il ne s’attriste pas à cause de moi … »

RÈGLE TES AFFAIRES TERRESTRES Entre le 20 et le 23 septembre 1964

Le Seigneur Jésus me demanda à diverses reprises :

-          « Règle tes affaires terrestres, ma fille. Le temps avance rapidement, et tu voles vers Moi de telle sorte que tu ne sens même pas sa vitesse. Il y a une distance vertigineuse entre ton âme et la terre. Je t’attends, ma bien-aimée, d’un Cœur aimant. Dieu t’appelle avec son amour infini ».

JE SUIS AVEC TOI JUSQU’AU JOUR DE TA MORT 24 septembre 1964

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-          « Maintenant que tu t’es reposée, ma fille, ne te surprends pas si les souffrances inondent de nouveau ton cœur. Tu sens, n’est-ce pas, les tentatives du malin ? Ne t’afflige pas, Je suis avec toi et J’agis en toi. Tout est ténèbres autour de toi et tes inhibitions réapparaissent en ton cœur. Je te l’ai déjà dit : il en sera ainsi jusqu’au jour de ta mort. Comme la nuit et le jour, ainsi s’alterneront en ton âme la lumière et l’obscurité. Je ne permets pas que la nuit règne continuellement en ton âme, ni le jour non plus. Je ne veux pas que continuellement il y ait lumière. Crois-Moi, il faut qu’il en soit ainsi. C’est Moi qui sais ce qui convient pour le bien de ton âme. Toi, continue simplement à t’abandonner aux exigences de mon Divin Plaisir ! »

RÉCITE LE ROSAIRE POUR LES ÂMES SACERDOTALES 5 - 7 octobre 1964

Ça fait déjà plus de trois ans que je pratique, à la demande du Seigneur Jésus, ce jeûne strict pour la libération des âmes sacerdotales.

En revenant de la sainte messe, aujourd’hui lundi, mon corps s’est tellement affaibli à cause des douleurs qu’après quelques heures, il me vint une faim de loup. Je ne l’ai pas supportée, et j’ai pris des aliments. En ma grande peine de ne plus pouvoir apporter encore des âmes sacerdotales en Présence de Dieu, et parce que cette compassion s’accroissait de plus en plus en mon cœur, je demandai au Seigneur Jésus ce que je devais faire. En mon âme régnait une grande obscurité et un grand silence. Le Seigneur Jésus ne répondit pas. Encore le troisième jour, je me réveillai en sentant de la compassion pour les âmes sacerdotales au purgatoire. Et tandis que je pensais à cela, la Sainte Vierge fit entendre ses paroles de bonté en mon cœur :

-          « Ma petite carmélite, récite le rosaire complet et assiste à une sainte messe offerte pour ce prêtre. Ainsi tu peux récupérer le retard causé par ta faiblesse. L’âme du prêtre parviendra du purgatoire à la Présence de Dieu ».

Je me trouvai très émue par cette proposition pleine de bonté. Les larmes aux yeux, je remerciai notre Mère Céleste de ce qu‘en ma faiblesse j’aide à libérer les âmes. La force et la tranquillité sont revenues en mon cœur. Ça aussi, c’est arrivé le même matin : en allant à la sainte messe, mes pensées divaguèrent un peu, bien que cela ne dura que quelques petites minutes. Alors le Seigneur Jésus S’adressa à moi :

-          « Tu es chérie de Moi, mais ne distrais pas tes pensées ! Ne pense qu’à Moi, car si tu ne fais pas ça, Je M’afflige. Ne M’affliges pas, et ne le prends pas mal si Je te corrige. Tu sais, ça Me plaît si mes divines Paroles te trouvent toujours en alerte. Même une minute, c’est beaucoup pour Moi que tu la passes occupée à d’autres choses. Je t’aide pour que Moi seul, et nul autre, occupe tes pensées.

-          Ne consens pas qu’aucune créature s’entremette entre nous. Mon Élisabeth, ma bien-aimée, accueille mes paroles divines, rassemble-les en un bouquet, écris-les afin que les autres voient aussi comment il faut posséder Dieu, loin de tout bruit terrestre. Ne croyez pas que c’est impossible. Toi aussi tu es un vivant argument divin. C’est pourquoi Je t’ai placée au sein de ta famille afin que vous voyiez comment vous pouvez et devez en même temps vivre et servir la famille et Dieu. Ma petite Élisabeth, tes graines oléagineuses sont déjà en train de mûrir. Je les mûris avec joie. Réjouis-toi de ça, toi aussi, parce que plus elles seront abondantes et mûres, plus nombreuses seront les âmes sur qui retomberont après ta mort les gouttes d’huile de la grâce. Voilà mon cadeau et la valeur de tes souffrances, qui jamais ne se perdra, et par ma grâce jamais ne s’épuisera. Médite sur cette bonté qui est manifestation de l’amour sans limites de ma Divinité et qui prendra sa pleine valeur seulement au Ciel ».

PLAINTES À CAUSE DES ÂMES CONSACRÉES 9 octobre 1964

-          « Permets-Moi de recommencer à demander et à Me plaindre. Estime-Moi parce que l’Amour divin aussi t’estime et t’honore. Tu vois, Je te confie mes lamentations pour que tu les passes aux autres. Aimez-Moi et considérez tout ce que J’ai fait pour vous. Moi, l’Homme-Dieu, Je vous supplie en des mots si simples. Ça Me fait mal que si souvent vous M’offensiez. Je suis si ignoré ! Ce qui Me fait le plus mal, c’est que même les prêtres Me laissent de côté. Ils n’ont pas le temps de s’occuper de Moi. Le temps dont ils disposent, ils le consacrent à tout sauf à Moi. O insensés ! Chaque minute passe. Le temps que vous Me consacrez jamais ne se perd; plutôt il se fond avec l’éternité, dont la valeur est infinie.

-          Oui, du temps consacré à Dieu, il sera facile de rendre compte. Pourquoi ne faites-vous pas tout pour Moi ? Puisque c’est si simple ! Il suffit pour cela d’avoir une âme pure. La pureté de l’âme vous divinise. Celui qui mange mon Corps et boit mon Sang demeure en Moi et Moi en lui. Plongez-vous en mes paroles ! Si Dieu est en vous, comment ne deviendrez-vous pas vous aussi divins, ma petite Élisabeth? Je répands sur toi la clarté des mystères divins pourvu que tu médites sur les mystères de ma Divinité. Je t’introduis pas à pas, et Je te fais entreprendre le chemin, dès ici-bas, vers ce monde merveilleux. C’est pourquoi Je te prie, estime-Moi encore maintenant comme rien ni personne ici sur la terre. Agis ainsi sans cesse ! »

JE RÉPANDS LA CLARTÉ DES MYSTÈRES DIVINS 10 octobre 1964

La conversation de la nuit passée, je n’ai pas pu la soupeser mûrement à cause de ma grande fatigue. Durant l’avant-midi, j’ai médité là-dessus. J’aurais voulu l’exprimer par des mots mais je suis complètement incapable de le faire. Ces réalités-là, on ne peut les exprimer par des mots. Alors que je m’efforçais de le faire, le Seigneur Jésus Se remit à converser :

-          « Ne vas pas plus loin, ma toute petite sœur, Tout serait inutile ! Tu sais comment Je t’ai instruite déjà en une occasion: Plonge-toi en Moi comme la goutte d’eau dans le vin ! Moi Je suis le vin, toi l’eau. Maintenant que J’ai versé quelques gouttes des mystères de ma Divinité en ton âme, il n’est plus possible de séparer la goutte d’eau du vin. De la même manière, tu ne peux non plus exprimer les mystères divins.

-          Et à présent Je te supplie de venir à Moi aujourd’hui le plus tôt possible ! N’attends pas que le soir tombe ! Que rien ne soit plus important que Moi pour toi ! »

SATAN AVEUGLÉ, LES DÉCRETS CONCILIAIRES SERONT MIS EN APPLICATION 25 octobre 1964

Le Seigneur Jésus conversa longuement, mais voilà qu’à cause des circonstances dans ma famille, je n’ai pas pu prendre des notes. Maintenant, longtemps après, je n’écris que ce dont je me souviens textuellement. Ce sont des paroles du Seigneur Jésus :

-          « Une fois qu’aura été aveuglé satan, les décrets conciliaires vont s’accomplir en une mesure extraordinairement grande ».

30 octobre 1964

Au cours de la matinée du vendredi, à la sainte messe, le Seigneur Jésus me surprit en s’adressant à moi avec des paroles de reconnaissance :

-          « Oh, que Je Me sens heureux parce que tu écoutes plusieurs saintes messes ! C’est un très grand honneur pour Moi. Je t’en prie, dis-le à plusieurs, car c’est là l’expression de mon opinion. Par elle, Je répands mes grâces sur vous ».

 

SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

7 mars 2019

Sacrifice jusqu'au martyr 1964 : deuxième partie

SAIS-TU QUELLE EST MA PAIX ? CELLE QUE LE MONDE NE PEUT DONNER 3 mars 1964

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À la sainte messe du matin :

-          « Je te donne ma Paix. Sais-tu quelle est ma paix ? Celle que le monde ne peut donner. En jouissent seulement ceux qui subordonnent le corps aux exigences sublimement belles de l’âme. Oui, ceux-ci possèdent vraiment ma Paix qui est si sublime et si réconfortante. Vis cette tranquillité spirituelle qui t’élève et te pacifie ! »

JÉSUS, VRAI DIEU ET VRAI HOMME, DONNE L’EFFET DE SON ŒUVRE DE RÉDEMPTION ET NOUS REND SAINTS

6 mars 1964

Vendredi

En me prosternant devant Lui, mon cœur exhala des paroles de profonde humilité qu’Il suscita en moi. « Béni soit Dieu ! Béni soit son Saint Nom ! Béni soit Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme ! » Il ne me laissa pas continuer :

-          « Ton hommage Me plaît, ma petite, mais Je vais continuer à ta place : Vrai Dieu et Vrai Homme. S’il n’en était pas ainsi, comment pourrais-tu t’approcher de Moi ? Je Me suis révélé à toi en tant que Vrai Dieu et Vrai Homme. Et non seulement à toi mais à tous ceux qui mangent mon Corps et boivent mon Sang. Je pénètre ton intérieur comme Vrai Dieu, et Je te parle comme Vrai Homme. Parce que mon Cœur humain aussi bat au même rythme avec ma Divinité. Ton cœur bat au même rythme que mon Cœur. Sais-tu ce que cela signifie ? Ça signifie que tu t’es faite participante de ma Divinité.

-          Et cette participation sera concédée à quiconque sent avec Moi et dont la pensée est ma Pensée. Celui qui vit ainsi ne peut que bénir. Cette bénédiction augmente l’effet de mon Œuvre de Rédemption. Cet effet vous rend saints. Tu vois, c’est un éternel mouvement circulatoire entre le Ciel et la terre : vos sacrifices montent vers Moi de façon ininterrompue et Moi Je répands l’abondance de mes Grâces sur toi et sur ceux qui s’y consacrent pour la gloire de mon Saint Nom ... L’amour persévérant et patient ne se trompe jamais ... »

Ce qui suit est arrivé dans les jours précédents, mais je l’écris seulement maintenant. Le Seigneur Jésus attira mon attention :

-          « Oui, ma fille, c’est ce dont tu as le plus besoin : l’Esprit de Force. Fais attention ! Fais attention que ton âme ne perde de la force. Le malin est continuellement aux aguets sans te quitter des yeux un seul instant. Il suscite fréquemment et sans raison la confusion en ton cœur parce qu’il n’a pas encore perdu espoir. Que l’espérance de ton cœur s’alimente de l’Esprit d’Amour dont la force effraie Satan. Voilà ma demande et mon inspiration qui, si tu l’accueilles et la fais tienne, fera taire en ton cœur le vacarme perturbateur du malin qui vocifère dans le silence de ton cœur ».

FAIRE DES SACRIFICES POUR SAUVER DES ÂMES 11 mars 1964

J’étais en train de méditer sur l’infinie Miséricorde de son Sacré-Cœur, et je désirais des âmes pour Lui. Je recommandai ma famille spécialement à sa Miséricorde. Ainsi plongée en Lui, le Seigneur Jésus, avec une voix encourageante et douce :

-          « La confiance accrue signifie garantie importante. Dis-Moi, mon Élisabeth, peux-tu t’imaginer que Je n’accorderais pas ce que vous demandez en faveur des âmes ? S’il en était ainsi, ne serais-Je pas Moi-même celui qui gênerait mon travail de Rédemption ? Je vois que tu ressasses ces pensées. Je vais répondre à tes paroles non prononcées. Naturellement, Je n’appelle pas tous et chacun de la même manière. Celui à qui J’ai beaucoup donné, J’en attends davantage de lui. Mais que ce ne soit pas ça l’important pour toi. L’essentiel : faire des sacrifices pour ceux que vous voulez amener sur mon chemin ».

 

FAIS DES SACRIFICES AUSSI POUR LES PRÊTRES AFIN QU’ILS SORTENT DE LEUR OISIVETÉ

12 mars 1964

-          « Je te prie de prêter une attention spéciale à l’importance extraordinaire des vocations sacerdotales. Ces désirs de ma part ne sont pas nouveaux pour toi. Et maintenant, avec une dévotion spéciale, fais des sacrifices à cette fin. Car non seulement Je recommande à ton attention particulière les vocations qui ne se sont pas encore mises en marche, mais davantage encore les vocations sacerdotales qui sont déjà en marche. Fais beaucoup de sacrifices pour elles. »

 Le même jour, de nuit, durant l’adoration : « Dis ça à ton directeur spirituel ».

Mon cœur se mit immédiatement à trembler. Puis le Seigneur Jésus parla d’une voix de tonnerre :

-          « Avant qu’arrivent les temps difficiles, préparez-vous avec une ténacité renouvelée et une décision ferme, à la vocation à laquelle Je vous ai appelés. Ne vivez pas dans l’oisiveté, l’ennui et l’indifférence, parce que se prépare déjà la grande tempête. Ses rafales entraîneront les indifférents plongés dans l’oisiveté. Face à elle, ne survivront que les âmes avec une véritable vocation. Le grand danger qui éclatera bientôt contre vous se mettra en marche lorsque Je lèverai la Main. Transmettez mes paroles d’avertissement, afin qu’elles parviennent à toutes les âmes sacerdotales. Que les secoue ma Parole, qui d’avance vous avertit, et ma demande sévère. »

LE DÉSIR EST UN INSTRUMENT MERVEILLEUX 14 mars 1964

-          « Tu t’étonnes comme elle est claire pour toi, l’éternelle Pensée de ma Divinité ? La recevra de Moi toute âme qui, par sa vie de sacrifice, se livre pleinement à la participation à mon Œuvre de Rédemption. Le sacrifice donne de l’éclat à tes œuvres, et par leur lumière tu reconnais quel est mon désir. Là-dessus, Je t’ai déjà donné diverses instructions. Le désir est un instrument merveilleux qui enferme déjà en lui-même le sacrifice. Par exemple un enfant désire être un excellent élève. Pour y parvenir, il étudie avec ténacité. La mère désire la maternité et elle vit en elle-même le désir d’accepter le sacrifice. La recherche du savant aussi implique un sacrifice. Le sportif désire être le premier, et dans ce but, il se soumet à tout sacrifice. Le père de famille désire lever la maison familiale, et pour réussir cela, il fait de grands sacrifices. C’est pourquoi Je vous incite continuellement à ce que vos cœurs se remplissent de désirs, parce que cela comporte en soi le sacrifice. Ces deux choses sont inséparables ».

DE NOUVEAU LA PRÉSENCE DU MALIN ... ET CELLE DE JÉSUS 17 mars 1964

Il y a un couple de jours, je suis retournée occuper de nouveau ma petite maison, parce qu’à cause du froid intense de l’hiver, j’ai passé quelques mois avec une de mes filles. Alors que je commençais à jouir de la joie de ma silencieuse solitude, tout à coup la porte s’ouvrit brusquement. Je regardai dehors et, à l’instant même, j’ai senti la présence du malin. Il me dit avec un sourire moqueur :

-          « Je me suis montré seulement pour te visiter, pour voir ce que tu vas faire ».

Il ne dit aucune parole de plus. Sa parcimonie de paroles me surprit. Les autres fois, il avait l’habitude de me torturer durant des heures. À ce moment-là, il n’a pas pu le faire parce que, dépouillé de sa puissance, il était resté aveugle. Il était arrêté près de moi, privé de son activité diabolique, mais il dut se tenir à côté de moi.

-          « C’est vrai que tu n’as plus de pouvoir, tu ne peux pas me faire mal ? » (Parce qu’une fois il m’avait frappée, et ensuite la Sainte Vierge avait dit : « Cela, il ne pourra plus le faire ! »)

Alors je répondis à sa question sur ce que je vais faire ici en ma solitude silencieuse.

-          « J’aurai davantage d’opportunité d’adorer Dieu. Je veux le servir encore mieux à la place de ceux aussi que tu as détourné de ce chemin. Ça a beau te faire souffrir d’être obligé d’entendre ça, je réparerai au Seigneur Jésus pour les nombreuses offenses que j’ai commises, influencée par toi, en offensant par elles le Dieu d’infinie Majesté et de Miséricorde ... Lui est si miséricordieux qu’Il pardonne à tout pécheur repenti. Si, toi, tu te dépouillais de ton orgueil rebelle et reconnaissais la Sainte Majesté et la Toute-Puissance de Dieu, si tu te repentais de ta perversité, à toi aussi Il te pardonnerait. Mais comme ton orgueil bête te retient, il te faut souffrir. Mais pour toi aussi, il arrivera bientôt, le temps où tu te retrouveras aveugle et dépouillé de ton pouvoir. Même si ça te fait terriblement souffrir d’entendre ça, c’est ça qui va arriver ».

Le malin dut malgré lui écouter ma réponse et souffrir à cause de son impotence. Le Seigneur Jésus me permit de sentir les efforts impuissants du malin humilié. Ensuite il disparut sans attirer l’attention. Ni pendant qu’il était présent ni quand il s’est éloigné, il n’a éveillé aucune crainte en moi.

Le Seigneur était présent, et le malin a dû sentir ça. Après, Jésus me dit :

-          « Et maintenant, submergeons-nous en cette douce solitude ! Que la pensée de nos esprits soit une, que nos mains aussi moissonnent ensemble, que nos cœurs battent à l’unisson; c’est ainsi que nous allons reposer ».

INCLINE LA TÊTE SUR MON CŒUR 18 mars 1964

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-          « Je ne vais pas dire grand chose pour le moment, seulement ceci : pour ceux qui s’aiment vraiment, quelques paroles suffisent pour manifester leur amour, et déjà leurs cœurs battent à l’unisson. Incline la tête sur mon Cœur, et que cette intimité te remplisse de force pour les luttes qui viennent. Je ne veux pas te consoler vu que tu souffres avec joie, et celui qui souffre avec joie ne désire pas être consolé. Mais Je te donne ma Force divine, tu en as certainement besoin. Le sacrifice que J’attends de beaucoup, Je ne le reçois malheureusement que de très peu, et cela signifie un revers pour mon Œuvre de Rédemption ».

21 mars 1964

Laissant derrière les jours difficiles d’abstinence, le Seigneur Jésus rendit si légère mon âme ! Je me mis à manger mais cela ne signifia pour moi aucun plaisir. Le Seigneur Jésus me demanda il y a déjà longtemps que, les aliments, je ne les prenne pas pour le plaisir qu’ils procurent mais uniquement pour alimenter mon corps. Comme mes enfants me fournissaient une nourriture abondante aux repas, je prends toujours ce qu’ils ont apporté les jours précédents et ainsi je ne mange pas de nourriture cuisinée récemment. Durant le déjeuner, le Seigneur Jésus m’assura de sa présence tandis qu’Il disait :

-          «Pense à Moi, ma toute petite sœur! Comme sont rares les fois où vient à Moi une âme fraîche qui, plutôt que d’avoir goûté le péché, M’aurait goûté Moi. Que notre intérieur sente la même chose ! Offre-Moi cela aussi ! À manger des aliments sans saveur, le sacrifice de ton cœur devient savoureux pour Moi. Ainsi nos mains aussi moissonnent unies. C'’est vrai, hein, que toi aussi tu trouves cela merveilleux ? »

QUE NOS YEUX SE REGARDENT, ET QUE NOS REGARDS SE FONDENT EN UN SEUL 22 mars 1964

Dimanche

Dans la chapelle dédiée à l’Esprit Saint, étant agenouillée devant le tabernacle, le Seigneur Jésus s’adressa à moi avec amabilité :

-          «Regarde mes Yeux ! Je permets que nos yeux se regardent et que nos regards se fondent en un seul. Ne vois plus rien d’autre ! Lis dans mes Yeux, que Je pose sur toi en larmes, en un désir anxieux de mon Amour. Répare ! Voilà tout ce qui Me console de vous ! Moi, l’Homme-Dieu avide de vos cœurs, J’ai besoin de votre consolation ! »

L’IMPORTANCE PRESSANTE DE LA CAUSE 23 mars 1964

Je demandai au Seigneur Jésus si je pouvais faire connaître ses communications et celles de la Sainte Vierge encore durant ma vie mortelle. Lui, avec des mots brefs et suaves, se contenta de dire :

-          « Pourquoi Me demandes-tu une telle chose ? C’est comme si tu Me demandais si tu pouvais participer durant ta vie mortelle à mon Œuvre de Rédemption. Ou Me faut-il répéter encore une fois ce que Je ne cesse de demander d’urgence ? Ne t’ai-je pas élevée jusqu’à Moi, en un vol semblable à celui d’une flèche, pour te rendre le plus tôt possible apte à transmettre nos communications ? N’ai-je pas déjà fait pression sur toi dans le passé trois fois de suite ? En mes paroles suppliantes, Je mets mon Accent Divin sur l’importance pressante de la Cause ».

C’est vrai que, dans le passé, le Seigneur Jésus m’a demandé par trois fois de communiquer ses messages le plus tôt possible à mon directeur spirituel.

AUJOURD’HUI, TOUTE LA JOURNÉE, SOUFFRE AVEC MOI

Jeudi et Vendredi Saints

J’aurais voulu passer toute la veillée d’adoration en pleine nuit, dans la chapelle. Mais il n’y a pas eu moyen de le faire. Le Seigneur Jésus s’est aperçu que j’étais affligée à cause de cela, et Il dit :

-          «Viens ! Quand tu arriveras à la maison, Je serai déjà à t’attendre en notre petite pièce.»

Cette aimable Bonté, inattendue et pleine d’attention, me surprit. Je n’osai même pas y penser. En route vers la maison, j’étais plongée en continuelle adoration, et quand j’entrai dans ma petite pièce, je Le saluai avec un "Loué soit Jésus-Christ !" Lui, par une très légère sensation, laissa percevoir sa présence. Ça n’a duré que quelques minutes. Puis, immédiatement Il m’inonda d’une lourde angoisse et d’une douleur chargée de préoccupations. Il la fit d’une telle mesure que je dus me cramponner à quelque chose pour ne pas m’effondrer. Alors le Seigneur Jésus avec douleur :

-          « Je te fais participer à mes souffrances d’Âme et de Corps tout comme Moi Je les ai supportées comme homme. Je n’ai pas fait usage de la force de ma Divinité, c’est seulement comme homme que J’ai vécu l’horreur de la nuit du Gethsémani. Je t’honore des douleurs extraordinaires de mon Âme et de mon Corps. Cette souffrance signifie en vérité pour toi une participation plus profonde à mon Œuvre de Rédemption ».

Et pendant qu’il disait cela, Il se tenait à côté de moi. Il se plaignit encore longuement, et tout de suite après ses paroles, la douleur de mon cœur alla en augmentant. Entretemps, minuit arriva, mais je ne peux veiller en adoration à cette-heure-là que si, auparavant, je me suis reposée. À partir de minuit, il m’a fallu rassembler toutes mes forces pour participer à genoux aux souffrances du Seigneur. C’est à peine si je réussis à persévérer un quart d’heure en cette position parce que la grande douleur spirituelle qui m’a envahie épuisa tellement mes forces que, après peu de temps, ce n’est qu’accroupie sur mon petit prie-Dieu que je pus méditer sur les souffrances du Seigneur. La souffrance qu’Il transféra en moi m’exténua totalement. Vers deux heures, je me suis couchée. Le sommeil ne me ferma pas les yeux, je ne pus que penser aux souffrances du Seigneur. Le lendemain matin, le Seigneur Jésus me demanda :

-          « Ne recule pas ! Aujourd’hui, toute la journée, souffre avec Moi ! »

LE PLUS BEAU SERMON QUE J’AI ÉCOUTÉ EN TOUTE MA VIE Lundi de Pâques

Le sermon d’aujourd’hui fut le plus beau que j’ai écouté en toute ma vie. Et tandis que je pensais aux paroles simples et spontanées, le Seigneur Jésus dit : « Sais-tu pourquoi ce fut le plus beau ? Parce que J’ai inondé d’une abondance de grâces ce prêtre qui l’a prononcé. Et cette grâce passa de lui aux fidèles qui étaient dans l’église. Pas un seul œil ne resta sans larmes. Mais surtout, non seulement les larmes coulèrent mais aussi les cœurs s’émurent sous l’effet des grâces extraordinaires afin que tu vois les mérites de ta participation à mon Œuvre de Rédemption. Depuis il y a déjà longtemps, Je t’ai demandé d’être la représentante de ta communauté paroissiale. Et comme tel, Je dois te communiquer le résultat de l’activité de mes grâces, qui est un fruit de tes fatigues unies à mes Mérites ».

Durant toute la journée, je gardais présentes les paroles du Seigneur Jésus et je lui rendais grâces. En quelques mots, je vais résumer le sermon que le Père E prêcha : "Les disciples d’Emmaüs cheminaient le cœur lourd, découragés et sans savoir quoi faire". Et ici, le Père cita les méditations de Prohászka: "L’âme des disciples était comme, dans le pré vert et couvert de fleurs, la tâche brûlée qu’a laissée le feu des pasteurs". Puis il l’appliqua aux âmes brûlées qui vivent sans Dieu et sans espérance. Et ensuite, il conta qu’en temps de guerre, un jeune soldat fut transporté à l’hôpital avec de graves blessures. On n’avait pas espoir de le garder en vie; il le savait lui-même très bien. Après que le prêtre l’eut confessé, le soldat lui demanda d’être bien aimable et de chanter avec lui. Le prêtre lui demanda : - Peut-être un beau cantique à la Sainte Vierge ? Lui, les yeux baignés de larmes, le regarda et avec grande difficulté lui dit : - Chantons au Très Saint-Sacrement ! Et, les yeux baignés de larmes, il dit au confesseur : - Que je suis heureux d’avoir eu la chance de connaître le Seigneur ! Et tout en parlant, le Père E eut un nœud dans la gorge, et sa voix se fit plus éteinte. En même temps, en cet instant, la grâce de Dieu se répandit sur les assistants. « Qu’est malheureux l’homme qui, même dans les ultimes minutes de sa vie, ne reconnaît pas le Seigneur, le Dieu infiniment Bon et Miséricordieux ! » Ces paroles finales du Père E émurent toutes les âmes. Puis, il revint à la citation initiale, et c’est par cela qu’il termina son sermon. Tout le long de la journée, de tout mon cœur j’ai attendu la nuit. Je suis allée auprès du Seigneur pour le remercier de nouveau au nom de notre communauté paroissiale pour la grâce que, par l’amour de son Cœur miséricordieux, Il avait répandu sur nous. Et en me plongeant dans un profond silence pour l’adorer, le Seigneur Jésus dit :

-          «J’apprécie qu’au moins toi, tu sois venue remercier pour les nombreuses grâces. Réfléchis profondément sur cette tragédie émouvante. Notre Mère veut que pas une seule âme ne se damne. Prenez tous part à cette grande Œuvre salvatrice, dont la fin est de sauver les âmes. »

PATIENCE, PERSÉVÉRANCE, APPLICATION 6 avril 1964

Il conversa sur son enseignement, sur la patience persévérante et sur l’application :

-          « Patience, persévérance, application, mon Élisabeth ! Voilà ce qui te garde près de Moi. Et par ces moyens, tu peux aussi amener les autres à Moi. La récompense de l’application sans défaillance, ce sera, pour toi et pour tous ceux qui travaillent avec Moi, ce qu’œil n’a pas vu, oreille n’a pas entendu et esprit humain ne peut comprendre. Alors nos yeux se regarderont et nos cœurs palpiteront au même rythme. »

TOI AUSSI TU ES UN BALAI EN MES MAINS 9 avril 1964

-          « Toi aussi, mon Élisabeth, tu es un balai en mes Mains. Les Mains divines te prennent et balayent avec toi, avec tes sacrifices. Sont aussi un balai en la Main de Dieu tous ceux qui se donnent en un renoncement rempli d’amour, en s’oubliant eux-mêmes. C’est seulement par l’acceptation ininterrompue de sacrifice qu’ils se rendront dignes que Je les prenne en ma Main et les utilise pour le nettoyage le plus efficace. Oui, Je balaie par votre intermédiaire les rues, les champs fleuris, les bosquets touffus et tout lieu où il y a le péché. Ne te surprends pas de ce discours de ma part qui sonne complètement humain. Comme dit le proverbe : Que chacun balaie le devant de sa propre maison ! Gardez cela devant les yeux, toi et les autres aussi.

-          Celui qui sent que son âme aspire à quelque chose de plus grand, qu’il Me serve avec une plus grande fidélité. Quand il s’agit de travailler pour Moi, personne ne peut tomber dans l’exagération. Même s’il te semble que Je répète toujours les mêmes choses, écris-les tout simplement! Je t’en prie, grave-toi-ça comme il faut : La parole de Dieu est toujours la même, par elle Je demande le salut des âmes ».

TON MAÎTRE PREND SOIN DE TOI 14 avril 1964

Quand j’arrivai à la maison et que j’entrai en ma petite pièce, le Seigneur Jésus me reçut :

-          «Je suis déjà à t’attendre ici, et à chaque génuflexion que tu M’adresses par ton adoration d’action de grâce, mon cœur bat de joie. À cause du continuel repentir de tes péchés, ton âme demeure toujours fraîche. Oh, Je t’en prie, mon Élisabeth, fais-le à la place des autres aussi. Tu vois, encore une fois, Je t’honore. Je suis venu pour bénir, à ta demande, ta famille et tous les alentours de ta maison. J’ai amené ma Paix. Aie confiance ! Ne cède pas au découragement ! Tes souffrances, Je les unis à mes mérites. Le salut de tes enfants est assuré. Je Me tiens ici; le silence de ta petite pièce Me plaît. Sens comme nos cœurs battent à l’unisson. C’est dur de souffrir sans toi. Je sais que pour toi non plus ce n’est pas indifférent. Oh, heureux moment ! Je sais que toi aussi tu espères le moment où plus rien ne nous séparera. Je t’attends avec toute la pompe de ma Richesse, et alors nous serons entièrement un, indivisiblement. Je sens que ton cœur bat fort de joie. Moi aussi Je Me réjouis avec toi. Ton Maître prend soin de toi, et si tu trébuches, ma Main te relève immédiatement. Le constant repentir de tes péchés M’oblige Moi aussi à répandre sur toi mon pardon sans interruption.»

VOILÀ LA MUSIQUE DE MON CŒUR 15 avril 1964

Passé minuit, la Vierge Très Sainte me réveilla mais comme elle ne l’avait jamais fait jusqu’à maintenant. J’ai été surpris par la facilité avec laquelle je me réveillai malgré que je m’étais couchée seulement à 11 heures. Après ce bref repos, je ne sentis aucune fatigue ... et je pus prolonger ma prière jusqu’à l’heure de me lever. Je n’ai pas pu encore assimiler la visite de l’après-midi d’hier. Elle m’a émue jusqu’au plus profond de mon cœur. Surtout le fait que le Seigneur Jésus a promis de m’attendre fréquemment à l’avenir en ma petite maison. Le lendemain, j’ai médité tout l’avant-midi sur l’infinie bonté du Seigneur :

-          « Mon adorable Jésus, mon divin Maître, tu sais, hein ? Ce que je voudrais te dire, mais les mots ne montent pas à mes lèvres, seules mes larmes tombent silencieusement. Des larmes de repentir ! Je voudrais écrire de beaux vers sur ta bonté infinie, mais ce don ne m’a pas été donné. Consciente de ma misère et de ma nullité, je ne cesse de penser à ce que je pourrais te donner. Mon Seigneur, mon Jésus, je te donne encore et encore mes péchés et l’écoulement monotone des larmes de mon cœur imbibé de grâces. Occupe-toi de moi, s’il-te-plaît ! Voilà la musique de mon cœur. C’est la seule chose que je puis t’offrir ... Je sais que ça aussi, c’est un don de Toi, je t’en remercie mille et cent mille fois ... En chaque battement de mon cœur se trouve mon repentir ... Mon Seigneur, mon Jésus, c’est peu parce que mon cœur manque parfois de pouls. C’est pourquoi je te demande, maintenant, qu’en chaque petit grain de poussière que Tu as créé, que j’y mette la douleur de mes péchés afin que le vent Te les apporte, et que Tu vois ainsi combien je T’aime. Voilà mon hymne, ma poésie et ma musique, c’est tout ce que je peux donner. Accepte-moi telle que je suis ! »

-          « La profonde contrition de tes péchés, ma petite, entraînera un grand nombre au repentir, et les pécheurs reviendront à Moi. »

NOS DEMANDES, NE LES LAISSEZ PAS DE CÔTÉ ! C’EST URGENT ! 18 avril 1964

-          « Demande à ton confesseur, ma petite, de s’occuper de l’affaire de telle façon que la Cause soit déjà devant le Saint Père à la Pentecôte de 1965. Les communications de ma Mère bien-aimée et les Miennes, ainsi que nos demandes, ne les laissez pas de côté, ça urge ! »

 La demande du Seigneur était émouvante pour mon cœur, et en tremblant, consciente de ma misère et de ma nullité, je pensais que je devais faire connaître et pousser les paroles de Dieu. Moi, petit grain de poussière ! Peut-on accepter ça sans s’émouvoir ? Maintenant il n’y a aucun doute en mon âme. Le Seigneur Jésus l’a fait cesser, mais je vis continuellement consciente de la misère de mon âme.

QUE MOI SEUL SOIS TON TOUT 20 avril 1964

Tout en faisant mes travaux ménagers, j’étais plongée en son adoration en Lui rendant grâces. Lui commença à converser :

-          « Crois-Moi, ma toute petite sœur, qu’en t’appelant ainsi, Je t’invite à avoir confiance en Moi, à croire en Celui qui t’appelle si petite. En cette façon de M’adresser à toi, tu as déjà la garantie de ma sollicitude amoureuse relativement à tout ce dont tu as besoin, et l’assurance que Je te défendrai en toute occasion. Ça t’émeut, n’est-ce pas, que d’une manière si simple Je gère tes affaires ? Je ne veux pas Me retrouver ton débiteur. Ce que Je voulais surtout obtenir, c’était que ta pensée et même ton travail soient désormais désintéressés et nets. Moi, ton Maître, Je M’occupe de toi et te libère de toute préoccupation, afin que Moi seul sois ton tout et que rien ne t’attache à la terre. Tu peux voir, de cette affaire réglée, que ton Père céleste sait ce dont tu as besoin ».

ATTISE LA FLAMME D’AMOUR DE MON CŒUR PAR TES SACRIFICES 16 mai 1964

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La Sainte Vierge dit :

-          « Avec tout l’amour de mon Cœur maternel, je m’adresse à toi, ma petite carmélite. Attise la Flamme d’Amour de mon Cœur par tes sacrifices ! Ne permets pas que la Flamme d’Amour, que j’ai répandue de façon privilégiée sur toi, vacille seulement faiblement en toi ! »

Je ne comprenais pas pourquoi la Sainte Vierge avait dit cela, et je le lui ai demandé. Elle me répondit avec une aimable douceur :

-          « Afin que tu mettes bien à profit le temps qui t’a été concédé et qu’avec un désir croissant tu mènes une vie de sacrifice ici sur la terre ».

LA RÉCOMPENSE DE FAIRE JEÛNE LE LUNDI 18 mai 1964

Lundi de Pentecôte

 J’assistai à la sainte messe, et avant la sainte communion le Seigneur Jésus me dit :

-          « Comme Je vois ta ferme détermination, à laquelle tu es fidèle même les jours de fête, Je t’ai préparé une joie : parmi les âmes sacerdotales qui souffrent au purgatoire, en cette journée-ci, à partir de minuit, à chaque heure se libérera une âme ».

Le Seigneur Jésus m’a dit cela parce qu’à sa demande, les lundis continuellement je jeûne au pain et à l’eau, et je ne l’omets pas même quand une fête tombe ce jour-là. Je suis heureuse de pouvoir garder en ce jour le jeûne strict, vu qu’Il a promis qu’après avoir jeûné un lundi, une âme sacerdotale arrive en sa divine Présence. Et tout de suite Il a inondé mon âme de cette souffrance que ces âmes endurent encore, en me disant qu’à chaque heure se libérera une âme sacerdotale, et qu’après quelques heures elles seront donc en sa présence. Cette douleur a duré à peine une ou deux minutes mais même ainsi, étant à genoux, je me suis quasiment écroulée à cause des douleurs. Après avoir communiée, le Seigneur Jésus me permit de ressentir la libération d’une âme. Il a fait varier mes sentiments d’un extrême à l’autre : après les profondeurs de la souffrance, Il m’inonda de l’allégresse sublime de l’âme parvenue en présence de Dieu. L’état de mon âme, tremblante de l’ivresse des grâces, fit que je me sentis durant des heures libérée de la force de gravité de la terre.

22 mai 1964

Le Seigneur ne dit que ceci :

-          « Ma Sainte Cause ne progresse que par les douleurs et les souffrances ».

LA POSSESSION DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ 28 mai 1964

En me disposant à me reposer durant la nuit, une dernière fois je me prosternai devant l’image de sa Sainte Face. À ce moment-là, je sentis la transfusion extraordinaire de sa divine Majesté. Cela n’a duré qu’un instant. Je tremblais énormément. Je n’ai pas pu comprendre quelle pouvait être cette transfusion intense. À ce moment-là, la terre a cessé d’exister pour moi, et j’étais entièrement en la présence de Dieu. Je répète, cela n’a duré qu’un moment. Le lendemain, le Seigneur Jésus conversa longuement, mais je ne peux écrire que quelques-unes de ses phrases. Durant la conversation, Il m’expliqua que ce moment était d’être en la possession de la Sainte Trinité. Il en sera ainsi après avoir obtenu mon salut éternel.

-          « Mais Je t’ai permis cela seulement pour un instant, parce que tu ne pourrais pas supporter ça ici sur la terre. Même ainsi, tu n’as pu supporter ça que moyennant une force spéciale de ma divine Grâce ».

2 juin 1964

-          « Pour ma cause tu dois passer par de grandes souffrances et tu dois lutter sans interruption pour les âmes. En dehors de cela, ma petite, ne dissipe tes forces en aucune autre chose ».

QUE RÉPANDRE LA FLAMME D’AMOUR SOIT LE BUT PRINCIPAL DE TA VIE 15 juin 1964

Le Seigneur Jésus dit :

-          « Que répandre la Flamme d’Amour, ma petite, soit le but principal de ta vie. Cela doit avancer comme l’eau courante. Rien ni personne ne peut l’arrêter. Cette eau courante est ma Grâce qui purifie, qui détruit quand il le faut, ou qui sauve et donne vie, mais elle doit courir parce que Dieu le veut !

-          Dis ceci à ton directeur spirituel : voilà ma demande à lui et à tous ceux qui sont appelés à mettre en marche la Cause ».

NOUVELLES SOUFFRANCES EN REVENANT VOIR MON DIRECTEUR 17 juin 1964

Enfin, après de nombreuses luttes intérieures, mon cœur a vu clair. Les paroles du Seigneur Jésus me le confirmèrent, et je me rendis chez le Père et lui remis la demande du Seigneur Jésus. Il redit, ce que déjà maintes fois il m’avait dit, que tant qu’il ne sentira pas quelque chose en son cœur qui confirme l’authenticité de l’affaire, il ne va pas bouger. À ces mots, de nouvelles souffrances vinrent torturer et agiter mon cœur.

JÉSUS ET MARIE ME PRESSENT : L’HUMILIATION ACCEPTÉE DONNE UN ÉLAN À NOTRE CAUSE

28 juin 1964

Durant la nuit :

-          «Maintenant, Je vais intensifier davantage encore tes souffrances.»

Alors que j’étais devant le Tabernacle à L’adorer, Il me dit :

-          « Tu dois aller de toute urgence chez ton directeur spirituel, et lui dire que c’est Moi qui le presse de se mettre en contact avec le Père E ».

La Sainte Vierge parla aussi en exerçant de la pression :

-          « Ma petite, si difficile que ce soit, mets-toi en marche ! L’humilité qui inonde ton âme ne fait que pousser notre Cause ».

NE REGARDE NI D’UN CÔTÉ NI DE L’AUTRE. NE REGARDE QUE MES YEUX 29 juin 1964

Au matin, alors que j’étais agenouillée devant le tabernacle, je ne pus adresser au Seigneur Jésus qu’une invocation d’adoration, parce qu’Il a immédiatement interrompu mes paroles commencées :

-          « Mon Élisabeth ! Oh, comme Je t’attendais ! Elle est si longue, cette solitude ! Je savais que notre Au revoir d’hier soir t’inciterait à être aujourd’hui encore la première à Me saluer. Tu remplis mon âme d’allégresse. Toi et Moi, nous deux ! C’est mon délice, être avec les enfants des hommes ! Mais, malheureusement, cela, Je le reçois de bien peu. Mon petit tournesol ! Sais-tu ce que tu reçois de Moi en ce moment ? Accepte de Moi cette mesure augmentée (de souffrances réparatrices), jusqu’à présent inconnue de mon Amour que Je t’avais promis, parce que son acceptation réclame de toi un très grand sacrifice. Je suis content de toi et c’est pourquoi Je te le propose. Par ce sacrifice extraordinaire, maintenant toi aussi tu peux donner une preuve de ton grand amour. Toi et Moi ! À cause de notre union, la joie remplit ton cœur. Je sais qu’infatigablement tu Me rends grâces. Je vois aussi les pensées qui te distraient. Ne te préoccupe pas de cela ! Regarde en ton jardin les plantes grimpantes qui essayent de monter toujours plus haut. Tu vois que rapidement leurs fleurs se fanent, mais peu de temps après, déjà de nouvelles s’ouvrent. Et se faner ne signifie pas inutilité car le calice des fleurs fanées renferme la semence féconde sans laquelle il n’y aurait pas reproduction. Tu comprends, n’est-ce pas ? Si la lutte n’existait pas, qu’est-ce qui donnerait alors de la valeur aux choses ? Toi, acharne-toi uniquement vers le haut! Ne te lamente pas pour les calices fanés de tes fleurs !

-          Que tes pensées soient toujours avec Moi jusqu’à ce que nos cœurs aussi battent à l’unisson. Ne regarde ni d’un côté ni de l’autre. Ne regarde que mes Yeux ! Cela t’invite au recueillement et t’aide à remporter la victoire pour le succès de mon Œuvre de Rédemption. Merci, mon Élisabeth ! Ton amour compréhensif M’émeut jusqu’au plus profond de mon Cœur, car mon Cœur divin sent aussi avec une affection humaine ».

-          « Mon Seigneur Jésus ! Maintenant que tes divines paroles se sont fondues en mon cœur, permets-moi de te remercier d’une façon spéciale pour ces souffrances extraordinaires et pour cette bonté et cet amour dont Tu veux m’honorer, et que Tu ne m’avais pas fait sentir jusqu’à présent. Tes paroles, mon Jésus adoré, m’ont accablée de nouveau, en t’adressant ainsi à moi : "toi et Moi". Tu as inversé l’ordre. »

 Cette condescendance sans limite m’a tellement confondue que la rougeur a inondé mon visage.

-          « Comment peux-tu faire ça avec moi qui suis petite et rien ? » Lui, à voir comme je me fendais en remerciement, au lieu de parler, il inonda mon cœur de l’amour de son Cœur compréhensif.

TU VOIS COMME EST UTILE CE PETIT MOMENT 17 juillet 1964

Une de mes brues me demanda d’apporter des remèdes pour mon petit-fils malade. Je dus attendre plus d’une heure pour les remèdes ... Durant l’attente un article de périodique attira mon attention ... J’en avais lu à peine un couple de lignes, le Seigneur Jésus, avec une douce demande, s’adressa à moi :

-          « Mon petit tournesol, aide plus encore à libérer les âmes qui souffrent ! Je partage sans cesse avec toi mes éternelles pensées. Tu vois comme est utile ce petit moment ! En laissant de côté ce petit article de périodique, tu aides les âmes souffrantes (du purgatoire) à parvenir en ma sainte Présence.

-          Cette participation à mon Œuvre de Rédemption est merveilleusement méritoire ... Tu vois comme Je simplifie tout ce que Je vous demande. Je mets à la portée de tous la réalisation de mes éternelles Pensées. Écris-les ! Mes paroles que tu écris et communique aux autres, un très grand nombre d’âmes en tireront grand profit ».

REMPLIS-TOI CHAQUE JOUR DE MON AMOUR DIVIN 21 juillet 1964

Tandis que j’arrosais les fleurs de l’autel :

-          « Tu vois, tout comme tu arroses les fleurs quotidiennement, de la même manière les cœurs devraient aussi se remplir chaque jour de mon Amour divin, qui maintiendrait leurs âmes fraîches et les rendrait capables de sacrifice ».

PAR TON REPENTIR TU M’ATTIRES À TOI 26 juillet 1964

En revenant de la sainte messe, le Seigneur Jésus dit aimablement :

-          « Accepte de Moi, ma petite sœur, la manifestation extraordinaire de mon Amour que tu mérites par ton continuel repentir. Ce chemin est le plus court par lequel tu arrives où Je suis, c’est pourquoi tu voles comme une flèche vers Moi. Il te maintient en ton vol, cet humble repentir ininterrompu ... J’oublie tout. Par ton repentir, tu M’attires à toi comme un aimant. Et M’attirera à elle toute âme qui fait de même. Oh, Je vous en supplie : attirez-Moi à vous ! Voilà l’instrument le plus parfait en vos mains par lequel vous Me compromettez entièrement, et Je vous accorde n’importe quoi. En ces moments-là (de repentir), Je garroche sans mesure des grâces sur vous.»

TON INÉPUISABLE REPENTIR ME REND HEUREUX 27 juillet 1964

 J’astiquais le plancher de marbre du presbytère. Le Seigneur Jésus m’encouragea par ces paroles :

-          «C’est bien ! par tes sacrifices, mon petit tournesol, astique aussi les âmes en qui s’est obscurcie la splendeur de mes grâces. »

Quand je partis pour la maison, Il parla ainsi :

-          « Sens que maintenant nous sommes ici entre nous deux. Sais-tu que ta petite maison est mon sanctuaire ? Je demeure avec plaisir chez toi, parce que de même que Moi, Je t’ai donnée asile en ma maison, toi aussi tu M’offres un abri. Qu’est-ce qui M’unit à toi ? C’est ton inépuisable repentir. Oui, c’est cela qui M’enivre. Écoute, pauvre petite âme, ces paroles par lesquelles Je reconnais ce dont tu es capable. Tu enivres le Dieu sublime et Tout Puissant ! Comprenez cette grande merveille : vous, par le repentir de vos péchés vous pouvez Me rendre heureux ».

MOI NON PLUS JE NE TE LÂCHE PAS, NI TOI NI PERSONNE 3 août 1964

-          « Ce que l’aimant a attiré à lui une fois, ma petite, il ne le lâche plus, car cela serait contraire aux lois naturelles. Moi non plus Je ne te lâche pas, ni toi ni personne, parce que cela serait contraire à la loi de ma Tendresse divine. Je t’ai acceptée et t’ai abritée en mon Cœur, et par l’aliment abondant de mes grâces, Je t’offre le fidèle amour de mon Cœur. Je te demande de prier ensemble le Père Éternel afin qu’Il accorde sa Miséricorde à ceux qui violemment s’arrachent du champ d’attraction de ma Divinité. »

LA CONTRITION DE TES PÉCHÉS REND AIMABLE TON ÂME 11 août 1964

marieembrassejesus

La confession si longtemps désirée, je l’ai faite aujourd’hui. J’ai révélé à mon directeur spirituel les tourments de mon âme, et je lui ai demandé de me traiter sévèrement parce que je vis continuellement avec la conscience d’être présomptueuse, orgueilleuse, menteuse et trompeuse, et parce que je veux le tromper lui. À cause de cela, depuis déjà des semaines, je n’ai aucune tranquillité ni de jour ni de nuit … Il me tranquillisa en disant que cela ne se produit pas en mon âme. C’est le diable qui provoque ça parce qu’autrement, il n’arrive plus à rien avec moi. Si c’était vrai, Lui m’aurait déjà réprimandée sévèrement. Tant que je suis sincère et obéissante, je ne dois pas m’inquiéter parce que c’est agréable et bon devant Dieu. Que je fasse savoir les difficultés de mon âme dans le futur aussi avec sincérité, alors le diable n’arrivera à rien avec ses tentations. Le même jour, de nuit, étant agenouillée devant le tabernacle et adorant le Seigneur Jésus, Il commença à converser silencieusement :

-          « Je savais que tu allais vaincre ta fatigue et que tu viendrais. Si tu savais avec quelle allégresse Je t’attends ! Une âme, parmi la multitude des âmes, qui M’aime. Comme Je suis content de toi ! Que toi aussi tu sentes cette joie en ton âme ! Toi, bien-aimée, toi ! C’est la contrition de tes péchés qui rend si belle et si aimable ton âme et celle de tous ceux qui s’approchent de Moi avec une véritable contrition de leurs péchés ».

 

EDITIONS : LES EDITIONS DU PARVIS

7 mars 2019

Sacrifice jusqu'au martyr 1964 : première partie

SACRIFICE JUSQU’AU MARTYR

1964

 

UN FLOT DE GRÂCES PAR L’ADORATION DU SAINT-SACREMENT

josephjesus

 

Premier dimanche de janvier 1964

Je suis allée à l’hôpital. J’allai visiter un de mes enfants. En retournant à la maison, à cause du froid intense je ne pouvais quasiment pas marcher. Tout en marchant, je pensais que c’est à cinq heures que commençait l’adoration du Saint-Sacrement, et que moi aussi je voulais être présente à l’adoration communautaire. J’ai vaincu en moi le froid glacial qui rendait mes pieds presque insensibles, et je me suis empressée de me rendre auprès du Seigneur Jésus. Pendant que j’y allais, Lui, par des paroles silencieuses et reconnaissantes, commença ainsi à parler avec moi :

-          «Comme Je me réjouis que tu viennes Me tenir compagnie ! Tu es tellement empressée à me faire plaisir ! Ça signifie pour toi un nouveau et abondant flot de grâces. »

Durant l’adoration du Saint-Sacrement, Il me demanda de Lui offrir réparation pour les offenses commises par tant de personnes qui font peu de cas de ses inspirations. Oh, immédiatement mes péchés me vinrent à l’esprit. Moi aussi, j’étais parmi ceux qui L’avaient beaucoup offensé. Peut-on penser à cela sans verser des larmes ?

Seigneur, pardonne-moi mes péchés ! Et maintes et maintes fois, j’éveillai en moi le repentir que la Miséricorde du Seigneur faisait jaillir de mon âme. Je veux me repentir de mes péchés comme jamais personne jusqu’à maintenant s’est repenti des siens. Et je veux T’aimer comme aucun pécheur converti jusqu’à maintenant T’a aimé. Tandis que je me repentais de mes péchés, Lui continuait :

-          « Tu sais, le grand péché du monde est de négliger mes inspirations, c’est à cause de cela que le monde marche dans les ténèbres, et à cause de la tiédeur des âmes à Moi consacrées. Elles pourraient M’aider, mais elles ne se rendent même pas compte combien cette tiédeur est dangereuse. Je t’en prie, communique s’il-te-plaît à ton directeur spirituel le désir de mon Cœur. Que lui et tous ceux qui s’occupent de guider les âmes suivent mes inspirations avec une plus grande fidélité, et amènent les âmes à en comprendre l’importance, car sans cela, c’est impossible de vivre une vie spirituelle. Si grand que soit votre ténacité, si vous négligez mes saintes inspirations, vos âmes se souilleront comme celles aussi qui vous ont été confiées. »

LE MALIN VEUT ARRACHER LA PRINCIPALE RICHESSE DE TON ÂME : IL VEUT BRISER TON HUMILITÉ

13 janvier 1964

Durant ma méditation, le Seigneur Jésus de nouveau daigna faire entendre sa voix.

-          « Fais attention, mon Élisabeth, ton âme sera le théâtre de grands combats prolongés. Le malin veut arracher la principale richesse de ton âme : il veut briser ton humilité. Il sait et il voit que c’est là l’unique valeur qu’il doit frapper. C’est seulement par cela qu’il peut ébranler la constance de ton âme.

-          Il se jettera sur toi avec une force terrible et va mettre la main sur tous les moyens de sa haine contre toi. Le malin perturbera tes pensées, rendra incertaines toutes tes actions, par ses paroles il va te suggérer toutes sortes de bassesses, et il va t’inonder de terribles tourments. Il voudra te tromper pour que tu abandonnes ton humble dévouement.»

Quelques heures après m’avoir dit cela, les ennuis du malin commencèrent réellement. Si le Seigneur Jésus ne m’avait pas avertie d’avance, je ne sais pas comment j’aurais pu m’orienter parmi les pensées ressassées dans ma tête ... Je ne pouvais le chasser de mes pensées; il s’est jeté sur moi avec toute la force de sa haine. Mon cœur languissait en sa misère, incapable d’agir, et c’est seulement le fait que le Seigneur Jésus m’avait avertie d’avance qui me retint de faire quelque chose d’incorrect ...

JE VEUX QUE PAS UNE SEULE ÂME SE DAMNE. DÉSIREZ-LE, VOUS AUSSI, AVEC MOI

15 janvier 1964

Le Seigneur Jésus me dit :

-          « Sais-tu, ma petite, qu’est très élevé le nombre des lecteurs ? Fréquemment, nombreux sont ceux qui lisent sur ma sainte doctrine mais n’arrivent à rien avec cela. La lumière électrique, la lumière solaire, elles n’illuminent que les lettres. Le sens de ma doctrine, ne le comprennent vraiment que les âmes qui viennent à Moi. Moi, par ma Clarté divine, à l’âme qui se prosterne devant Moi, Je lui communique l’intelligence de ma Divinité, et par celle-ci, son esprit arrivera à comprendre quel est mon éternel désir : le Salut des âmes. Désirez, vous aussi, prendre part à mon Œuvre de Rédemption! Que cela soit la fin suprême de vos vies, la plus précieuse que vous pourrez déposer devant Moi. Saisissez chaque occasion et chaque moyen de sauver les âmes ! Efforcez-vous-y ! Tu te rappelles ce que tu as lu une fois : «Si chaque chrétien sauvait seulement une âme, personne ne se damnerait.»

Quand le Seigneur Jésus termina de parler, la Sainte Vierge en des mots douloureux s’adressa à moi :

-          « Ma petite ! Je veux que pas une seule âme ne se damne. Désirez-le, vous aussi, avec Moi ! C’est pour cela que je dépose entre vos mains ce faisceau de lumière qu’est la Flamme d’Amour de mon Cœur.»

Tout en prononçant ces paroles, elle me fit sentir avec une plus grande vivacité la douleur de son Cœur.

JE SUIS LE GRAND DONNEUR DE SANG 16 janvier1964

Durant la sainte Messe et de même après la communion, le Seigneur Jésus parla de la force de son Sang précieux :

-          «Je suis le grand Donneur de sang. Par mon Sang Divin, vous pouvez être divinisés. Pouvez-vous comprendre cela ? C’est vrai que c’est difficile ! Moi Je suis l’unique Donneur de sang du monde ! Pénètre en mon amour tout-puissant ! Médite là-dessus maintenant à la lumière de ma sainte clarté. N'est-ce pas que tu sens ce Précieux Sang ? Mon Précieux Sang réchauffe et met en mouvement l’énergie glacée, paralysée de vos âmes. Je le verse et le verserai dans tous les hommes du monde entier pourvu qu’ils se soumettent au saint traitement de ma divine Main. Permettez que J'agisse en vos âmes ! Pourquoi voulez-vous demeurer des hommes d’âme vulgaire ? Si seulement vous vouliez devenir divins afin que Je trouve ma joie en vous, à vivre avec vous !

-          Ma table est toujours dressée. Moi, l’amphitryon, J’ai tout sacrifié. Je Me donne Moi-même. Regardez dans vos âmes après avoir reçu mon Précieux Sang. Et rendez-vous compte de l’effervescence que la force de mon Précieux Sang exerce en vous. Ne soyez pas si insensibles ! Que ce ne soit pas la routine qui vous entraîne à ma sainte Table mais la ferveur de la charité dévouée, qui prend feu ici au contact de mon amour et qui par Moi, pourvu que vous restiez unis à Moi, brûlera le péché de vos âmes. Oh, que Je désire cette grande décision et cet amour volontaire de votre part ! Quand viendrez-vous enfin à Moi ? »

Ces expériences divines maintiennent mon cœur en un tel état que, en ces occasions où la force perturbatrice du malin ne peut se faire valoir, elles s’anéantissent complètement en mon cœur.

LE SEIGNEUR ET LA VIERGE MARIE DÉSIRENT QUE CHAQUE FOYER SOIT UN SANCTUAIRE

17 janvier 1964

Aujourd’hui le Seigneur Jésus commença à parler du foyer de Nazareth qui était le nid chéri et bien chaud de la Sainte Famille :

-          « Tu sais, c’est ici que J’ai Moi aussi préparé mon âme pour le grand sacrifice, pour les souffrances que J’ai supportées pour vous. Toi aussi, il t’a fallu mûrir dans la sainte enceinte de la famille. Comme tu étais orpheline, le foyer que tu as formé par le mariage était la place où ton âme devait se préparer pour ta grande vocation, qui n’a pu mûrir que dans le sanctuaire familial. Moi Je sais, Je connais tes qualités, et c’est pourquoi ma divine Providence ordonna tout de façon préméditée afin de te rendre apte à tout ce que, à travers toi, Je veux communiquer au monde. Du sanctuaire familial vous devez vous lancer dans la vie, dans les luttes difficiles de la vie.

-          C’est dans la chaleureuse solidarité du sanctuaire familial que les âmes reviennent se réchauffer après les grands égarements. C’est là qu’elles viennent se retrouver elles-mêmes et qu’elles reviennent de nouveau à Dieu. Il est nécessaire que vous, les mères, vous étendiez la chaleureuse compréhension de vos cœurs même après que vos enfants aient déjà formé leurs foyers. Grande est la responsabilité qui retombe sur vous. Ne croyez pas que, une fois l’enfant devenu adulte, il n’a plus besoin de parents. Ma Mère aussi M’a accompagné partout par son amour, par ses sacrifices et ses prières. Cela, vous devez le faire vous aussi, et Moi Je bénirai vos efforts. Ma Mère bien-aimée M’oblige à cela. C’est sa puissante intercession qui a obtenu de Moi pour les familles cette grande effusion de grâces avec laquelle aujourd’hui elle veut inonder la terre. Comme Elle l’a dit : rien de comparable à cela n’est arrivé depuis que le Verbe S’est incarné. Elle met à la racine du mal la force curative de sa bonté maternelle. Elle n’a pas voulu faire un miracle notoire comme ça arrive dans les grands sanctuaires qui suscitent l’admiration et qui ont une renommée mondiale. Elle veut que chaque famille soit un sanctuaire, un lieu merveilleux où, en union avec vous, elle réalise ses miracles au fond des cœurs. Passant d’un cœur à l’autre, elle dépose en vos mains la Flamme d’Amour de son Cœur qui, par vos prières accompagnées de sacrifices, aveuglera Satan qui veut régner dans les familles ».

La Sainte Vierge aussi ajouta quelques mots :

-          «À travers toi, ma petite carmélite, je veux faire connaître l’angoisse qui jaillit de l’amour sans limites de mon Cœur maternel, à cause du danger qui menace le monde entier par la désintégration des sanctuaires familiaux. Mon cri d’alarme maternel, je l’adresse avant tout à vous, et en union avec vous je veux sauver le monde. À toi, la première, je te permets, ma petite, de sentir cet effort immense que je commence à déployer pour aveugler Satan.

-          Je partage avec toi jusqu’au jour de ta mort l’angoisse de mon Cœur. C’est ton cœur compatissant qui te rend digne de transmettre ma Flamme d’Amour. Et tous ceux qui partageront ma peine auront aussi le droit de recevoir cette grande grâce par laquelle nous sauverons les âmes de la damnation éternelle ».

RENONCE À TOI- MÊME ET À TES PASSE-TEMPS 18 janvier 1964

J’allai chez la sœur qui m’a été assignée. Elle était en train d’écouter à la radio un de ses concerts favoris. Comme entre-temps on lui présenta une occupation, elle me passa les écouteurs en me disant de l’écouter pendant son absence. Immédiatement je restai absorbée par la beauté de la musique. Quelques minutes à peine s’étaient écoulées qu’à travers la beauté des sons musicaux, le Seigneur s’adressa à moi avec des paroles fines comme un soupir :

-          « Tu ne penses pas qu’en ces occasions Je suis jaloux de toi ? Qu’est-ce que Je t’ai dit ? Que pas un cheveu ne s’interpose entre nous ! »

 Ses paroles résonnaient en mon cœur en dominant la beauté de la musique, et Lui continuait en me suppliant :

-          « Mes paroles divines, écoute-les à travers l’art et la beauté musicale du monde aussi ! Renonce à toi-même et à tes propres passe-temps. Pense à ce que Je suis en train de réaliser avec toi, ma toute petite sœur, et ne laisse entrer en ton cœur aucune distraction passagère. Prends bien soin de ne pas disperser le recueillement de ton âme par les productions de Je ne sais quels petits artistes de la terre. Pour toi, une seule chose est nécessaire : la participation ininterrompue à mon Œuvre de Rédemption. Trouve en elle ta distraction! Ne dis pas que Je suis très sévère.

-          Ne t’ai-je pas demandé plusieurs fois déjà de renoncer à toi-même ? Cela, tu dois le refaire à chaque instant, instant après instant. Tu ne peux te passer de ça, même pas pour un bref instant. Je suis le chemin et la Vie pour toi. Tout est éphémère, seul demeure le travail du cœur que tu fais pour le bien des âmes. »

J’ENTENDIS DES PAS LÉGERS SUR LA NEIGE VERGLACÉE 19 janvier 1964

SantaTrinidad

 

Dimanche

Aujourd’hui, je n’ai assisté qu’à une sainte messe. Mes anciennes engelures aux pieds recommencent à me causer des ennuis, et ça m’a empêché d’assister à la sainte messe du soir aussi. Je n’ai pas pu non plus faire l’adoration du soir. J’ai pensé que ce jour-là j’allais me reposer. En ma petite maison bien chauffée, j’ai passé tout l’après-midi et la soirée aussi à de petites occupations. À un moment donné, je suis sortie dans le jardin, et immédiatement j’entendis des pas légers sur la neige verglacée. Je regardai autour, ce doit être un petit animal affamé qui est à la recherche d’aliment, et je fis quelques pas. Alors, la présence du Seigneur inonda mon cœur. À la sentir, je sursautai parce que, par sa présence, Il me permit de sentir aussi qu’Il se tenait tout près de moi. Je tremblais de tout mon corps sous l’effet des grâces qui émanaient de Lui. Ma force physique m’abandonna tellement que je me suis presque effondrée. Ce n’est qu’en tremblant que je pus faire quelques pas. Ça Lui est déjà arrivé plusieurs fois de me surprendre par sa présence, mais cette fois-ci a surpassé les précédentes. Mon corps a tremblé comme jamais jusqu’à maintenant. Je n’ai pas vu, et je ne sais pas comment, cependant j’ai perçu le contact de son vêtement qui, tel un vent extraordinaire de grâces, a rempli mon cœur de la sensation de la présence de Dieu. Tout cela arriva dans le jardin enneigé. C’est seulement en revenant à ma petite maison que je me rendis compte combien de temps ça avait duré. Par la suite, le Seigneur Jésus se mit aimablement à converser.

-          «Tu sais, Je Me trouvais si seul, et comme tu ne venais pas, Je suis venu à toi. C’est une joie pour Moi d’être avec toi. Je te suis reconnaissant maintenant des nombreuses fois que tu penses à Moi. Oh, si tu savais comme tu m’es agréable quand tu médites avec tant de dévotion sur mon Précieux Sang, et quand tu répares et M’adores. J’estime qu’il est juste de ma part de t’honorer aussi de cette manière spéciale pour ça. Et la solitude ! Oh, cette solitude et cette froideur qui M’entourent continuellement ! C’est pourquoi maintenant Je reste près de toi. Je ne perturbe pas ton repos, Je suis seulement ici avec toi dans le silence. Que nos cœurs battent à l’unisson ! Toi, continue à faire ce à quoi tu t’occupais jusqu’à maintenant. Je Me tiendrai encore un bon moment avec toi parce que … que ferais-Je seul ?

-          Personne ne vient M’adorer, ni pour réparer, ni pour demander, ni pour rendre grâces. Je sais que toi tu ne manques jamais sans raison. Toi, tu n’as pas d’absence injustifiée. Mon Élisabeth, Je te fais cadeau de ma Divinité. Serre-Moi sur ton cœur, puisque Je sens avec des sentiments humains aussi. Le saint sursaut que tu as ressenti tout à l’heure, J’ai voulu te le donner comme récompense, en signe de ma gratitude envers toi. »

QUICONQUE LIRA CECI PARTICIPERA AUSSI À L’EFFUSION DE MES GRÂCES 20 janvier 1964

-          « Écris ce que Je dis : cet effluve divin dont Je t’ai honoré dans la journée d’hier, toute personne qui lira ceci et en tout lieu où elle le lira, elle aussi, sans exclure personne, aura part à l’effusion de mes grâces que, par tes mérites unis à mes Mérites, Je répandrai sur les âmes en acompte pour les gouttes d’huile exprimées par tes souffrances. »

J’AI PRIS TON CŒUR DANS MES MAINS 28 janvier 1964

Aujourd’hui, j’écris ceci, bien que ça n’est pas arrivé aujourd’hui mais il y a quelques jours. Ça m’a coûté tellement de me mettre à l’écrire, parce que j’arrive difficilement à comprendre ce qu’Il a dit :

-          « Ne te creuse pas la tête ! À quoi ça te servirait ? Tu ne pourrais en aucune façon comprendre quel long chemin il t’a fallu parcourir jusqu’à ce que ton âme s’élève à ces hauteurs. Non seulement toi, mais même les astronomes de la terre entière ne pourraient pas calculer le chemin que tu as parcouru, en si peu de temps que les saints et les anges du Ciel eux-mêmes sont dans l’admiration. Tu sens, n’est-ce pas, avec quelle simplicité Moi J’ai résolu la question ? Je t’ai enlevée par mon amour, pour que, comme Je l’ai déjà dit, tu voles droit, comme une flèche, vers Moi, auprès de Moi. Je répète : droit comme une flèche ! Voilà le chemin de l’amour qui n’avance ni en zigzaguant ni en calculant. Et c’est parce que tu as accepté cet amour que Je t’ai offert, et que tu l’as attiré à toi de toutes tes forces, c’est pour cela que maintenant toi tu es ici avec Moi. Tu n’as pas à t’étonner désormais, même pas un seul instant, de ce que Je fais avec toi en réponse à ton amour. Moi non plus Je ne peux résister, parce que le sacrifice offert par mon amour a rencontré en toi de la compréhension. C’est pour cela que mes grâces agissent sans entrave en ton âme. Et s’il arrive que Je t’enlève jusqu’auprès de Moi, cela ne doit pas t’amener à te torturer les méninges. Accepte-le comme Je te le donne. Tu ne dois pas te creuser la tête là-dessus ! De toute façon, que tu plonges en ta misère Me plaît beaucoup. Mais cela non plus tu ne peux te l’attribuer toi-même, parce que c’est aussi le fruit de ces grâces extraordinaires que Je t’ai offertes. Et tout comme tu ne peux comprendre avec ton intelligence cette rupture avec la terre qui se produit dans l’extase, de la même manière tu ne pourras rendre compte ni donner une explication de l’abondance de grâces reçues qui va en laisser un grand nombre bouche bée. Parce que J’ai pris ton cœur dans mes Mains, tu es œuvre exclusive de mes mains. Et comme c’est Moi qui ai préparé ton cœur, c’est pourquoi toute louange Me revient à Moi. Davantage encore, c’est pour cela que Je ne t’ai pas donné de directeur spirituel, parce que Moi-même en personne J’ai voulu t’éduquer pour ton grand destin. Et te permettre de chuter plusieurs fois, cela aussi fut requis par Moi afin de tremper ainsi ton cœur pour cette grande humilité sans laquelle Je n’aurais pas pu réussir avec toi. Aujourd’hui encore Je te guide. Cela naturellement ne signifie pas que les paroles de ton confesseur ne viennent pas de Moi. Tout au contraire, et Je le dis en le soulignant : accepte toutes ses indications et ne fais que ce qu’il te dira. Sa parole est Ma parole. Il tire de mon inspiration tout ce qu’il te dit. Si seulement chaque âme comprenait cela et s’y conformait en humble obéissance !»

MA PROVIDENCE RESTE INSONDABLE POUR VOUS. AYEZ CONFIANCE ! 29 janvier 1964

Quelques jours auparavant, la sœur assignée pour m’accompagner me demanda de demander à la Sainte Vierge si allait mourir cette sœur gravement malade dont la mort éventuelle empêcherait la marche de diverses affaires difficiles. Je dis à la sœur que des affaires comme ça, je n’avais pas l’habitude de demander ça à la Sainte Vierge. La Sainte Vierge laissa sans réponse ma question, que je lui fis contre ma volonté, à l’insistance de la sœur. Par la suite après quelques jours, quand déjà je ne pensais plus à cela, le Seigneur, tout à coup, presqu’en me prenant par surprise, dit :

-          « Pourquoi la sœur assignée à t’accompagner veut-elle savoir quelque chose qui ne te concerne pas ? »

Qui J’appelle et quand Je l’appelle, c’est mon affaire. De toute façon, Je dispose toute chose pour votre bien. Reconnaissez ma divine Providence qui travaille fort, avec diligence et sans arrêt, pour le bien de toute l’humanité. Quand il s’agit des miens, c’est encore plus marqué, et Je le fais voir fréquemment par des manifestations très délicates de mon amour, et non pas pour satisfaire votre curiosité ni pour calmer vos préoccupations immédiates. De toute façon, ma Providence reste toujours insondable pour vous. Ayez confiance ! Apportez-Moi tout ce qui est difficile et obscur, et tous les jours, J’allégerai et J’éclairerai cela encore pour vous ».

MOISSONNE AVEC MOI. MES OUVRIERS SONT PEU NOMBREUX 8 février 1964

Premier samedi

-          «Regarde autour et vois : qui moissonne avec Moi ? »

C’est intéressant, ce qu’Il m’a enseigné durant mon travail. Il m’a montré une surface très étrange, en un mouvement de rotation. De quelque côté que je regardais, je ne voyais plus que cela. J’ai vu d’innombrables âmes, en des étendues impossibles à embrasser d’un seul regard, qui souffraient de corps et d’âme. Le Seigneur Jésus attira mon attention :

-          «Tu vois, Je te montre cela pour que tu vois comme la moisson est grande. Toi ma bien-aimée, toi ma grande collaboratrice, que nos mains moissonnent ensemble ! Continue à travailler dans le futur pour le salut des âmes ! Cette vision que J’ai déployée sous tes yeux, te fait voir qui récolte avec Moi. Vois-tu la quantité qu’il y a à récolter et la rareté de la main d’œuvre ? C’est pourquoi il te faut consacrer toutes tes forces à ton travail. N’est-ce pas que maintenant tu ressens en ton cœur une douleur plus aigüe ?

-          Accepte-la de bon cœur ! Cette douleur chassera de ton cœur pour un certain temps les ennuis du malin qui, d’après ce que Je vois, t’avait grandement exténuée. Récolte avec Moi, mon Élisabeth ! J’ai peu d’ouvriers et c’est en vain que J’offre une grande récompense, il n’y en a pas beaucoup qui s’offrent. Sois toi aussi ma bonne ouvrière, surpasse la norme !»

QUE TON ÂME AUSSI SOIT TOUTE TRANSPARENTE 12 février 1964

Le jour précédent, je me rendis au Sanctuaire de pèlerinage de Mariaremete. La splendeur de l’église repeinte en neuf m’émut beaucoup. Le lendemain, Lui aussi me parla de cela même :

-          « C’est vrai que tu t’es réjouie de voir ma maison ? Sa splendeur toute simple a ému ton cœur et comme on peut l’embrasser d’un seul regard. Que ton âme aussi soit aussi simple, où il n’y ait rien ni personne sinon Moi seul ».

MAINTENANT NOUS AVONS REPRIS TOUS LES DEUX DES FORCES NEUVES 13 février 1964

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Ça aussi, c’est arrivé la semaine passée, mais ça me coûte tellement d’écrire, malgré que je m’étais déjà promis l’année passée que cette année j’allais être plus appliquée et que je ne laisserais pas les paroles du Seigneur Jésus sans les écrire. Mais il y a des moments où je pense que ça, le Seigneur Jésus l’a dit seulement pour moi, et pour les autres sûrement qu’Il dirait autre chose. Mais Il insistait pour que j’écrive ses paroles, parce qu’Il répartit ses grâces à d’autres aussi à travers moi, et pour que je sois sa collaboratrice pour ça aussi.

Je l’admets, il me manque non seulement de la facilité pour écrire, pour avoir reçu peu de scolarité, mais aussi la connaissance de l’orthographe. À cause de cela, ils sont constants, mes complexes de mettre tout ça par écrit. J’emmagasine plusieurs choses en ma mémoire et je les garde pour moi, mais à partir de cette année je ferai de mon mieux pour l’écrire au complet. C’est jeudi de la semaine passée qu’a eu lieu cette courte conversation. Les jours précédents, j’étais torturée par des douleurs d’oreille et de gorge accompagnées de fièvre. Je ne pus avaler aucun aliment solide. Le jeudi justement, j’avais un jour de jeûne strict (seulement au pain et à l’eau). Le Seigneur Jésus, voyant mes pénibles efforts, daigna m’adresser ses douces paroles :

-          «Tu sais, pour nous être épuisé énormément tous les deux, mangeons quelque chose de chaud.»

Je me suis préparé une soupe, et effectivement, après avoir pris la soupe chaude, je me sentis mieux. Pendant que je mangeais, Lui me vantait gentiment en l’exprimant avec peu de paroles mais beaucoup d’émotion.

-          « C’est vrai que maintenant tous les deux nous avons repris des forces neuves ? Parce que Moi aussi Je souffre avec toi. Pourrais-tu imaginer que Je te laisserais seule ? Non ! Jamais Je ne ferais ça; notre intérieur ressent toujours la même chose ».

JE DILATE TON COEUR PAR LE FEU DE L’AMOUR 14 février 1964

-          « Je dilate ton cœur par le feu de mon Divin Amour afin de pouvoir y déposer une abondance de grâces encore plus grande. C’est la chaleur qui fait prendre de l’expansion au fer, et plus il devient incandescent au feu, plus facilement il peut être modelé et étendu. Tu comprends ça, n’est-ce pas? Vu que tu as travaillé dans ce domaine-là aussi. C’est pourquoi Je dis : Plus tu es proche de l’amour ardent de ma Divinité, plus facilement Je modèle et dilate ton cœur selon mon Bon Plaisir divin ».

IL TE FAUT SOUFFRIR JUSQU’AU MARTYRE

JE SUIS LA LUMIÈRE DU CHRIST 15 février 1964

Après la sainte messe, en arrivant à la maison, Il m’adressa des paroles inattendues :

-          « Je répands sur toi, ma toute petite sœur, mon amour tel un feu ardent. Ainsi Je te rends digne de grâces encore plus grandes. Ces choses-là ne sont pas nouvelles pour toi, mais de toutes façons, de te rappeler ces paroles inclinera ton cœur à s’abandonner davantage et à accepter de nouveau ma demande. Il te faut souffrir jusqu’au martyre. Ces paroles qui viennent de Moi, accepte-les comme preuve! Voilà la preuve précise et irrévocable de l’amour divin ».

Ces paroles très sérieuses me laissèrent profondément pensive. Le même jour, le malin, avec une audace irritante, a surgi dans le silence recueilli de mon cœur. Il m’a attaquée avec une violence infernale qui ébranlait mon cœur :

-          « Même si je ne nie plus et que je reconnais que la cause qu’on t’a confié soit vraie, parce que j’y suis obligé, cependant je peux t’assurer que jamais tu pourrais souffrir au point de la faire progresser. Premièrement parce que, plongée dans la fausse humilité, tu ne fais pas même un seul pas. Et même si tu le faisais, ce ne serait rien que répéter tes échecs. Ton confesseur aussi ressent de l’antipathie envers ta personne. À cause de ça, n’espère pas arriver à rien par lui. Tu dois avancer sans lui. Crois-tu que c’est par ta vie austère que tu vas progresser ? Tu te trompes ! ... Si des signes extérieurs évidents accompagnaient tes efforts humains, ça serait autre chose, mais comme ça personne ne va te croire. Quand bien même ce serait vrai ce pour quoi tu tiens à sacrifier ta vie ... Jamais ça se fera connaître par toi ! »

 Cette attaque exténuante d’âme et de corps dura des heures entières. Elle maintenait mon esprit en un obscur tourment. C’est arrivé fréquemment, sauf que je l’écris très rarement. Ce jour-là, je conversai avec une compagne sur une personne connue de nous deux. Elle fit remarquer durant la conversation : « Ce n’est pas une lumière ! » Elle ne l’a pas fait avec une intention blessante, mais elle m’a blessée parce que la personne à laquelle elle faisait allusion est une personne que j’estime depuis des années. Et de peur de pécher contre l’amour du prochain, je pensai immédiatement à mon bien-aimé Jésus. J’aurais voulu dire à cette personne, à qui je pensais, qu’elle est pour moi la lumière, mais je n’eus aucun moment pour ça. En route vers la maison, j’étais plongée en son adoration. Le Seigneur Jésus répondit à mes pensées :

-          « Comme ça Me plaît quand ton cœur souffre avec Moi et tressaille à la moindre chose ! C’est la continuelle docilité à mes inspirations qui inonde ton âme si rapidement par sa lumière.

-          Je suis la lumière du Christ !  Vous pouvez lever votre regard vers Moi. Je suis la majesté et la grandeur du sacrifice, l’inépuisable profondeur de la Miséricorde, l’abondance de l’exemple, le Dieu de la patience invincible, la bonté inépuisable qui de Moi s’écoule vers vous en un débit fracassant. Oui, qui pourrait dire tout ça de lui-même ? Moi seul, la "Lumière du Christ", qui suis de la même nature que le Père. J’ai tout fait pour être pour vous la "Lumière du monde" que vous devez suivre. Moi, le donneur de force à la faiblesse humaine, J’ai convaincu le monde en lui montrant, par ma nature humaine aussi, le chemin que vous devez suivre ».

TE FAIRE DÉVIER DU CHEMIN DE LA FOI ET DE LA CONFIANCE EN MOI 17 février 1964

Durant le jour le Seigneur Jésus dit :

-          « Que la pensée de nos esprits soit une ! Aime cette prière que Je t’ai enseignée afin qu’en ayant recours à sa parole, dont en ce moment précis ton âme a besoin, tu trouves en toute circonstance la force nécessaire. Crois, ma petite ! Que rien ne te fasse renoncer à ton but ! La foi et la confiance en Moi vont te sauver. Pas seulement ton effort, parce que sans la foi et la confiance en Moi, tu es vraiment tout à fait débile. Mais, c’est à cause de cela précisément que Je t’ai choisie pour être l’instrument de nos communications célestes afin que le monde voie comment prévaut la Volonté divine qui ne veut se manifester qu’à travers les faibles. Je n’altère pas l’ordre de la nature ni ne la suspend autour de toi. J’agis selon ma Divine Sagesse et selon le besoin de la cause. La tentation du malin, par laquelle il perturbe ton âme et ton esprit, ne doit pas te faire dévier du chemin de la foi et de la confiance en Moi. Si faible que tu te sentes, ce n’est pas un empêchement, parce que ce n’est ni la manifestation de ta faiblesse ni ton constant effort qui fait parvenir notre Cause au but. Ton humilité est le seul instrument entre tes mains qui aide à faire valoir la cause ».

CONSOLE-MOI À LA PLACE DES AUTRES. QUE TON VOULOIR SOIT ININTERROMPU 20 février 1964

C’est encore la mauvaise grippe qui me torture. Maintenant elle a attaqué les cavités de mes yeux et du visage. Durant la nuit, je me retrouvai alors en un tel état que je n’ai pu passer qu’une demi-heure auprès du Seigneur Jésus. J’ai senti que de nouveau la fièvre me terrassait. Au matin, je me sentais mieux. Mon cœur battait fort quand je me prosternai devant Lui. Je voulus dire un tas de choses, mais Lui me devança :

-          «Sois la bienvenue, ma petite ! Je te salue !»

Et Il me permit de sentir le battement de son Cœur qui m’est bien connu. Le silence remplit mon âme, qui fut interrompu par le Seigneur Jésus :

-          « Sois indulgente ! Encore une fois Je Me présente devant toi avec mes lamentations. En ce moment, que nos cœurs battent à l’unisson, que la pensée de nos esprits se fonde aussi en une. Aujourd’hui et demain J’aurai de bons jours (C’était la veille du premier vendredi du mois). Que j’attends donc ces jours-là sans cesse ! Ce sont des jours spéciaux où on M’offre réparation. Ces jours-là, la grâce se répand comme la rosée rafraîchissante qui descend reluisante sur les âmes sèches et obscures. Toi, tu dois seulement vouloir, le reste, confie-le-Moi ! Ce n’est pas le résultat obtenu qui fait de quelqu’un un saint, qui sauve, qui maintient quelqu’un en ma présence, mais le vouloir ininterrompu de la volonté. Ceci rend aussi ton âme joyeuse. Mais Je redis que J’aurai une bonne journée parce que dès maintenant Je prévois ta volonté. Étant donné que Je suis sans prétention aucune, avec quelle facilité tu peux Me complaire ! Si tu n’y parviens pas, peu importe, pourvu que tu veuilles sans cesse te reprendre.

-          C’est cela qui chasse ma peine. Je sais que tu ne te formalises pas de mes lamentations, vu que notre intérieur sent la même chose. Fais toi aussi comme Je fais : assure-Moi de ton constant amour, que le feu ardent de ta continuelle acceptation de sacrifices maintient incandescent. Ça M’importe peu ce que tu peux faire tel jour ou combien tu peux faire, seulement ne fais pas de pause, parce que ça Me causerait beaucoup de peine. Tu vois, c’est pour ça que Je suis si souvent triste, c’est parce que vous Me faites continuellement sentir que le fardeau que J’ai déposé sur vous est pesant. Toi, la joie de mon Cœur, ne te lasse pas de mes lamentations incessantes. Et cela déjà, c’est un soulagement pour Moi. Console-Moi à la place des autres ! »

MES GOUTTES DE SANG SONT UN BILLET À ORDRE ENTRE VOS MAINS 22 février 1964

Le Seigneur Jésus parla :

-          « Hier soir, J’ai voulu converser avec toi mais J’ai vu que, à cause de la fatigue, tu t’es couchée tôt. Le moment actuel est plus propice. Toi, tu sais ce que J’ai fait pour toi, puisque très souvent tu t’es submergée en la contemplation de ma Sainte Passion. Oh, comme Je me sens heureux de constater que Je n’ai pas souffert en vain pour toi, pour vous ! Vraiment, ça Me réjouit. Vos âmes, à vous qui vivez dans la fange de la terre, ne peuvent se libérer par elles-mêmes. Je vous tire de la fange du péché et ensuite Je vous lave par mon Précieux Sang. Prosternez-vous au pied de ma Sainte Croix et laissez tomber sur vous ce Précieux Sang bénit. Mes gouttes de Sang sont un billet à ordre entre vos mains, il dépend de vous de l’encaisser. Ce billet à ordre n’échoit pas avant la fin du monde.

-          L’âme qui vit dans la grâce de Dieu peut l’échanger en tout lieu, à tout moment jusqu’au jour de sa mort même si elle ignore quand ça arrivera. C’est pourquoi, que chacun tâche de faire usage de son billet à ordre, le prix de rachat de mon Précieux Sang, le plus souvent possible. On ne doit pas le garder pour le crépuscule de sa vie, car ainsi on ne pourra que pour peu de temps utiliser la valeur reçue. Profitez-en alors que vous êtes encore dans la force de l’âge. Moi aussi, c’est dans la plénitude de ma vie que Je Me suis immolé pour vous. Voilà la réponse que J’accepte de vous avec le plus grand plaisir. Combien de fois J’entends s’élever de vos âmes ce soupir : O mon Sauveur ! Mais, malheureusement, ce n’est rien que pure habitude. Oh, comme il blesse mon Cœur, ce soupir sans sentiment qui ne vient que d’une indifférence indolente ! Ne M’aimez pas de cette façon ! »

TOUT SE RÉDUIT À CECI : AVEUGLER SATAN 23 février 1964

Ce que je vais écrire est quelque chose de spécial. Une fois, au Sanctuaire de Mariaremete, guidée par la Sainte Vierge, je dus remettre sa Flamme d’Amour à un prêtre complètement inconnu pour moi. Ensuite la Sainte Vierge me demanda de noter les noms de toutes les personnes qui ont déjà quelque connaissance de sa Flamme d’Amour. J’ai vérifié à la sacristie le nom et l’adresse de ce prêtre inconnu. En sortant de la sacristie, il m’est venu immédiatement le sentiment que l’adresse reçue ne correspondait pas à la personne dont j’avais demandé l’adresse. Mais je ne m’occupai pas de cet avertissement intérieur, je conservai l’adresse, et comme l’avait demandé la Sainte Vierge, je l’ai mise dans la liste de celles déjà notées. Entre-temps, cependant, est apparu un sentiment d’inquiétude qui ne me laissait pas. Dès que je me rendis de nouveau au Sanctuaire, la Sainte Vierge me donna un ordre catégorique :

-          « Va vérifier immédiatement le nom et l’adresse exacts ! »

Je n’ai pas pu résister davantage, et j’allai au couloir des confessionnaux. Une personne connue m’indiqua que le Père avait quitté les lieux. Ceci se passa à une heure où il n’est pas coutume de se confesser. Mais à ma grande surprise, je vis que le Père revenait. Ça m’a bien soulagée. Ça devenait évident que la demande venait de la Sainte Vierge. En entrant, j’indiquai au Père que je n’étais pas venue me confesser. Ensuite, je lui rappelai ces messages extraordinaires que je lui avais remis par écrit il y avait plus d’un an pour qu’il les lise. Le Père se les rappela immédiatement et me répondit : « Oui, je le sais, il est question dans ces messages d’aveugler Satan. » Et il ajouta qu’il récitait la prière avec ferveur. Ça m’a surpris, parce que ce prêtre s’en est tenu à l’essentiel. En vérité, tout se résume à ça : aveugler Satan ! Voilà le principal et unique but de la Flamme d’Amour de la Sainte Vierge, dont Elle a dit qu’une effusion de grâces aussi grande que celle-là, elle n’en a pas répandue encore sur la terre depuis que le Verbe s’est fait Chair. J’ai demandé au Père quel était son nom et son adresse (hôpital X…), et l’adresse qu’on m’avait donnée à la sacristie était celle d’une église. Alors j’ai compris la raison de la ferme incitation de la Sainte Vierge. À la fin, j’ai demandé au Père de me bénir, et le sentiment d’inquiétude me quitta définitivement.

ENTRE OÙ JE SUIS : COMME JE T’ATTENDAIS 24 février 1964

Il était sept heures et demie du soir quand je passai devant l’église du district de Cristina. Comme il était déjà tard, je n’avais pas l’intention d’entrer. Le Seigneur Jésus soudainement dit :

-          « Entre auprès de Moi, et dis-Moi bonjour. »

 J’entrai et, à ma surprise, le prêtre était justement arrêté devant le tabernacle ouvert. Il avait la main levée pour fermer le tabernacle. Quand je me prosternai, Lui me dit :

-          «Comme Je t’attendais ! Comme c’est aimable de ta part d’être entrée ! »

Entre-temps, le prêtre ferma le tabernacle et s’inclina trois fois profondément. Par là, j’ai compris qu’il était prêtre catholique de rite oriental. Ensuite, il récita une oraison en hongrois, s’adressa deux fois encore à l’assistance, et donna deux fois la bénédiction avec le calice. Ensuite, avant le dernier évangile, il donna encore une bénédiction. Pendant que j’adorais le Seigneur Jésus, Lui avec une silencieuse amabilité observa :

-          «Tu vois, c’est pour cela que Je t’ai appelée, pour que tu reçoives mes bénédictions répétées. Alors, tu es contente de Moi ? »

-          « Quelle condescendance ! O mon Seigneur Jésus, je ne peux même plus m’anéantir devant Toi ! »

-          «C’est très bien comme ça, ma petite. Comme J’appelle les âmes ! Comme Je les désire avec nostalgie ! Comme J’attends qu’elles prêtent attention à mes inspirations divines! Continue à être ma réparatrice !

JE SUIS TOUT DE SUITE VENU À TOI. COMPRENDS L’ARDENT DÉSIR DE MA DIVINITÉ

25 février 1964

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Le lendemain après la sainte messe, alors que j’étais de retour à la maison et que je vaquais à mes tâches ménagères, Il continua la conversation de la veille :

-          « Si tu n’avais pas suivi mon appel d’hier, les multiples bénédictions, tu ne les aurais pas reçues. Je Me sens heureux en te disant que ces gestes sont autant d’autres preuves de ton amour attentionné. Oh, combien sont ceux qui Me rejettent en une seule minute ! Mon Cœur repose là où il ne reçoit pas de rejet. Ton abondante action de grâces pleine de révérence, que tu n’interromps même pas durant la nuit, M’oblige Moi aussi. Tandis que tu étais là avec Moi, Je Me délectais de ton abondante action de grâces pleine de dévotion. Maintenant que tu es revenue de chez Moi, Je suis venu à toi pour montrer ma gratitude ici au milieu de ton travail. Comprends l’ardent désir de ma Divinité qu’ici maintenant avec toi Je désire calmer. Je Me réjouis d’être avec toi parce que Je sens que tous les battements de ton cœur sont Miens. Je suis avec toi toute la journée : ne tremble pas devant Moi, ce n’est qu’un instant, rien de plus, et tu ne sentiras plus ma présence. Tu as besoin de tes forces physiques pour accomplir les obligations dont tu t’es chargée ... »

QUE NE DONNERAIS-JE PAS À L’ÂME QUI RÉPOND À MON AMOUR ? 28 février 1964

 Durant l’heure d’adoration nocturne je renouvelai mes offres :

-          « Doux Jésus, je vis pour Toi, je meurs pour Toi »

-          « Moi aussi ! Moi aussi ! Pour toi J’ai vécu, pour toi Je suis mort ! »

Et chaque parole que je Lui adressai, je les réentendis comme un écho en mon cœur. Je continuai :

-          « Je T’adore, je Te bénis, je T’exalte, je Te glorifie à la place de tous ceux qui ne le font pas ».

Durant ma prière, Lui avec un grand amour me répondit :

-          « Pour ce grand hommage, ma petite sœur, Je te bénis de tout Cœur, toi, ta famille et tous ceux à la place de qui tu Me l’offres. Je répands sur eux l’abondance de mes grâces ».

Je me demandais si je n’avais pas mal entendu ces paroles, parce qu’en ce cas je les rétracterais.

-          « Non ! Ne fais pas ça ! Comprends-Moi,-Moi l’Amour si souvent mésestimé, même si ton esprit ne réussissait pas à pénétrer cela ! Que ne donnerais-Je pas à l’âme qui répond à mon amour ! Mon Cœur aimant se laisse arracher par la folie. J’utilise ces mots pour que tu Me comprennes comme Homme. Je sais que tu ne M’aimes pas seulement avec ta raison, cela ne serait pas aussi agréable pour Moi. Cet amour est différent de cet amour intellectuel qui mesure, considère, soupèse. Me comprends-tu maintenant ? Tu vois, de quelle manière si humaine Je suis accessible pour vous. Si seulement ça suscitait en vous une confiance qui correspondrait à la mienne ».

SUBLIME VOCATION DES MÈRES DE FAMILLE J’EN AI BESOIN POUR MON ŒUVRE DE SALUT

29 février 1964

-          « Mon Jésus adoré, accepte-moi comme je suis ! »

-          « Toi aussi accepte-Moi ! Les cheveux en bataille et gluants, mon Corps flagellé et dépouillé de son vêtement, mes Mains et mes Pieds percés par les clous, mon Côté ouvert ».

Et en même temps, Il fit en sorte que je médite avec Lui ses tristes paroles ... Ensuite Il dit :

-          « Enveloppe-Moi de ton amour qui recueille mon Précieux Sang qui émane de la blessure de mon Côté. Contemple-Moi, contemple-Moi! As-tu déjà vu dans ta vie une créature aussi pitoyable, comparable à Moi ? Vois-tu comme Je suis devenu une ruine ? Toi non plus tu ne peux en faire trop pour Moi. Et tandis qu’ainsi notre intérieur ressent la même chose, que la pensée de nos esprits soit aussi une!

-          Je te prie d’écrire de nouveau mon enseignement qui corrobore celui du Saint-Père. Sur cela nous n’avons pas encore médité. Mais c’est très important. Si tu ne t’en rappelles pas, Je te le redis ».

Ce que le Seigneur Jésus me demande avec insistance, c’est ce qu’Il fit écrire pour la première fois le 24 mai 1963. Après l’avoir écrit, je l’ai gardé sans réfléchir davantage sur cela. Comme les doutes étaient très grands en mon cœur, je n’osai même pas le relire. Et maintenant le Seigneur Jésus me l’a fait écrire :

-          « Pour mon Œuvre de Rédemption, J’ai grand besoin de vous ».

J’étais suspendue à ses paroles. C’est à peine si je réussis à les ordonner en mes pensées. Le doute se logea de nouveau en mon cœur à L’entendre mentionner ma personne et parler de mon travail comme quelque chose d’important, destiné à compléter étroitement le travail du Saint-Père. Le Seigneur Jésus, avec de douces paroles, continuait à parler :

-          «Ce que Je dis maintenant est pour toi et pour toutes les mères qui œuvrent selon mon Cœur : votre travail n’est pas de moindre valeur que le travail des personnes élevées à la plus haute dignité sacerdotale. Comprenez, mères de famille, la sublime vocation à peupler mon Royaume et à remplir les places des anges déchus. De votre cœur, de votre giron part chaque pas de ma Sainte Mère l’Église. Mon Royaume va en augmentant en la mesure où vous, mères, vous vous occupez des âmes créées. Vous avez le travail le plus grand et qui exige la plus grande responsabilité. Soyez pleinement conscientes que J’ai déposé entre vos mains la tâche de conduire une multitude d’âmes au Salut éternel. »

J’ACCORDE DE GRANDES GRÂCES AUX PÈRES DE FAMILLES QUI COLLABORENT AVEC MOI

1er mars 1964

Dimanche

Durant la sainte messe, Il a médité avec moi ses paroles prononcées l’année passée. Et dans le grand silence qui remplit mon âme, avec des paroles à la fois émouvantes et bonnes, ainsi parla le Seigneur Jésus :

-          « Sur ce travail d’une si grande responsabilité, Je vous donne ma bénédiction spéciale. Fais parvenir ma demande au Saint-Père par l’intermédiaire de ton directeur spirituel ».

Tandis que j’écrivais, le Seigneur Jésus me demanda, à propos de ces communications de sa part jointes aux autres, que je les écrive en rouge.

-          « Fais parvenir ma demande au Saint-Père, parce que c’est par son intermédiaire que Je désire accorder ma bénédiction porteuse de grandes grâces. À ces pères qui en cette grande œuvre de la création collaborent avec Moi et acceptent ma sainte Volonté, qu’on leur donne à chaque occasion une bénédiction spéciale. Cette bénédiction est unique et ne peut être donnée qu’aux pères de famille. À la naissance de chaque enfant, Je répands des grâces extraordinaires sur ces familles ».

Alors, en terminant ses paroles, je n’avais plus en moi l’angoisse du doute, mais mon cœur s’est ému en sentant déborder sur lui des grâces si extraordinaires.

-          « O mon Jésus, ta Bonté et ta Miséricorde sont inexprimables ! Il inonda mon cœur de ces grâces que reçoivent les mères de famille qui mettent au monde et éduquent leurs enfants selon son agrément et sa Sainte Volonté. »

 

SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

7 mars 2019

Comme le buisson ardent : deuxième partie

SUR TOUS LES PEUPLES ET TOUTES LES NATIONS 16 septembre 1963

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La Sainte Vierge parla de nouveau :

-          « Ma petite, j’étends l’effet de grâce de la Flamme d’Amour de mon Cœur sur tous les peuples et toutes les nations, non seulement sur ceux qui vivent en la Sainte Mère l’Église, mais sur toutes les âmes marquées du signe de la croix bénite de mon Divin Fils ».

Annotation postérieure dans le journal : « Aussi sur les non baptisés ! » (Ces choses, la Sainte Vierge les répéta les 19 et 22 septembre aussi.)

JE PRIVILÉGIE LES FAMILLES OÙ ON FAIT L’HEURE SAINTE

Ensuite, le 24 septembre 1963, elle m’appela de nouveau :

-          « Ma Flamme d’Amour, que je désire répandre de mon Cœur sur vous en une mesure de plus en plus grande, s’étend aussi aux âmes du purgatoire. Fais bien attention à ce que je dis, écris mes paroles, et remets-les aux personnes concernées : Ces familles qui observent les jeudi ou vendredi l’Heure sainte de réparation en famille, si quelqu’un de la famille meurt, après un unique jour de jeûne strict observé par un membre de la famille, le défunt de la famille se libère du purgatoire ».(On comprend : s’il est mort en état de grâce). (Note : Observer un "jeûne strict" signifie : il n’est pas nécessaire de souffrir la faim; il faut manger du pain et boire de l’eau).

Le Seigneur Jésus :

-          «Tu M’es agréable en ce moment. Tu demandes pourquoi ? Continue à faire de ton mieux ! Que t’a dit ton ange gardien ? Augmente en toi l’adoration et l’hommage à la Sainte Majesté de Dieu. Tu vois comme, par ta proposition de faire chaque heure un examen de conscience, ton âme s’affine pour se rendre de plus en plus apte à se submerger en Dieu et à L’adorer. Ton hommage aussi s’accrédite en grande mesure auprès de la Sainte Majesté de Dieu. Cette proposition de ta part exige un recueillement très grand. Mais à celui qui aime, l’impossible n’existe pas.

-          Pour cela, J’ai donné un exemple suffisant. Ton violent caractère continuera, mais cette mauvaise nature qu’est la tienne, J’en ferai une œuvre d’art si tu te soumets à ma Main divine. Abandonne-toi seulement en Moi, tout comme les grappes de raisins pressés, qui se transformeront en vin, qui deviendra mon Précieux Sang. Toi aussi tu t’enivres de mon Précieux Sang, mais seulement si d’abord tu te transformes et te clarifies comme le moût. Ou comme le blé, qui seulement après avoir été moulu se transformera en mon Corps Très Saint. Toi aussi, tu te transformeras seulement après avoir été moulue, et ta misérable nature sera divinisée.

-          Tu comprends cela, n’est-ce pas ? Ensemble nous avons déjà médité beaucoup sur cela. Celui qui mange mon Corps et boit mon Sang demeure en Moi et Moi en Lui. Celui en qui est Dieu sera divinisé lui aussi. Pénètre-toi, ma fille de cette grâce si grande ! »

GARDE AVEC SOIN LE SILENCE DE TON ÂME 2 octobre 1963

Le Seigneur Jésus parla ainsi :

- « Ne permets pas que la terre t’attire vers elle. Toi, telle une flèche, tu voles droit vers Moi avec l’aide de toutes ces grâces dont Je te comble. Par celles-ci, tu peux te maintenir en vol. Nous ne permettons pas de rechute parce que mes grâces te maintiennent en un vol continu. Le moment est déjà proche, seulement prends patience. Moi, c’est avec impatience que J’attends ton arrivée. Ma petite, mon Élisabeth ! Je te serre sur mon Cœur, et pour toutes tes souffrances que tu as supportées pour mon Œuvre de salut, tu recevras une récompense indescriptible.»

9 octobre 1963

La Vierge Très Sainte aussi me demanda en des mots très doux :

-          « Soigne le silence de ton âme, ma petite carmélite ! Ne laisse pénétrer aucun murmure qui pourrait perturber le silence de ton âme, car nos paroles continueront à se faire entendre si tu les écoutes avec humilité et sainte dévotion ».

Ces paroles de la Sainte Vierge résonnaient en mon cœur comme quand nous autres, mères, corrigeons nos enfants et veillons sur eux avec un amour soucieux et craintif.

SEULE UNE MÈRE PEUT COMPRENDRE L’ANGOISSE ET LA DOULEUR DE MON ÂME 18 octobre 1963

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Durant la veillée d’adoration nocturne, la Sainte Vierge commença à me parler; et en le faisant, elle répandit en mon cœur la douleur sans limites de son Cœur maternel. Tandis que mon cœur se remplissait de la douleur de son Cœur maternel, Elle continuait à parler :

-          « Ma petite, seule une mère peut comprendre l’angoisse et la douleur de mon Cœur. C’est pour cela que je m’adresse à toi. Tu connais l’angoisse. Je sais que tu me comprends. Oh, combien de mes enfants se damnent ! Je m’effondre sous le poids de la douleur, c’est pour cela que je la partage avec toi, afin que tu te presses de plus en plus de mettre en marche la sainte Cause. Toi aussi tu es mère, et l’angoisse de mon Cœur est tienne aussi ».

Pendant qu’elle augmentait la douleur maternelle en mon cœur, elle me demanda encore une fois de ne refuser aucune fatigue et de ne pas négliger sa demande qui va partir à travers moi.

19 octobre 1963

Samedi. En matinée, dès mon réveil, de sa voix émouvante, la Sainte Vierge me dit seulement :

-          « Va, mon petit enfant, dépêche-toi ! Chaque minute signifie la perte d’âmes. Va, ma petite ! »

 Elle le répéta de nouveau. Après la sainte communion, elle me demanda la même chose :

-          « Ne permets pas que reprennent possession de toi les sentiments de doute, pesants comme le plomb, car ça fait seulement obstacle à la réalisation de mes plans ! Remarque bien que d’ici peu, je ferai parvenir la Cause à ces personnes qui pousseront grandement ma Sainte Cause ».

À ces paroles de sa part, c’est avec un plus grand poids encore que le doute oppressait mon âme :

-          « O ma Mère, j’ai déjà accueilli tellement d’initiatives et j’ai tâché de satisfaire de toutes mes forces tes demandes, et tout est resté en plan … Pardonne-moi !… Je ne veux rien faire selon ma propre imagination. Dépouille-moi donc complètement de toute ma pensée, et que je ne puisse penser et faire que ce que Vous me demandez. Si je peux le demander, éloignez de moi tout ce qui me rend victime de mes propres imaginations … »

 La Sainte Vierge se contenta de dire :                      

-          « Crois en mon pouvoir maternel ! »

 J’ai senti, alors, que je dois partir. Je dois faire ce que la Sainte Vierge me demande. Sa demande résonne continuellement en mon cœur telle une cloche d’alarme.

CE QUI ARRIVA DURANT L’ADORATION DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ 22 octobre 1963

Au retour de la sainte messe, et en me mettant à travailler à la maison, mon saint ange gardien me demanda d’aller me recueillir et d’adorer la Très Sainte Trinité.

À la demande de mon ange gardien, je me retirai en ma petite habitation qui est au fond du jardin, c’est une maisonnette. Les grâces admirables que j’ai vécues dans l’adoration de la Très Sainte Trinité, il n’est pas possible d’en parler ni non plus de les décrire. Cela ne peut qu’être vécu. Ici toute parole humaine est faible. Il arriva, en des occasions antérieures, que la transfusion de grâces émises sous forme de rayons par la Très Sainte Trinité, j’ai pu la décrire d’une certaine manière par sa splendeur et son illumination; mais ces expériences demeurent pales et obscures en comparaison de ce que, en ce moment, elles me permettent de sentir, de vivre.

23-24 octobre 1963

J’ai passé ces deux jours submergée en l’adoration de la Très Sainte Trinité. Entre-temps les doutes perturbaient mon âme à l’extrême. Je ne peux me libérer de mes tourments spirituels déprimants : je suis victime idiote de mes propres imaginations. Qui peut me délivrer de ça ? Ce n’est plus une tentation du malin, puisque ça fait déjà longtemps que la Sainte Vierge a aveuglé satan en mon âme. Vraiment, suis-je moi-même la source de ces luttes ? En ce moment précis, je n’ai pas l’opportunité d’aller consulter mon directeur spirituel, lui sûrement pourrait expliquer les désordres des doutes qui dominent mon âme. Je sentis comme si mon âme était en train de grimper à un mât tellement haut que ça donnait le vertige, et qu’il ne me restait plus que, soit parvenir là-haut, soit me précipiter dans l’abîme. Mais je ne pouvais plus supporter cette longue lutte ... Au milieu de mes souffrances, je sentis que de me submerger en la Très Sainte Trinité est ce qui aide mon âme à ne pas abandonner pour toujours l’épuisante lutte qui, malgré tout, ne veut pas cesser en mon âme. La nuit tombait déjà quand j’allai auprès du Seigneur Jésus pour que mon âme y trouve le repos ... soudain l’Esprit d’Amour me remplit d’un sentiment qui me fit tressaillir.

Il me faut écrire que la perception de l’espace et du temps cessa d’exister en moi, et en cette extase spirituelle, le Seigneur se mit à me parler. Sa voix répandit sur moi une force extraordinaire. Ses paroles parvinrent à ma conscience par une locution tout à fait humaine.

-          « Comme récompense de ces grandes luttes, ma petite, la Très Sainte Trinité a pris possession de ton âme à un degré de plus en plus grand. Elle fit alors parvenir, jusqu’au degré le plus élevé, la mise sous tension de toutes tes forces humaines. Tu ne te surprendras pas de ce que Je vais maintenant te dire ni de la façon dont je l’exprimerai. Pour que tu puisses comprendre le sens de mes paroles, Je dois utiliser des expressions qui te sont familières : tant en quantité qu’en qualité, tu as répondu aux exigences divines ».

 Ces paroles venant de Lui entraînèrent mon âme à se submerger en des joies inimaginables, alors qu’Il parlait encore :

-          « Désormais, étant donné que ton âme a été purifiée de l’angoisse des doutes, te sera donc concédé fréquemment le pouvoir de t’élever au Père Céleste et de te submerger en la contemplation réjouissante et admirable de la Très Sainte Trinité. Remarque bien que les fois où Je te parlerai seront plus espacées. Par ta fréquente submersion en la Très Sainte Trinité, ton âme s’élèvera de plus en plus vers Dieu et demeurera en compagnie du Père Céleste. Voilà la récompense de tes souffrances dont la valeur est impérissable. Je vais maintenant t’accorder, à la place de tes doutes, le cadeau d’une autre catégorie de souffrances.

-          Désormais tu auras à supporter une grande lutte ininterrompue contre les exigences du corps qui tenteront d’attirer vers la terre avec une grande force les ardents désirs, tendant vers le haut, de ton âme. C’est seulement en lui résistant sans cesse victorieusement et en l’affrontant que tu pourras demeurer en possession de l’Esprit d’Amour. Tous les sacrifices de tes luttes et de tes fatigues, Je les bonifierai en faveur des douze prêtres appelés à faire connaître et mettre en marche la Flamme d’Amour de ma Mère.»

 À ce moment, la Sainte Vierge intervint et, avec un immense amour, elle me dit :

-          « Mon petit instrument, je ferai prévaloir en ton âme la certitude que mes paroles sont authentiques. Humilité, sacrifice ! Ces deux vertus dominent inséparablement ton âme. Sois donc confiante, enfin, en mon pouvoir maternel, par lequel j’aveuglerai satan et libérerai le monde de la damnation ».

EN TON INUTILITÉ, JE SERAI TOUJOURS TON PLUS FERME APPUI 28 octobre 1963

En soirée, je me rendis auprès du Seigneur Jésus ... En chemin aussi, j’étais submergée en Lui, désireuse de bien profiter du silence qui m’entourait ... Je demandai au Seigneur Jésus :

-          « Mon Jésus adoré, parmi les paroles que j’ai écrites, y en a-t-il une qui vient de mon imagination ? Signale-la, s’il-te-plaît, parce que ça m’inquiète encore. »

 Lui, à ce moment, s’arrêta à côté de moi, mit sa Main bénie sur mon épaule, je ne L’ai pas vu, Il me permit seulement de sentir sa Présence et comme en souriant, Il dit :

-          « Tu n’as aucune raison de penser une telle chose ! »

Et après ces mots, Il intensifia encore plus la sensation de sa Présence.

1er novembre 1963

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Durant mon travail, le Seigneur Jésus commença à parler tout en augmentant en moi l’intime dévotion qui règne au fond de mon cœur, et qu’il me faut décrire : je vis mais cependant, c’est seulement la volonté du Seigneur qui me fait vivre. Ce que j’écris en ce moment fut très surprenant pour moi.

-          « Ma toute petite bien-aimée ! Vraiment, Celui qui t’appelle si tendrement te surprend ? C’est ainsi que tu M’es agréable, si tu t’abandonnes entièrement en Moi. Fais toujours cela comme ça, parce que c’est cela qui te maintient continuellement en ma présence. En ton inutilité, Je serai toujours ton plus ferme appui. Cette grande expérience de Dieu dont Je t’ai fait cadeau récemment compense la grande tentation que satan déchaîna contre toi. Sais-tu à quoi Je Me réfère ? »

 Et Il me remit en mémoire la lutte qui dura plusieurs jours.

-          « Moi, le Maître, J’en ai pris note avec satisfaction, et maintenant pour cette grande lutte, Je place ton âme en un état spécial de mes grâces. Tu sais, ma toute petite, déjà ici sur la terre tu reçois un avant-goût des délices du Ciel. Comme Je l’ai déjà dit, c’est là la récompense de tes souffrances, dont la valeur est impérissable ».

LA FLAMME DE MON CŒUR, JE NE PEUX LA RETENIR DAVANTAGE

SON ACTION ALLUMERA TOUTES LES ÂMES 7 novembre 1963

Ces jours-ci, la Sainte Vierge insiste et demande sans cesse :

-          « Je ne peux plus contenir en mon Cœur ma Flamme d’Amour. Permettez-lui de bondir vers vous ! Faites tous les préparatifs pour le départ ! Seul le premier pas est difficile ! Une fois qu’il aura été fait, ma petite, ma Flamme d’Amour renversera tumultueusement la méfiance des âmes. Et, ne rencontrant plus de résistance, elle illuminera les âmes d’une douce lumière. Celles qui accueilleront ma Flamme d’Amour seront enivrées par l’abondance de grâces, elles annonceront partout, comme je l’ai déjà dit, qu’un tel océan de grâces n’a jamais été accordé depuis que le Verbe s’est fait Chair ».

19 novembre 1963

La Sainte Vierge parla de nouveau :

-          « Après qu’auront cessé les doutes qui te tourmentent, ma petite, répands ma sainte Cause ! Tu ne peux te reposer. Ne sois ni fatiguée ni renfermée ! Il te faut faire valoir ta mission à travers cette personne aussi qui te fut assignée comme accompagnatrice. Réunissez-vous, ceux qui la connaissent déjà ! Quels maladroits vous êtes ! N’ayez pas peur, ayez confiance en mon pouvoir ! »

21 novembre 1963

La Sainte Vierge se fait de nouveau pressante :

-          « Maintenant, étant donné que ma Flamme d’Amour a prévalu définitivement en ton âme, tu dois vouloir de toutes tes forces tout ce que je t’avais confié. La force pour agir, je la concède à tous. Par l’action de ma Flamme d’Amour, j’allumerai une lumière dans vos âmes afin que votre groupe soit vaillant ».

Ici elle me rappela en quel ordre et à qui je devais m’adresser. Ensuite :

-          « Faites-le ! C’est moi qui vous le demande ! »

LES FORCES CONJUGUÉES DU MONDE ENTIER SONT NÉCESSAIRES POUR AVEUGLER SATAN

27 novembre 1963

Encore une fois, la Sainte Vierge parla et me demanda d’une voix tout à fait humaine :

-          « Dis-moi, ma petite, jusqu’à quand resterez vous ici sans avancer d’un pas ? »

Ses paroles provoquèrent immédiatement en mon cœur le sentiment de ma misère et de mon inutilité ... Puis, elle fit entendre de nouveau ses paroles qui résonnaient si merveilleusement comme seulement une fois je les avais entendues jusqu’à aujourd’hui. Ses paroles résonnaient majestueuses, sévères et pressantes :

-          « Avec qui, pensez-vous, j’aurai une explication pour avoir dressé des obstacles ? S’il y avait quelqu’un parmi vous à faire obstacle comme ça, défendez de toutes vos forces ma Flamme d’Amour. Il vous faut vous dédier à aveugler satan. Les forces conjuguées du monde entier sont nécessaires pour réussir cela. Ne retardez pas, parce qu’un jour vous aurez à répondre du travail qui vous avait été confié, du sort d’une multitude d’âmes. Je veux que pas une seule âme ne se damne ! Car satan sera aveuglé dans la mesure où vous travaillerez contre lui ».

Ici la Sainte Vierge ajouta que la responsabilité retombera non seulement sur les prêtres, mais sur tous ceux qui par recherche de leurs aises ne se sont pas enrôlés dans la lutte pour aveugler satan :

-          « Mettez tout de suite en marche l’effusion de grâces de ma Flamme d’Amour ! À votre groupe, je vous concède une force admirable à tous et à chacun en particulier. Votre responsabilité est grande, mais votre travail ne sera pas en vain ! Pas une seule âme ne doit manquer à l’effort commun. La douce lumière de ma Flamme d’Amour s’allumera et prendra feu sur toute la surface de la terre, et satan humilié et réduit à l’impuissance ne pourra plus exercer son pouvoir. Seulement ces douleurs d’enfantement, ne cherchez pas à les prolonger ! »

Par la suite, elle me redemanda de ne pas négliger de faire parvenir son message à Monseigneur. (Je le lui apportai par lettre le 28 novembre 1963).

L’INSISTANCE DE LA VIERGE ÉTAIT TELLE ... 28 novembre 1963

Cette lettre, je l’avais apportée au Père X, quelques jours auparavant. L’insistance de la Sainte Vierge était telle que je ne savais quasiment pas comment lui donner suite. Mon très révérend Père : Je vous prie de ne pas prendre en mauvaise part cette lettre de ma part, moi qui ne suis rien ni personne d’autre qu’un petit instrument entre les mains de la Sainte Vierge. Je ne fais rien d’autres que ce qu’Elle me dit. Elle est d’une grande Puissance, c’est Elle qui insiste, je ne suis que son humble fille. Vous aussi, je vous obéis également de toute ma volonté, et je fais tout ce que vous me dites. Moi aussi je suis dans l’embarras à cause de la demande de la Sainte Vierge, qui ne cesse pas en mon cœur. C’est Elle qui insiste pour que nous fassions parvenir sa demande à Monseigneur, et elle mentionne que sa Flamme d’Amour a trouvé bon accueil en lui. Que puis-je faire de plus qu’écrire et apporter, ou envoyer par la Sœur, les paroles de la Sainte Vierge, comme Elle me l’a ordonné. Quand J’ai vu Monseigneur pour la deuxième fois, il me donna ce conseil (je le transcris textuellement) :

-          « Tâchez de vous trouver un directeur spirituel stable, dont votre état spirituel extraordinaire attirera l’attention de toutes façons, après vous avoir connue. Lui saura ce qu’il faut faire. Et si vous venez à moi, je ne refuserai pas de vous recevoir ».

Vous, mon Père, vous devriez chercher l’occasion de rencontrer Monseigneur ... C’est une demande de la Sainte Vierge que vous vous réunissiez le plus tôt possible ... Ce que j’écris, je le fais sur l’insistance continuelle de la Sainte Vierge. - je vous salue humblement et respectueusement ...

NE RESTEZ PAS PASSIFS 2 décembre 1963

Après la sainte Messe, la Sainte Vierge parla ainsi :

-          « Ne restez pas passifs devant ma sainte Cause ! C’est par le petit nombre, les petits et les humbles, que doit commencer cette grande effusion de grâces qui ébranlera le monde. Aucun des appelés ne doit s’excuser ni refuser mon invitation. Vous êtes tous mes petits instruments ». (Cette communication aussi parvint entre les mains du Père, et elle est toujours expédiée par courrier personnel, sous forme de lettre, selon ce que demande en chaque cas le Seigneur Jésus ou la Sainte Vierge).

MON ÂME FUT RAVIE 10 décembre 1963

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La Sainte Vierge m’envoya chez le Père E, pour lui dire d’aller voir mon directeur spirituel. Sur ce point particulier, elle ne dit rien de plus. Sa parole pour ce qui concerne cet ordre fut courte et ferme. Par la suite, changeant sa voix, elle commença à parler avec tant de douceur que je ne peux que réécrire que mon âme fut ravie. Sur ce qui se passa en moi, je ne peux écrire que quelques mots. Les jours précédents, je m’étais débattue en des tourments spirituels très véhéments ... la Sainte Vierge partagea avec moi sa douleur maternelle. Ces souffrances m’envahissaient en une telle mesure qu’il me restait à peine des forces pour autre chose ...La conversation avec la Sainte Vierge fut quasi ininterrompue.

Les paroles que la Sainte Vierge dit durant l’extase, je ne peux les décrire … Le Seigneur Jésus parle maintenant à de rares occasions, mais Il l’avait déjà annoncé d’avance. À cette époque-ci, c’est la Sainte Vierge qui remplit mon âme de son amour spécial et l’amène en extase …

FAITES PÉNITENCE 15 décembre 1963

Le Seigneur Jésus m’instruisit et se plaignit de nouveau :

-          « Avec quelle grande foi, quelle grande espérance et quel grand amour Je fis pour vous le sacrifice le plus grand! J’ai cru et espéré que j’aurais des disciples qui correspondraient à mes sacrifices faits avec un amour sans limites. En mon agonie, alors que Je suais du Sang, la consolation de mon Père Céleste Me donna de nouvelles forces pour pouvoir boire jusqu’au fond la coupe des souffrances. J’ai souffert comme Homme, refusant toute aide de la Divinité, pour que mon Cœur ressente la même chose que vous. Comme Homme J’ai goûté tous les genres de souffrances et J’ai parcouru le chemin de la douleur motivé par l’espérance mise en vous. J’ai vu les nombreuses infidélités et, à l’opposé, votre amoureux abandon aussi. C’est votre abandon qui M’a motivé et M’incite aujourd’hui encore à la Miséricorde et à la clémence. Tu sais que lorsque Je trouve un seul juste, Je pardonne à plusieurs. Faites donc pénitence afin que mon espérance placée en vous produise pour vous le fruit du Salut ! »

Décembre 1963

Un vendredi après-midi, alors que déjà les forces me manquaient à cause de la forte mortification, le Seigneur Jésus me surprit tout à coup. Les grâces qu’Il répandit sur moi me faisaient trembler. Avec grande amabilité, Il me dit :

-          « Toi ! toi ! Que ne te concèderais-je pas ! Conformément à ce que tu as demandé, J’augmente les grâces en ton cœur, que tu as dilaté devant Moi par tes souffrances. Maintenant, tout ce que Je veux te donner tombe en lui. Chaque sacrifice est un nouveau dépôt bancaire au Ciel, que tu vas apporter avec toi; et son intérêt, la multitude des âmes le recevra après ta mort, à travers Moi ».

L’AUTEL EMPOUSSIÉRÉ 22 décembre 1963

J’étais à nettoyer la chapelle tout en me submergeant en son infinie bonté. En mon allégresse, je Le remerciais de pouvoir être aujourd’hui un si long moment en sa présence. Lui aussi me confia son allégresse, qui est une seule avec la mienne, et cependant Il commença à se plaindre. Quand je me mis à nettoyer derrière et au pied du grand autel, qui depuis nombre d’années n’avait pas été nettoyé, où la couche de poussière avait la grosseur du doigt et ma blouse de travail blanche devint grise, le Seigneur Jésus s’adressa à moi en se plaignant amèrement :

-          «Tu vois, c’est ainsi qu’est l’âme qui devant ou au pied de mon autel se recueille mais qui durant des années ne se tient pas propre. Elle ne regarde pas en dedans d’elle-même, seule la force de l’habitude la maintient en ma présence. Elle aussi arrive à Moi avec une couche de poussière (épaisse) d’un doigt sur son âme. »

(Alors, Il me permit de jeter un coup d’œil sur un prêtre qu’Il m’avait déjà montré en une autre occasion, et Il me demanda de souffrir pour lui, parce qu’Il désirait fort que ce prêtre parvienne en sa présence. Il se dérobe sans cesse à la raison pour laquelle il a été choisi par Dieu. À ce moment-là, je restai très émue, et ma surprise d’aujourd’hui n’est pas moindre). À présent, je continue où je m’étais interrompue :

-          «Vraiment, toi non plus tu n’aurais pas pensé que, derrière mon autel, il y avait cette épaisse couche de poussière grise. Toi aussi, tu ne nettoies que la surface. Maintenant au moins, tu peux voir pourquoi Je Me plains tant des âmes à Moi consacrées qui se présentent devant mon autel, mais leurs âmes sont grises et empoussiérées. Elles voient seulement le beau, l’extérieur, parce qu’elles ne regardent pas au-dedans. Et tout comme tu es devenue grise en ta blouse blanche, elles aussi salissent par leur exemple beaucoup, beaucoup d’âmes. Et elles ne s’en rendent même pas compte ! Ce n’est pas de s’admirer, vu qu’elles ne regardent pas le splendide autel du temple de leurs âmes. Elles regardent par-dessus. Elles évitent ce qui est difficile et leur âme, avec le passage des années, devient grise, se couvre de poussière. Gare à elles car l’exemple entraîne ! À qui sait peu, il lui sera peu exigé; elles savent beaucoup, mais elles savent seulement, elles ne sentent pas avec Moi.

-          Il ne leur importe plus, comme Je l’ai déjà dit à une autre occasion, de Me laisser tomber quelques miettes. Évidemment, pour une miette, Moi aussi Je donne seulement une miette. Elles ne me donnent de leur vie que ce qu’elles n’ont plus besoin, et encore elles s’imaginent que pour la miette qu’elles M’ont jetée, elles sont en droit de recevoir quelque chose. J’aime énormément les petits sacrifices, les toutes petites miettes, pourvu que ne soit pas orgueilleux celui de qui Je les reçois.

-          Pour Moi, l’âme humble M’est agréable, et même si le sacrifice qu’elle M’offre était tout à fait insignifiant, elle recevra une grande récompense à cause de ce sacrifice. Mais J’exige l’effort. Je reviens sur la poussière, ma petite, d’où ma réflexion est partie. Le monde est un autel couvert d’une couche de poussière comme celle-ci. La victime sur cet autel, c’est Moi. Vous levez aussi votre regard vers Moi, vous voyez Ma splendeur, et vous vous réjouissez de sa beauté, vous profitez de ma bonté, mais, que derrière tout ça il y a un océan de souffrances, à cela vous n’y pensez même pas. Vous savourez tout simplement le bien qui vous est offert, mais ça ne vous passe même pas par la tête que vous devriez y répondre en retour.

-          Tu vois, voilà la peine de mon Cœur. Que la pensée de nos esprits soit une ! Ah, comme je Me suis lamenté !... Mais, ne te fatigues pour ça ! Peine partagée est demie peine. Mais Je partage avec toi l’allégresse aussi. Que même partager ma peine soit une joie pour toi, puisqu’en ce faisant, Je t’accorde ma Confiance divine. Dis-Moi, sœurette, arrives-tu à comprendre ça ? Non peut-être ? Ce n’est rien non plus. Je désire seulement que ton cœur batte à l’unisson avec le mien. L’esprit n’arrive pas à comprendre autant que le cœur compatissant sans cesse illuminé par la splendeur du sacrifice. Celui qui se tient empoussiéré, la lumière s’obscurcit en lui, et il ne voit pas la peine de mon Cœur. Nous deux, supplions le Père Céleste pour ces âmes empoussiérées. »

MOI, JE TE GUIDE 1963

Je ne sais quand le Seigneur Jésus m’a dit cela, je n’en ai trouvé qu’un fragment :

-          « Moi, Je te guide. Ceci naturellement ne signifie pas que les paroles de ton guide spirituel ne viennent pas de Moi. Tout au contraire, oui elles viennent de Moi, et Je le souligne. Accepte toutes ses indications avec la plus grande humilité et ne fais que ce qu’il te dit. Ses paroles jaillissent de mon Cœur. Si seulement chaque âme comprenait et suivait cela.

-          Je voudrais déposer entre vos mains un nouvel instrument ... C’est la Flamme d’Amour de mon Cœur ... Avec cette Flamme pleine de grâces, que de mon Cœur Je vous donne, embrasez tous les cœurs, en la passant de cœur à cœur. Son éclat aveuglera satan. Ma Flamme d’Amour est si grande que je ne peux la retenir plus longtemps en Moi; comme une explosion elle bondit vers vous. »

MISSION SUBLIME : PROPAGER LA FLAMME D’AMOUR

-          « Que la propager soit le but principal de ta vie, ma petite. »

-          «  AIDE-MOI À RÉPANDRE CETTE DÉVOTION MA TRÈS SAINTE MÈRE, par cet amour dont vous a comblé l’Esprit Saint, épargnez-moi de tomber dans le péché, et faites que je vive et que je meure en votre sainte compagnie. Gloria »

-          « Suppliez constamment la Très Sainte Vierge par cette prière : "Notre Mère, submergez de grâces l’humanité entière par l’action de votre Flamme d’Amour ! Amen ! Chaque fois que tu pries en demandant la FLAMME D’AMOUR pour toute l’humanité, SATAN SE RETROUVE AVEUGLE et perd sa domination sur les âmes : "AIDEZ-MOI À SAUVER LES ÂMES". Ma FLAMME D’AMOUR aveuglera satan en la mesure même où vous la propagerez dans le monde entier. »

 

SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

7 mars 2019

Comme le buisson ardent : première partie

TU ES LA LUMIÈRE DE MES YEUX 9 juillet 1963

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À la visite de nuit au Saint-Sacrement, je l’adorai, réparai et lui demandai de nous couvrir de son Précieux Sang. Avant de prendre congé, je lui demandai de nous bénir. Le Seigneur Jésus dit, d’un ton très ému :

-          «  Que nos pieds cheminent ensemble ! »

En chemin, je lui dis :

-          « Tu es la prunelle de mes yeux ! » (En hongrois : Tu es la lumière de mes yeux !).

Il me permit de ressentir l’exaltante joie de son Cœur, et dit :

-          « Comme ça fait longtemps que tu ne M’avais pas dit cela ! Jamais Je ne Me fatigue d’entendre ça ! On ne peut se fatiguer de l’amour. Toi, peut-être que ça t’ennuie si Je te dis la même chose plusieurs fois ? »

Et sa dernière parole fut celle-ci :

-          « Ma petite, Je t’aime tellement ! Beaucoup sont sans lumière. Ceux-là, Je veux les illuminer par la Flamme d’Amour. Le but : faire valoir l’Œuvre du Salut. »

Dans l’église de pèlerinage de Remete, la Sainte Vierge me dit :

-          « Il faut que tu ailles voir ton évêque ! »

Et elle me reprocha d’être précautionneuse.

22-23 juillet 1963

-          « T’es-tu rendue compte du nombre de fois où Je vais vers toi pour te prendre par la main ? Je te conduis pour que tu ne sois pas timide. L’abondance de grâce qui donne force et courage, c’est Moi. C’est ma clarté qui éclaire les chemins rocailleux sur lesquels tu dois marcher. La lumière n’est pas en ton âme pour que tu avances à tâtons, mais pour te rappeler que Moi aussi J’ai marché sur de semblables chemins. Ce n’est pas indifférent l’esprit avec lequel vous cheminez. Beaucoup sont sans lumière ».

À ce moment, la Sainte Vierge prend la parole :

-          « Ceux-là, je veux les illuminer par ma Flamme d’Amour car j’irradie vers vous l’abondant amour de mon Cœur maternel, vers vous qui avez une âme immortelle et qui êtes les doux fruits du travail rédempteur de mon Saint Fils. C’est ainsi que vous priez : le fruit de ton sein Jésus. Il est mon fruit. Et Ses fruits à Lui, c’est vous. Vous les élus, ma petite carmélite, vous êtes des fruits particulièrement savoureux. Il y a aussi des fruits produits par le tronc sauvage. Greffez-vous sur tout tronc sur lequel vous pouvez le faire, au moyen des fruits produits par les sacrifices de votre vie cachée, par lesquels le fruit sauvage aussi devient plus noble. Sacrifice – oraison ! Voilà votre instrument ! Le but: faire valoir l’Œuvre de salut. Oh! Si vos désirs atteignaient le trône du Père Céleste, alors le résultat aussi serait abondant ».

SOUFFRE AVEC COURAGE ET PERSÉVÉRANCE 24 juillet 1963

Je me détendais dans le jardin. Je m’attardais à penser aux nombreuses souffrances qui inondent mon corps et mon âme. Le Seigneur Jésus me surprit par ses douces paroles d’encouragement.

-          « Souffre avec courage, avec persévérance, avec un sincère abandon ! Ne t’arrête pas à calculer si c’est petit ou si c’est grand. Ce que tu peux faire encore sur la terre pour Moi est méritoire. Le temps est court, petite sœur, et ne revient plus jamais. Ce que tu n’acceptes pas une fois ne te sera jamais plus offert, parce que Je pense que tu ne le recevrais pas volontiers. Sur chaque acte que tu as l’opportunité de poser, mets la marque de ton amour, le sceau de la décision, pour indiquer que tu l’acceptes avec un amour qui s’immole lui-même, afin que, de cette manière, Je puisse faire de toi une participante heureuse à mon Œuvre de salut. Chaque petite goutte de souffrance, acceptée au prix de sacrifice et d’amour, sert à réjouir la Très Sainte Trinité, et en Sa compagnie toi aussi tu vas en jouir. Ce sera ta récompense qui n’est pas de ce monde. »

LA FLAMME D’AMOUR DE MA MÈRE APAISE LA DOULEUR DE MON CŒUR 26 juillet 1963

-          « De nouveau il Me faut Me plaindre, dit le Seigneur. Écoute-Moi ! Mon Cœur souffre tant ! Ces âmes, créées à l’image et à la ressemblance de mon Père Céleste, qui tombent entre les griffes de satan, l’enfer les avale. La douleur de mon Cœur, la Flamme d’Amour de ma Mère peut la calmer. Toi aussi, ma petite, tu calmes ce terrible tourment spirituel. C’est pourquoi Je te demande : accepte toute souffrance que Je t’offre ».

Après les paroles du Seigneur Jésus, la Sainte Vierge parla immédiatement :

-          « Quelle que soit la difficulté que tu dois affronter, ma petite carmélite, n’abandonne pas la lutte. Par ma Flamme d’Amour que je fais maintenant descendre sur la terre, commence dans le monde un temps de grâce jamais connu jusqu’à maintenant. Sois ma fidèle collaboratrice ! »

28 juillet 1963

Il me faut souffrir des douleurs spirituelles épouvantables. C’est à peine si je réussis à me maintenir debout. Je dois souffrir pour les mourants afin qu’ils ne se damnent pas. Dans mes souffrances déchirantes le Seigneur Jésus fit entendre sa voix :

-          « Vraiment, tu souffres beaucoup ? C’est Moi qui veut ça comme ça, et Je sais que toi tu ne veux pas autre chose que ce que Moi Je veux. Je dis que tu dois souffrir l’abandon, l’incompréhension, le mépris. Voilà la véritable participation à mon Œuvre rédemptrice qui sauve beaucoup, beaucoup d’âmes. Dans l’abondance de ma grâce, tes souffrances se révèlent de plus en plus méritoires. »

BRÛLEZ COMME LE BUISSON ARDENT QUI BRÛLE SANS SE CONSUMER

1er août 1963 - Premier vendredi

Des souffrances spirituelles et corporelles me torturaient. Le Seigneur Jésus me supplia au moment même où j’étais à pétrir les pâtes :

-          « Cette souffrance a beau te faire mal, accepte-la. Écoute, tu reçois des grâces autant que de nombreuses autres âmes n’en reçoivent qu’en des dizaines d’années. Sois très reconnaissante pour cela ! C’est la Flamme d’Amour de ma Mère qui M’oblige sans cesse. Je te l’ai dit déjà maintes fois : Elle t’a choisie afin que tu sois une de ses particulièrement favorisée. »

Tandis que je faisais mon travail, Lui me parlait, et Il me dit encore diverses choses. Par moments, les membres de ma famille venaient à moi avec leurs différents problèmes. À ces moments-là, le Seigneur Jésus restait silencieux. Il est la délicatesse infinie.

Alors qu’il manquait vingt minutes pour qu’il soit trois heures de l’après-midi, je regardai avec soin mon horloge, en même temps que je pensais à son agonie. Une fois, Il s’était plaint d’avoir subi ses douleurs les plus atroces vingt minutes avant sa mort. Encore ce même jour, à la tombée du jour, Il me dit :

-          « N’est-ce pas que tu ne doutes plus que Je t’ai choisie pour être une des travailleuses de la Rédemption ? Beaucoup de prêtres missionnaires ne peuvent faire plus que ce que toi tu fais. Tes sacrifices continuellement renouvelés et ton effort ininterrompu Me sont très agréables. Et la foi vive mise en Moi maintient ton âme en une continuelle fraîcheur et la rend apte à recevoir cette abondance de grâces. Ainsi, ma petite, ne sers que Moi ! Ceci vaut, selon le Seigneur, pour tous ceux aussi qui font des sacrifices pour son Œuvre rédemptrice. »

Le premier jeudi et le premier vendredi sont toujours des jours spéciaux de souffrances. Le Seigneur Jésus les répand en plus grande mesure ces jours-là. Aujourd’hui, Il m’a dit :

-          « La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux, spécialement ceux qui de toute leur âme et de tout leur cœur s’enrôlent parmi mes ouvriers. Tu comprends, n’est-ce pas? Ne faites pas de mauvais gré ce que vous faites. Brûlez comme le buisson ardent, qui brûle et cependant ne se consume pas ! Moi J’ai besoin d’un semblable sacrifice, qui ne se consume jamais, et dont le feu qui brûle d’amour Me touche. »

MARIE SERA VÉNÉRÉE DAVANTAGE QUAND ELLE RÉPANDRA L’EFFET DE GRÂCE DE SA FLAMME D’AMOUR DANS LES CŒURS

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4 août 1963

-          « Je dois te dire, ma fille, que ma Mère n’a jamais été si vénérée, depuis que le Verbe s’est fait Chair, comme elle le sera dès qu’elle répandra l’effet de grâce de sa Flamme d’Amour dans les cœurs, dans les âmes. Toutes les prières et suppliques, que quiconque lui aura adressées en n’importe quel endroit du monde le jour où va se faire valoir sa Flamme d’Amour, se fondront en une seule supplique de secours, et ainsi l’humanité se prosternera aux pieds de la Mère de Dieu, pour la remercier pour son amour maternel sans limites. »

Le même jour, Il me dit aussi ceci :

-          « Transmets mes paroles aux personnes concernées, et demande-leur de ne pas empêcher de couler ce grand fleuve de grâces que ma Mère, par sa Flamme d’Amour, veut répandre sur la terre ». Le 13 mars 1976 aussi Il me demanda de les transmettre.

VOUS POUVEZ ME DÉPOUILLER COMME VOUS LE VOULEZ 6 août 1963

-          « Sais-tu ce qui fait que l’âme vit de vérité ? L’exercice continu de la prière et du sacrifice. Sans cela, vos âmes sont malades et elles mourront. Oui il faut donner au corps ce dont il a besoin. L’âme aussi réclame sa part. Mais entre le corps et l’âme est le malin, qui agite l’âme par-ci par-là. Si l’âme ne tient pas fermement les rênes, ce sera malheureux, mais elle se fera du tort. »

Le même jour, plus tard :

-          « Demandez souvent et beaucoup ! Aussi souvent et pour autant d’intentions que vous Me demanderez, autant de fois et pour autant de besoins vous recevrez. Davantage encore, si Je perçois votre confiance, Je comblerai vos demandes et de façon répétée. Moi, on ne peut Me vaincre en générosité. N’est-ce pas que cela, toi aussi, ma petite, tu le sens ? Et cela te donne une grande force. Même si tu trébuchais, ta réprimande serait courte. Sais-tu pourquoi ? Parce que Je t’ai enchaînée à mes Pieds à ta propre demande. Par Moi-même, Je n’aurais pas fait ça, la libre volonté est tienne. Mais si Je vois votre confiance, alors vous Me créez une obligation, et cela signifie : vous pouvez Me dépouiller comme vous le voulez. Je ne refuse pas; avec l’amour de mon Cœur, Je Me tiens devant vous : Me voici pour vous rendre heureux ».

REPENTIR ET GRATITUDE, VOILÀ CE QUE JE DEMANDE 7 août 1963

-          « Mon amour est tout-puissant. Pénètre-toi de ce grand miracle : Je suis continuellement à votre disposition. Avec Moi, vous n’avez pas besoin d’être en attente à faire la queue, ni de demander l’heure et le lieu du rendez-vous. Je suis présent partout à chaque instant. Si vous M’appelez, mon oreille est déjà contre votre cœur et Je M’occupe de vous, Je vous caresse, Je vous soigne. Je ne demande pas le dossier du malade, Je suis affamé uniquement de la voix du repentir. Voilà l’unique pas qui vous rapproche de Moi : le repentir.

-          Je sais que beaucoup de vous rechuteront, mais si je vois que vous ne vous égarez pas en vous éloignant de Moi, Je peux rapidement vous relever de votre prostration, parce que ma Main Divine est près de vous. Lorsque je vous relève, le péché tombe instantanément de vous et vous redevenez légers. Moi, pour cela, Je ne désire rien d’autre que la gratitude; dites-Moi pour cela une seule parole : Merci ! Vous Me demandez : combien de fois ? Chaque fois que Je vous relève. C’est bien là, naturellement, le minimum que vous pouvez faire. Mais si vous Me remerciez à la place des autres aussi, alors vous êtes sur le chemin sérieux du progrès. Prie toi aussi, mon Élisabeth, afin que le nombre des âmes repenties et reconnaissantes aille en augmentant de jour en jour ».

LAVE TON ÂME, REFRÈNE TON REGARD 10 août 1963

C’était dimanche. En sortant de la sainte messe, je remarquai un vêtement d’un design intéressant. Mon intention était de le regarder de plus près. Le Seigneur Jésus silencieusement me réprimanda :

-          « Refrène ton regard ! Penses-tu que Je ne peux remplacer ces choses-là ? Que nos regards se compénètrent profondément en se fondant l’un dans l’autre ! »

13 août 1963

J’aidais au nettoyage de la chapelle et je dis avec joie : Me voici, mon doux Jésus ! Il ne me laissa pas sans réponse :

-          « Nous allons bien nous amuser ! »

Le jour suivant, en m’agenouillant de nouveau devant Lui, un torchon d’époussetage en main, je lui demandai :

-          « Comme je suis, en ce moment, à me préparer pour la sainte confession, sois bon et nettoie Toi aussi mon âme de la poussière afin que je vois de plus en plus nettement ta Sainte Volonté, et que par elle je devienne de plus en plus digne de Te servir saintement. »

Après, sur le tramway aussi je conversais avec Lui, en pensant : comme il est maintenant propre son foyer. Il me surprit en mes pensées :

-          « Moi aussi Je serais heureux si l’âme des personnes qui appartiennent à ma maison était aussi peu empoussiérée et aussi soignée comme l’est maintenant ma sainte maison. »

Je lui demandai :

-          « Et il n’en est pas ainsi ? »

Par une phrase douloureuse, Il me le fit savoir :

-          « Malheureusement, non ! »

J’en fus beaucoup émue, et je pensai tristement à la douleur de ses paroles. À ce moment, le Seigneur Jésus, à la place de paroles, soupira en mon cœur :

-          « Que notre intérieur ressente la même chose ! »

17 août 1963

Durant le déjeuner, il me fut très difficile de rendre ma nourriture insipide. Je pensai : je vais manger la moitié et l’autre moitié je la ferai insipide. Le Seigneur Jésus tristement observa :

-          « Moi J’ai accepté les souffrances sans les soupeser mesquinement, et Je t’ai sauvée non seulement de quelques-uns mais de tous tes péchés. Ne te comporte pas de façon mesquine ! Que nos mains moissonnent à l’unisson. Dirige vers Moi tes graines oléagineuses, car c’est seulement ainsi qu’elles deviendront plus éclatées, plus chargées. C’est seulement à travers ton plein abandon qu’on pourra exprimer leurs gouttes d’huile accumulées. »

PAR LES SOUFFRANCES ET LES HUMILIATIONS VOUS SEREZ DIGNES DE SERVIR LA CAUSE

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22 août 1963

En la fête du Cœur Immaculé de la Très Sainte Vierge, je gardai le lit. La forte fièvre m’abandonna tout de suite avant midi. Je récitai le saint Rosaire en honneur de la Sainte Vierge. Durant ma prière, le Seigneur Jésus m’honora de ses paroles. Ce qu’Il a dit me surprit beaucoup, car ce qu’à ce moment-là Il répondit est arrivé depuis déjà assez longtemps. La grande humiliation et la souffrance qui m’étaient tombées dessus alors, durant des jours avaient troublé le silence en mon âme et la confiance mise dans le Seigneur Jésus. À cette époque, je demandai plusieurs fois au Seigneur si ça avait été le fruit de mon imagination quand lui et la Sainte Vierge me dirigèrent au Père X, afin qu’il accepte …la direction de mon âme. Ensuite je ressassais ça et le ressassais en moi, et quelques fois je demandai au Seigneur si je n’étais pas tombée victime de fausse imagination. Comme à cette question je ne reçus pas de réponse alors de la part du Seigneur Jésus, je souffris énormément. Mais par la suite, ça a disparu des préoccupations quotidiennes, et je n’y pensai plus.

-          « Ma petite, J’apprécie et Je regarde avec grand respect et un amour compréhensif tes souffrances et tes humiliations, que jusqu’à présent tu as dû supporter avec patience ... Écoute, le Père auprès de qui Je t’ai envoyé a libre volonté. Il est vrai qu’il a reconnu devant toi qu’il a des doutes. Je te dis Moi que même maintenant il ne voit pas clairement la question. Il ne l’a pas écartée des préoccupations quotidiennes ni ne l’a oubliée non plus. En son cœur continue d’être obscure la ferme décision par laquelle Nous t’avons envoyée auprès de lui. Mais il constatera que c’est tout à fait authentique. Néanmoins, lui aussi devra souffrir. Je t’ai dit que quiconque connaît quelque chose de la Flamme d’Amour de notre Mère ne pourra mériter être digne de servir notre cause que par la souffrance et les humiliations ».

                                                                            26 août 1963      

-          « Tu dois céduler le mois de septembre pour pousser davantage ma Flamme d’Amour. En dehors de mes Paroles, ne parle de rien d’autre, ne fais que remettre mon Message à ton évêque. Je lui demande de prendre en main ma Sainte Cause. Réponds-leur seulement s’ils te questionnent, et sois humble. » (Mon confesseur ne me laissa pas aller voir Monseigneur.)

TOI, RESTE TOUTE PETITE ET IGNORANTE 30 août 1963

-          « Ne cherche pas à te faire remarquer davantage ! Sais-tu pourquoi Je dis cela ? Revois clairement mes règles de politesse. Écris mes Paroles comme tu le peux. Tu n’as pas besoin de les faire corriger par d’autres. Je Me réjouis que tu ressentes une sainte vénération envers mes Paroles, mais tu n’as pas besoin de les honorer par les règles de politesse et d’orthographe. Toi, reste tout simplement toute petite et ignorante ! Je t’ai déjà dit qu’ainsi tu M’es chère. Ne cherche rien qui te ferait passer pour intelligente. Si tu M’avais été agréable de cette façon, Je t’aurais donné le moyen et la possibilité pour cela. Nous, à travers ta petitesse et ton ignorance, et surtout de ton humilité, nous voulons mettre en marche par toi notre Sainte Cause. Attention, ne laisse pas la vanité s’approcher de toi ! C’est pourquoi J’attire ton attention, sois très humble, mets-y tout ton effort, par lui tous tes succès se consolideront aussi ».

JE RÉCOMPENSE TA GRANDE COMPASSION POUR LES ÂMES DU PURGATOIRE 31 août 1963

J’assistai à la sainte messe du soir. Ensuite, je restai encore un long moment avec Lui. Je Le suppliai longuement. La sœur sacristaine ne s’en rendit pas compte, et elle s’en alla en fermant la porte à clé. Nous étions tous les deux : Dieu et moi avec ma prière de supplication. Absorbée, j’intercédai en faveur des âmes du purgatoire. En mon cœur brûlait un grand désir que beaucoup plus se libèrent du lieu de souffrance. Alors que je ressentais ce grand désir, la Sainte Vierge me parla ainsi :

-          « Ma petite, je récompense le grand désir et la compassion que tu ressens pour les âmes du purgatoire. Jusqu’à maintenant tu as récité trois Ave Maria en mon honneur pour la libération d’une âme. Maintenant, pour calmer ton ardent désir, à l’avenir dix âmes se libéreront du lieu de souffrances ».

Je ne pouvais quasiment pas comprendre une si grande bonté. Au lieu de me fendre en quatre en remerciements, seul un soupir vint à mes lèvres : - Sainte Mère de miséricorde, merci pour tant de grâces !

MOI, JE VAIS CHERCHER DES CŒURS 1e septembre 1963

Lundi Aujourd’hui, c’est jour de jeûne en faveur des âmes sacerdotales. Comme le Sauveur me l’avait demandé, en jeûnant au pain et à l’eau, je peux libérer une âme sacerdotale du purgatoire. Le jeûne m’affaiblit un peu, vu que je fais aussi mes tâches ménagères de la façon habituelle et j’aide mes enfants. À la tombée du jour, une fois mon travail terminé, je me rendis auprès du Seigneur Jésus. Mon recueillement en Lui se trouva perturbé de façon inattendue par un tracas que je ressentais.

Je dus prendre congé du Seigneur Jésus. En chemin vers la maison, Il me dit :

-          «Je t’attends à la maison; quand tu arriveras, Je serai déjà là en notre petite pièce.»

Je fus très émue. En Sa présence, je consommai mon modeste repas qui n’était que du pain. Le Seigneur Jésus était là avec moi, je ne Le vis pas, mais la sensation de sa présence me l’assurait. À cause de ma grande fatigue, je ne pouvais pas rester pendant longtemps levée pour l’adorer à genoux. Le Seigneur Jésus avec une infinie bonté et délicatesse dit :

-          « Détends-toi donc ! Je continuerai encore avec toi quelques moments de plus. Sens Ma présence bénie et la peine de mon Cœur que Je partage avec toi. Que nos cœurs battent à l’unisson ! »

 ...Mes larmes commencèrent à couler, ce qui augmenta beaucoup le repentir de mes péchés. Qui ne pleurerait pas devant tant de bonté et de délicatesse ? En un pieux silence, Il se tint immobile à mon côté et ensuite il prit congé :

-          « Repose en Paix ! Moi, Je vais chercher des cœurs ! »

En sentant s’éloigner sa sainte présence, je L’appelai en sanglotant : - Où vas-Tu, mon Jésus adoré ? Lui, d’une voix affligée, répondit :

-          «Je vais, simplement. Je visite d’abord les âmes qui Me sont consacrées; Je leur offre mes grâces encore et encore. »

QUE TA VIE SOIT RECUEILLEMENT, PRIÈRE ET SACRIFICE 2 septembre 1963

Durant le déjeuner, la revue "Vigilia" tomba entre mes mains. Je commençai à lire un article, quand le Seigneur Jésus silencieusement fit entendre sa voix :

-          «Range-ça ! As-tu oublié que Je t’ai demandé de renoncer à toute lecture distrayante ? Que ta vie soit une vie de recueillement, de prière et de sacrifice. Ou, peut-être que tu ne veux pas être une véritable carmélite ? Ça Me ferait bien mal. Le renoncement s’avère difficile ? Ne t’en fais pas, Je vais t’en récompenser !»

Avec tristesse, je me repentis de ce que j’avais fait et, ensuite, rapidement je me mis à travailler tout en L’adorant. En sortant dans la cour pour étendre le linge, Il dit:

-          «Je t’attends en notre petite habitation. Viens un peu pour être avec Moi !»

À peine entrée dans la petite pièce, sa présence me remplit de sainte dévotion à l’instant même. Après L’avoir adoré brièvement, je continuai mon travail. Le Seigneur Jésus me demanda :

-          « Fais de ton mieux, et reviens. J’attends que tu reviennes! »

Je revins en hâte et me prosternai. Il inonda mon âme de sa Présence divine et me demanda :

-          « N’aime que Moi, ne sers que Moi, davantage encore ! N’est-ce pas que ces paroles te sont déjà connues ? Tu sais, Je te demande toujours ce que Mon Cœur désire le plus ».

SON EFFET DE GRÂCE SE RÉPANDRA AUSSI SUR LES MOURANTS 12 septembre 1963

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Après ma sainte confession, le Seigneur Jésus m’inonda de grands tourments, et ces souffrances alternaient.

Une fois, j’ai eu à souffrir parce que les doutes m’envahissaient, une autre fois parce que, à la demande de la Sainte Vierge, je dus souffrir l’agonie des mourants et leur lutte contre satan. La Sainte Vierge me redit :

-          « Tu vois, ma petite, lorsque s’allumera la Flamme d’Amour de mon Cœur sur la terre, son effet de grâce se répandra aussi sur les mourants. satan se retrouvera aveugle et, à l’aide de votre prière durant votre veillée d’adoration nocturne, la terrible lutte des mourants contre satan prendra fin, et sous la douce lumière de ma Flamme d’Amour, même le pécheur le plus endurci se convertira ».

Et pendant qu’elle me disait cela, mes souffrances augmentèrent tellement que j’ai quasiment éclaté à cause de la douleur.

DOUTES, HUMILIATION INTÉRIEURE 14 septembre 1963

Durant mon travail, la Sainte Vierge m’incita à aller faire avancer sa sainte Cause. J’en étais si mêlée qu’une résistance jamais sentie jusqu’à maintenant commença à me torturer. Serait-ce vraiment la voix de la Sainte Vierge ? Ne serais-je pas tombée victime de mon imagination ? C’est apparu en moi parce que, après ma confession faite deux jours auparavant, en remettant à mon directeur spirituel la nouvelle demande de la Sainte Vierge, qui était aussi pressante, celui-ci me répondit de ne pas aller chez Monseigneur, qu’il en prenait la responsabilité devant la Sainte Vierge. Il ajouta en outre que, si c’est urgent pour la Sainte Vierge, qu’elle en prenne les moyens. Bien plus : que j’attende jusqu’à ce que Monseigneur ...vienne en ville; alors je devrais lui parler. Sur ce, je répondis à mon directeur spirituel que : Oui, je me soumets pleinement à ce qu’il dit, et je ne ferai rien sans son mandat ou sa permission. La Sainte Vierge entre-temps continuait à me pousser : - « Vas-y, vite ! »

Je lui demandai :

-          « O ma Mère, où ? En quelle direction dois-je aller ? Vers qui ? »

 Elle donna une réponse catégorique :

-          « Vois le Père E, et demande-lui s’il sait quand Monseigneur viendra ».

Quand j’entendis ces paroles, j’en restai toute confuse. C’était une disposition inattendue. Je Me sentais incapable de prendre une décision. Je voyais déjà en moi-même les grandes difficultés, vu que l’évêque n’a pas l’habitude de venir à cette époque; et que dirait le Père E, si je me présentais devant lui avec ma demande. Mais l’incitation était beaucoup trop forte pour pouvoir y résister. J’interrompis mes travaux ménagers et je me dépêchai d’aller voir le Père E, pour lui poser la question. Il ne se surprit pas mais répondit : « Oui, nous l’attendons lundi pour bénir une pierre tombale »; mais je ne reçus pas encore une réponse précise. Je lui demandai de me communiquer le moment parce que si Monseigneur vient, je voudrais parler avec Lui. Ensuite je m’agenouillai devant lui et lui demandai de me bénir avant de me retirer. Quand je lui demande sa bénédiction, le Père E est toujours surpris, alors que moi je trouve cela normal. Comme le Père ne me communiqua ni la date ni l’heure, mon humiliation intérieure fut grande. Je ne comprenais pas pourquoi tout cela. Même si l’impulsion que j’ai suivie s’avéra vraie, malgré cela l’angoisse des doutes régnait en moi. Et si l’impulsion n’était pas venue de la Sainte Vierge ? Dans ce cas-là, quelle puissance m’a obligé à le faire ?

 

SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

 

 

 

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