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La Flamme d'Amour du Cœur Immaculé de Marie
16 février 2019

Mes luttes spirituelles : troisième partie

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A partir du moment où Il me donna une maison si grande, je Le visitais chaque nuit avec un cœur humble et repentant, mue par la gratitude, et conformément au désir de la Très Sainte Vierge, je L’adorais et réparais. Quelle allégresse je ressens quand je vais vers Lui ! Lui, Il est toujours là et Il m’attend. Je n’essaie pas de décrire ces heures intimes parce que ce serait impossible de le faire.

L’année 1961 se passa au milieu de ces conversations, qu’à ce moment-là, je n’ai pas mises par écrit. Je n’ai commencé à écrire que lorsque le Seigneur m’en donna l’ordre. Quand l’aimable Sauveur tient une brève conversation avec moi, je l’écris mot à mot. Durant les Heures Saintes, il arrive souvent que les idées passent directement à mon subconscient et ensuite je me sens incapable de l’exprimer. A une occasion, je Le remerciais de m’avoir assuré un éternel refuge.

  • « Assure-Moi, toi aussi, ma petite carmélite, un refuge éternel ! Tu sens, n’est-ce pas, combien nous deux, nous nous appartenons ? Que ton amour ne se relâche jamais ! »

Une fois, Il me demanda de faire chaque lundi une veillée de prière pour les âmes sacerdotales qui sont au purgatoire.

Un autre jour, j’allais en visite à la maison de quelques personnes de ma connaissance où elles avaient une chapelle. Ma visite terminée, je n’y entrais pas pour Le saluer. Avec un ton plein de douceur, Il me reprocha mes nombreuses indélicatesses à Son égard. Je Lui dis :

  • « Pardonne-moi, mon aimable Jésus. Ne T’ai-je pas demandé d’effacer les mauvais traits de mon âme ? »

Il me répondit d’une voix paisible :

  • « Ma petite, tu dois M’aimer jour et nuit ! »

A un certain moment, je Lui demandais qu’Il me permette de sentir sa présence pleine de majesté et de bonté.

  • « Ne demande pas cela pour toi-même, ma petite. Je l’accorde à celui pour lequel tu as fait un sacrifice ou à ceux pour lesquels tu as offert tes prières. »
  • « Pardonne-moi mon Jésus … Tu vois quelle égoïste je suis ! »
  • « Je connais ton imperfection et ta misère, ma fille mais cela ne doit pas diminuer ta persévérance dans le futur parce que c’est une raison de plus pour que tu comptes sur mon amour avec un plus grand abandon. »

Entre le 4 et le 7 mars 1962

Je ne sais ce qui s’est passé dans le pays. Ces jours-ci, presque à chaque cinq minute, le Seigneur m’incitait à me mettre à genoux pour lui faire réparation.

Aussi, dans la première semaine de mars se produisit ce que je vais raconter.

Je vaquais à mes tâches ménagères continuellement submergée en Lui, et je Le suppliai de me permettre de participer dans la plus grande mesure possible à son œuvre de Salut. Alors le Seigneur commença à me parler au plus profond de mon cœur :

  • « Demande des grâces en abondance ! Plus tu demanderas, plus tu vas recevoir ! Demande pour les autres aussi ! Ne crains pas de demander trop ! Je suis heureux quand je peux donner davantage ! Tes seuls soupirs Me rendent déjà heureux ! Et que dirai-Je si tu acceptes fidèlement les sacrifices que Je te demanderais pour ma cause ! Nombreux sont ceux qui Me demandent de façon répétée de pouvoir participer à mon œuvre mais quand ils ont à accepter un sacrifice que Je leur offre d’accepter de mes propres Mains, ils ont peur de Moi… Ne me laisse jamais sans tes souffrances, et aide à la conversion des pêcheurs !Si tu fais ça, tu recevras une grande récompense. Arrivera un temps où tu entendras ma voix non seulement au fond de ton cœur, mais tu l’entendras haute et sonore, et elle te bénira. Ma fille, tu dois souffrir beaucoup. Je ne te donnerais aucune consolation qui t’attachera à la terre. Je répandrai toujours sur toi ma grâce fortifiante, et la force de l’Esprit Saint sera avec toi. Tu dois te débarrasser de tout ce qui en toi incline au mal, et vivre en tout selon mon bon plaisir. Je t’aide à suivre le droit chemin. Submerge-toi seulement en mon enseignement !»
  • « Malgré tous mes efforts, mon Seigneur, je ne note aucun progrès en moi. »
  • « Pour cela, ne t’en fais pas ! Recommence à chaque jour ! Notre Mère t’aidera. Demande-lui tout à Elle ! Elle sait comment vous pouvez M’être agréable. »

A cette époque, le Seigneur Jésus me demanda plusieurs fois :

  • « Ma fille, renonce à toi-même ! Je te demande cela avec tant d’insistance parce que tu ne peux participer à mon Œuvre de Rédemption que si totalement, sans interruption aucune, tu vis unie à Moi à chaque instant … Offre cela à mon Père en tous temps, sans aucune interruption, également pour ceux qui m’ont consacré leur vie et cependant vivent davantage pour le monde que pour mon Œuvre de Rédemption. Ils ne pensent pas à leur vocation.Fais pénitence pour tes péchés et par la même occasion, pour eux aussi. Comme je voudrais les laver de leurs péchés ! Puissent-ils venir à Moi ! Ne t’épargne aucune fatigue, ma petite. N’accepte aucune limite ! Ne te sépare jamais, même pour un seul instant, de mon Œuvre de Salut, parce que si tu le faisais, Je sentirais que ton amour pour Moi a diminué. Avec quelle ardeur Je désire ton amour ! Puisses-tu ressentir toujours ce que Je ressens ! »

Le Seigneur me fit prendre contact avec une personne que je n’avais pas vue depuis quinze ans et qu’en outre, je n’avais rencontré que trois fois dans toute ma vie. Le Seigneur Jésus m’inculqua une grande confiance envers elle (car je suis de caractère très réservé). Je lui parlais de l’état de mon âme, et à quel point je me retrouvais en une grande obscurité. Après la conversation qui eut lieu dans la chapelle, la sœur (car elle était religieuse) me dit :

  • «Ça peut être de l’autosuggestion ! »

Ça m’a fait terriblement mal. De terribles pensées m’ont assaillie. Le manque de foi embrouillait toute ma lucidité. Il me semblait que tout ce qui se passait en moi était pure illusion, ou peut-être que le malin, déguisé en ange de lumière, voulait perturber la paix de mon âme si chèrement acquise.

Je passais toute une journée en ces angoisses. Quand j’allais de nuit adorer de nouveau le seigneur, je pensais au milieu de toute mon incertitude :« Mon Dieu ! Que se passe t-il vraiment en moi ? Où me suis-je laissée entraîner ? Qu’est-ce qui est vrai : ce qu’il y a maintenant en moi, ou ce qu’il y avait auparavant ? »

Celui qui n’a jamais souffert une semblable tentation peut difficilement comprendre ce que je ressentais devant une telle incertitude. Je fus longtemps en silence. Peu à peu, cette terrible obscurité alla en se dissipant. Je commençais à sentir que le malin ne me jetais plus autant dans la confusion. Mon cœur commençait à sentir du soulagement.

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Le jour suivant, quand je m’agenouillais pour recevoir le Seigneur dans la sainte communion, j’avais déjà recouvré complètement la paix de l’âme. A la maison aussi, submergée en Lui, j’accomplis mes tâches … Tandis que je lavais le linge, je L’adorais sans arrêt et je pensais en mon intérieur :« Quelle misérable je suis ! Comment se fait-il que je sois si impuissante pour L’aider ! » En me plongeant ainsi en ses pensées éternelles, le Seigneur commença à parler au fond de mon cœur :

  • « Abandonne-toi complètement à Moi, ma petite carmélite (du Tiers Ordre), c’est seulement ainsi que tu peux faire des sacrifices pour Moi ; Je te demande quelque chose de grand. Ecoute-Moi, ne crains pas ! Sois très humble et petite, c’est seulement ainsi que tu seras en mesure d’accomplir ma mission. Chaque jeudi et vendredi, jeûne au pain et à l’au, offre-le pour douze prêtres.En chacune de ces journées, passe quatre heures en ma Divine Présence, et répare pour les nombreuses offenses que J’ai reçues. Le vendredi, à partir de midijusqu’à trois heures de l’après-midi, adore mon Corps Sacré et mon Précieux Sang que j’ai versé pour les péchés du monde entier. Le jeûne du vendredi, observe-le jusqu’à l’heure où mon Corps Sacré a été descendu de la Croix. L’acceptation de ce sacrifice attire des grâces extraordinaires. Fais ce que je te demande ma petite ! »

Il me suppliait tellement !

  • « Engage-toi à cela durant douze semaines pour les douze prêtres, les plus aptes à mener à bonne fin mes plans. Je veux les en rendre dignes par des grâces spéciales. Fais-le, ma petite ! En le faisant, toi aussi tu seras la préférée de mon Cœur. Tu sauras qui sera la personne qui fera parvenir ma demande aux douze prêtres. Ceux-ci auront à faire la même chose que Je t’ai demandée, à savoir : réparation et se submerger en ma Passion sacrée. Ma petite, ces douze âmes sacerdotales sont les meilleures du pays. »

Il me demanda que nous l’accomplissions durant douze semaines tant moi que ces douze prêtres à qui parviendra son message.

  • « Je vais te laisser souffrir, ma fille, en une grande sécheresse spirituelle. Diverses tentations vont te tourmenter mais ne crains pas, ma Grâce sera sans cesse avec toi. Aies pleine confiance en Moi. Voilà la clé de mon Cœur ! Laisse tes doutes ! L’Esprit Saint, que tu invoques si souvent, prendra possession de ton âme par l’intermédiaire de Notre Mère, sa Préférée. Je sais que, avec moi, tu as soif des âmes. Mon Cœur se réjouit tellement quand tu Me supplies et Me dis que tu as soif de Moi d’une soif insatiable.Moi aussi, Je sens la même chose pour toi et pour toutes les âmes que J’ai comblées de Mes grâces. Puissent-elles sentir la soif dévorante de mon Ame ! Je mendie véritablement votre amour. Je t’en prie ma fille, au moins toi, ne m’abandonne pas ! A chaque battement de mon Cœur, repends-toi de tes péchés, offre-Moi réparation et console-Moi. Si ton amour venait à diminuer, adresse-toi à notre Mère céleste. Elle remplira ton cœur d’un amour débordant pour Moi. Je te suis reconnaissant de ce que ton cœur souffre avec Moi, qu’il bat en Moi. Ne te fatigue jamais de contempler mes Saintes Plaies, dont tu tireras toujours une grande force. Offre-toi au Père Éternel et vis avec la Très Sainte trinité ! Dans les tentations, réfugie-toi sous le manteau de Notre Mère. Elle te défendra du malin qui continuellement te fera des ennuis. Moi, je serais avec toi si tu persévères à mes côtés. Toi, rien ni personne ne pourra jamais te séparer de Moi … Ne t’effraie pas, ma petite ; toi, vis seulement cachée en grande humilité. Personne ne doit rien savoir de toi, à l’exception de quelques personnes. Tu gagneras des mérites par ta souffrance, offre-la en union avec Moi au Père Éternel pour les âmes consacrées à Moi. Que ton humilité soit si grande qu’elle irradie la bonté et l’amour sur tous ceux que tu fréquentes. Nous serons toujours ensemble, ma petite. Demande toujours à Notre Mère qu’Elle te garde cachée dans l’humilité. Apprends à parler avec chacun de tes proches de telle façon que par tes paroles, tu les conduises vers Moi. A Moi, tu dois me demander l’amour, de Moi, tu dois puiser l’amour ! Les sacrifices, tu dois les faire sans défaillir parce qu’ils sont nécessaires pour atteindre le but. Le Père Éternel sait avec quel caractère Il t’a crée.Il sait que tu es violente, irritable mais tu as à te transformer selon mon Cœur … A l’ avenir, tu ne pourras user de violence que contre le mal mais ne te décourage pas ! Regarde avec confiance vers le haut, vers Moi, et demande des grâces en abondance. Au milieu de ta famille, sois un sacrifice ardent. Spécialement les petits sacrifices insignifiants, tu dois les faire. Viens à Moi parce que Je souffre abandonné ! Ne t’en fais pas si tu ne peux faire que des petites choses, ça ne te va pas bien cela. Continue à être très petite. Diffuse-toi en Moi comme la goutte d’eau dans le vin. »

8 avril 1962

Le Seigneur me demanda que les heures saintes, je ne les mêle pas avec ses créatures :

  • « Ne te recherche pas toi-même ! J’ai déjà répété plusieurs fois que Je te veux entièrement pour Moi ! Renonce à toi-même ! Rien ne s’interposera entre toi et moi ! »

Je lui ai répondu :

  • « Mon Seigneur Jésus, je ne suis rien qu’une débutante ! »
  • « C’est pourquoi tu ne dois pas te décourager ma fille, une fois que tu as commencé. Rappelle-toi comment, quand tu étais jeune, ta constante préoccupation était d’étudier, mais jamais tu n’as eu l’opportunité de le faire. C’est moi qui ne l’ai pas permis et qui ai mis tous les obstacles sur ta route. Je t’ai préférée ainsi, totalement ignorante parce que déjà alors, J’avais mes plans à ton sujet ; Je voulais te faire mûrir pour Moi. »
  • « Seigneur, combien de fois Tu as dirigé vers moi les rayons vivifiants de tes Grâces ! Moi, je t’ai esquivé, j’ai suivi d’autres chemins. »
  • « Tu te rappelles, bien sûr, comment il y a quelques mois, tu voulais t’inscrire à l’école populaire supérieure ? Mais Moi, je me suis opposé à cela aussi. Je t’ai appelée pour t’admettre à mon école. A présent, réjouis-toi grandement et sois une élève appliquée. Le Maître, c’est Moi. Apprends de Moi. Moi, je ne m’épargne aucune fatigue ; Je me dédierais à toi du matin au soir. »
  • « Oui mon Seigneur, lui ai-je répondu, le problème est que moi, je fais très peu attention à Toi. »
  • « C’est sûr ma fille. »

Alors il me montra une multitude d’occasions où je l’avais offensé. Par exemple, quand je suis allée à un endroit où il y avait une chapelle, j’ai pris congé de tout le monde sauf de Lui. Ensuite, quand je fais la génuflexion, je dois penser à Lui avec beaucoup d’amour …

  • « Parce que si tu ne fais pas ces petites choses, ça me fait tellement mal ! »

J’ai eu beaucoup de peine de ces fautes, et mes yeux se remplirent de larmes de repentir.

  • « Je te répète de nouveau, ma petite, il te faut changer pour devenir comme Je te veux. Je t’aide à suivre le droit chemin, mais tu dois bien assimiler mon enseignement, et tu dois accomplir de toutes tes forces les tâches que Je t’assigne. Adresse-toi à ma Mère, Elle t’aidera ! »
  • « Moi, je l’aime beaucoup, Seigneur. C’est Elle qui m’a invitée à adorer son Fils Très Saint et à Lui faire réparation. Oh ! comme j’ai eu le cœur bouleversé quand j’ai entendu sa voix ! Oh ! quel profond repentir a fait naître en moi sa voix étouffée de sanglots ! »
  • «  Oui, ma petite, ce fut la première rencontre, le grand pas, quand ma Mère te recommanda à Moi d’une façon spéciale. Depuis lors, ma petite, tu voles vers Moi comme une flèche. Dans ton vol, ne retourne pas regarder la terre, pour éviter que le bruit du monde te perturbe. Depuis que Je t’ai crée, Je t’attends, toi et toutes les âmes. »
  • « Mon Seigneur, maintenant, ne me lâche plus ! »
  • « Toi, tu m’as lâché ; ce n’est pas Moi qui t’ai lâchée. »
  • « O mon Jésus, c’est pour cela que je suis restée si malheureuse et sans éducation.Éduque-moi, mon Maître. »
  • « Renonce à ta volonté, ma fille. Je te demande cela si souvent parce que tu ne peux participer à mon Œuvre de Rédemption que si, totalement et sans interruption tu vis unie à Moi à chaque instant. Rappelle-toi, ma petite carmélite, du temps où tu te retrouvas veuve et tes enfants commencèrent à grandir, comme tu leur demandais qu’ils t’aident seulement une heure chacun ! Quelle grande aide ça aurait été pour toi ! Que tu étais triste quand ils s’excusaient par toutes sortes de prétextes …Toi, tu devais t’affairer toute seule et abandonnée. Pense aux nombreux enfants que J’ai moi aussi, ma fille. Si chacun d’eux M’aidait seulement une heure, quels délices j’aurais par vous ! A ces moments-là, Je pense spécialement aux âmes à Moi consacrées, que je considère les élues de mon Cœur. Ceci étant, celles-ci ne veulent pas s’unir intimement à Moi. Les préoccupations mondaines les distraient. Submerge-toi en Moi ! Aide à leur place, non durant une heure mais sans arrêt ! Ne Me demande pas comment tu dois travailler. Sois ingénieuse ! Profite de chaque opportunité de calmer ma soif par ton désir du salut des âmes. »
  • « Mon Seigneur, avec une soif insatiable, je soupire après Toi. Je veux T’aimer de toutes mes forces, au nom de ceux aussi qui ne s’approchent pas de Toi. »

Durant cette conversation, j’ai reçu de très grandes grâces.

  • « Mon Dieu, qu’est-ce que tu as fait de moi ? Maintenant, je ne sais définitivement plus si c’est moi qui vis. Comme si maintenant, je ne marchais plus sur la terre, je ne vois rien avec les yeux, mon oreille ne perçoit pas la voix du monde, mon cœur ne bat plus qu’en Toi et pour Toi, mes lèvres ne trouvent pas comment Te louer. Je voudrais Te bénir mais je ne trouve aucune parole qui soit digne de Toi. Je te regarde les yeux fermés et les lèvres muettes. Je contemple la souffrance indicible que Tu supportes pour moi, misérable pécheresse. Je suis incapable de comprendre ce que Tu as fait pour moi. Pourquoi précisément moi ? quand il y a tant d’âmes pures et dignes de Toi ! »
  • « Parmi les plus grands pécheurs, Je choisis des âmes pour moi, ma fille, pour réaliser par leur intermédiaire mon Œuvre de Rédemption. Celles-ci, si elles acceptent, Je les comble de grâces spéciales. A celui qui souffre avec moi et vit pour Moi, par mon amour sans limites, Je l’arrache du monde comme j’ai fait avec toi. Je souffre si indiciblement, ma petite carmélite. Qu’il est bon de sentir que tu es avec Moi, et unie à Moi, toi aussi, tu éprouves mon amour. »
  • « Mon Seigneur, Ta volonté est la mienne. Agis toi-même en Moi ! »
  • Efforce-toi, ma fille, de toutes tes forces, de conduire à Moi les pécheurs. En dehors de ça, ne laisse place à aucune autre pensée. Regarde sans cesse mes yeux pour voir ma tristesse sur les âmes. Souhaite de toute la force de ton cœur que le regard des personnes à Moi consacrées ne Me fuie pas, et qu’elles ne se distraient pas dans les choses du monde, mais qu’elles ne contemplent que Moi.Qu’elles accueillent le regard de Mes yeux et se submergent en Moi. Si elles Me regardent dans les yeux le cœur repenti, par le rayon de Ma grâce, Je les rendrais meilleures. En les submergeant dans l’amour de mon Cœur, Je les ferai renaître, pourvu qu’elles me fassent pleine confiance. J’irradie mon amour vers toi, ma fille, parce que tu m’as donné refuge, et Je peux reposer en ton cœur. Reçois cela comme un grand honneur pour toi, vu que par ce moyen, tu M’honores. Ne me prive jamais de ce refuge ! Cela dépend uniquement de toi. Je suis allé jusqu’à l’extrême en Mon amour ; tu sais tout ce qu’il me plaît d’entendre quand, prosternée devant Moi, tu Me dis que tu veux te repentir de tes péchés comme nul pécheur ne s’est jamais repenti, et tu veux m’aimer plus que tous les pécheurs convertis.Par ces ardents désirs, que sont les tiens, ma petite carmélite, tu t’es introduite entièrement en mon Cœur. Tes paroles toutes simples ont poussé mon Cœur miséricordieux à une infinie commisération. Tu vois, pour cela, il n’est pas nécessaire d’avoir réalisé de grandes études ! Quelle félicité à procuré à mon Père Céleste aussi ton profond et sincère repentir ! Fais cela à chaque moment de ta vie ! Fais tout ce qui dépend de toi, ma fille, avec une infatigable ténacité pour sauver les âmes ! Que cette ténacité soit ton école.L’Esprit Saint va travailler avec toi pour corriger ta nature, inclinée au mal, et favoriser ton salut. Tu sais, n’est-ce pas, que mon Règne souffre violence ? Que tes constants faux pas ne brisent pas ton courage, cela te conservera dans l’humilité. Médite fréquemment cela jusqu’à ce que tu l’aies fait entièrement tien parce qu’aujourd’hui même est le jour de notre union spéciale, durant laquelle Je te comble de grâces, afin de te renforcer d’une manière extraordinaire. Une grande lutte t’attend mais par le signe de la Croix, tu vaincras. Quand tu fais le signe de la Croix, ne sois jamais distraite. Pense toujours aux Trois Personnes de la Sainte Trinité. Ce que maintenant Je vais te dire, rends-le public : Fais le signe de la Croix cinq fois de suite en pensant à mes Saintes Plaies ! Regarde toujours mes Yeux baignés de sang de tant de coups, que de toi aussi, J’ai reçus. »
  • « Oh ! mon Seigneur Jésus, non, ne continue pas parce que mon cœur se brise. »
  • « Aie de la compassion pour moi ! »

10 avril 1962

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  • « Ne t’afflige pas, ma chère petite carmélite, en pensant comment Je ferais valoir ma cause. Je collabore avec les âmes choisies. Contente-toi d’être bonne ! Tu sais, n’est-ce pas, comment est une authentique carmélite ? Vis humblement cachée et en union avec Moi la vie contemplative. Essaie de vivre ainsi, réfrène ta langue, garde-toi de dire des paroles qui sont de trop ! Mon amour envers toi, ma petite carmélite, ne connaît pas de limites. Tu sais que Je suis heureux quand tu acceptes les sacrifices que Je t’offre. (Il l’a dit avec grande douleur).Persévère avec Moi ! Comme tu Me rends heureux par cela ! Désire pour moi de nombreuses âmes, pour que Je puisse distribuer mes Grâces ! »

A une occasion, au moment où je me prosternais devant Lui, Il me dit :

  • « Sais-tu que Je t’attendais le cœur serré ? Tu vois, comme Je me retrouve seul ! Si toi tu ne venais pas, Je me retrouverais entièrement orphelin. Toi aussi, ma petite, tu es orpheline et tu sais comme il est amer de sentir l’abandon dans la solitude. »

Par la suite, Il continua à converser et à m’instruire :

  • « Je te demande toujours : ne t’afflige pas de ne pouvoir faire que de petites choses. Je te le redis : reste tout à fait petite ! Tu sais ce que nous allons faire ? Toi, tu Me donneras les petites pierres de la mosaïque que tu rassembles au long du jour, Moi je les rassemblerais selon leur couleur et leur forme et quand tout sera terminé, comme tu vas t’émerveiller en voyant l’œuvre d’art qu’avec elles J’aurais crée ! Mais, tu vois, c’est en vain que Je suis artiste, si toi tu ne Me les réunis pas, Moi Je ne peux réaliser l’œuvre d’art. »(Le ton de sa voix était une véritable supplique).

 

Source: les Editions du Parvis

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