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La Flamme d'Amour du Cœur Immaculé de Marie
11 février 2019

Je cherche des coeurs

 

                                                                                       

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SI SEULEMENT JE PERCEVAIS VOTRE BONNE VOLONTÉ ET VOTRE DÉCISION DE VOUS METTRE EN MARCHE

 

Sur ce, Jésus passa de nouveau la parole à la Sainte Vierge. Sa voix à Elle était immensément réconfortante et à la fois suppliante :

  • « Regardez-moi maintenant et ayez recours à mon intercession! Je veux vous aider et j’en ai le pouvoir. Si seulement je percevais votre bonne volonté et un premier pas énergique ! Ne le remettez pas plus longtemps ! Vous avez déjà perdu trop de temps. Le malin travaille avec plus de succès et avec un plus grand acharnement que vous. Ça me fait si mal ! Ma petite carmélite (du tiers-ordre) ! Je me penche jusqu’à toi, et avec une tendresse maternelle je te caresse et te protège de tout danger spirituel. N’aie pas peur du malin qui tourne sans cesse autour de toi. Je l’ai décontenancé. Tu n’as pas à avoir peur. Réfugie-toi sous mon manteau et baise fréquemment mon saint vêtement (scapulaire) que tu portes sur toi."

 

SOIGNEZ LE VÊTEMENT SI BEAU DE LA GRÂCE SANCTIFIANTE

 

Après que la Sainte Vierge m’eut parlé, le Seigneur Jésus dit encore plusieurs choses, mais je ne peux malheureusement pas les écrire toutes. Après la Sainte Communion, je le remerciais avec une profonde gratitude pour ses grâces abondantes et lui demandais pardon pour l’avoir reçu tant de fois indignement en mon cœur. J’ai réparé aussi pour ceux qui aujourd’hui le reçoivent indignement. Le Seigneur Jésus, voyant mon affliction et ma réparation, commença à se plaindre avec effusion, ses paroles de doléance coulaient à flots :

  • « Ma petite, quand un père de famille achète un vêtement neuf pour son enfant, il lui fait dire merci et lui recommande d’en prendre soin car c’est le fruit de bien des sacrifices. Mon Père Céleste aussi vous a donné un vêtement neuf à votre baptême, le vêtement si beau de la grâce sanctifiante, et vous, malgré cela, vous n’en prenez pas soin. Existerait-il un père de famille qui ait souffert plus que Moi afin que ce vêtement de grâce sanctifiante puisse de nouveau retrouver sa blancheur ? 
  • J’ai institué le sacrement de la confession et vous n’en faites pas usage. C’est pour ça que J’ai sué du sang. C’est pour ça que J’ai été couronné d’épines. C’est volontairement que Je Me suis étendu sur le bois de ma Sainte Croix. J’ai souffert l’indicible ! Et après, Je Me suis caché humblement sous une apparence banale pour vous être plus accessible, pour que vous ne Me craigniez pas. Comme un petit enfant enveloppé de langes blancs, Je Me suis caché dans la blanche Hostie. Quand J’entre en votre cœur, assurez-vous qu’il ne se trouve aucune saleté sur le vêtement de votre âme, aucun accroc ou aucune tache, car y a–t-il un père de famille qui ait fait un plus grand sacrifice pour acquérir un vêtement à son enfant ? Beaucoup ne M’en sont pas le moindrement reconnaissants.
  • Tous les jours, vous répétez impassibles les mêmes paroles avec froideur, sans les ressentir, sans y prêter attention, avec les idées ailleurs. Vous venez ainsi tous les jours, et ça va ainsi année après année. Vous ne pensez pas que Moi aussi Je suis Homme, et comme tel, vous n’avez pas à garder les deux pas de distance des règles de politesse, puisque vous M’avez reçu en votre cœur. Vous devez Me parler avec de simples paroles humaines. Ne Me laissez donc pas seul, mon Cœur désire amour et confiance. C’est Moi qui vous demande de Me parler, pour avoir l’opportunité de répondre à vos paroles par la plénitude de mes Grâces. Partout où tu le peux, ma petite, amène les âmes plus près de Moi. »

 

RÉPARE-MOI POUR LES ÂMES CONSACRÉES            24 mai 1962

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Ça m’émeut aux larmes chaque fois que je pense à Lui petit enfant, et je me prosterne devant Lui. Chaque fois, l’Enfant-Jésus, en esprit, tendait vers moi ses deux petites mains et me disait :

  • « Embrasse-les pour ceux vers lesquels Je les tends en vain ! »

 Je L’ai comblé avec tout le désir de mon cœur. Et je Lui demandais :

  • « Y a-t-il des personnes vers lesquelles Tu les tends et qui n’y prêtent pas attention ? »
  • «Malheureusement oui, il y en a. Seulement ça Me peine car devant celles-là, Je devrais lever ma Main comme un juge sévère. »

Aujourd’hui, Il me dit :

  • « Fais-Moi réparation à la place de ces âmes qui, bien que consacrées à Moi, ne se préoccupent pas de Moi. Elles que J’ai abritées en mon Cœur, elles que J’ai comblées de mes précieux trésors, pourtant elles laissent s’accumuler la poussière au fond de leur cœur. Si par le Sacrement de Pénitence on les dépoussiérait, elles redeviendraient reluisantes par la clarté de mes grâces. Mais cela ne les intéresse pas, elles se distraient seulement par le Jeu multicolore de ce monde. Qui ne rassemble pas avec Moi disperse. »

 Le doux Sauveur me demanda de méditer avec Lui ses éternels désirs. Ça a pris beaucoup de temps; Il a médité la prière avec moi; ça me fait de la peine de ne pas pouvoir la décrire parce que ses paroles passèrent directement à mon subconscient. Elles pénétrèrent si profond en mon intérieur et se fondirent avec lui, que je ne suis pas capable de les exprimer en paroles. J’avais un travail que je devais livrer, c’est pourquoi je marchais avec hâte. Lui me dit encore :

  • « N’est-ce pas que nous resterons toujours unis ? Nous ne nous séparerons jamais puisque nous ne pourrions pas supporter de vivre l’un sans l’autre ! »

 Ces paroles résonnèrent tellement simultanément en mon cœur que vraiment je ne sais qui les a prononcées le premier, Lui ou moi.

RÉPONDS À JÉSUS PAR LE PROFOND REPENTIR DE TES PÉCHÉS                               

2 juin 1962

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Samedi. À la sainte messe, il y avait l’exposition du Très Saint Sacrement. Je sortis mon livre de prières (le petit psautier). Alors le doux Sauveur me dit :

  • « Laisse ton livre de prières et conversons ! »

Une grande émotion s’empara de moi parce que ses paroles pleines de charité inondaient mon âme de grâces. Je m’adressais à la Très Sainte Vierge :

  • « Viens, o ma Mère, aide-moi à remercier ton Divin Fils, parce que c’est à peine si je peux supporter ses grâces qui viennent à moi avec une force irrésistible. Je n’arrive à prononcer aucune parole. De quelle manière pourrais-je L’en remercier ? »
  • « Répond à mon Divin Fils par le profond repentir de tes péchés ! »

 Ces paroles de la Sainte Vierge m’ont conduite à un profond repentir du cœur. Mes yeux se remplirent de larmes. C’est ainsi qu’a passé le temps jusqu’au moment de la sainte communion. Sur l’harmonium, on entonna le cantique sacré : « Dans la profondeur silencieuse de l’église ... » Ça a augmenté encore plus la tendresse que je ressentais pour Lui. C’est mon chant préféré. Ça faisait bien des mois que je ne l’avais pas entendu jouer et à présent, c’est le quatrième jour de suite que je l’entends. Jamais il ne m’avait touché autant qu’aujourd’hui. Les larmes coulaient sur mon visage. Je ne pouvais les retenir, même pas au moment de recevoir la communion. Après m’être agenouillée de nouveau à ma place, j’aurais voulu exprimer ma gratitude par l’union avec Lui. Mais Lui n’a pas cessé de parler. Il a commencé à me vanter :

  • « Ma toute petite sœur ! Que Je me sens donc heureux de pouvoir entrer en ton cœur, qui de toutes ses forces, cherche à M’aimer. »

Et Il inondait tellement mon âme (qui supportait déjà quelques jours d’aridité spirituelle) de ses grâces fécondes, que je me sentais écrasée par la conscience de ma misère. Lui continuait à me parler :

  • « Il t’a plu le cantique ? C’est Moi qui l’ai joué aujourd’hui sur l’harmonium. C’est le cantique qui nous plaît le plus. Je voulais par là t’être agréable parce que tu aimes tant la profondeur silencieuse de l’église où J’habite. »

 Le 2 juin, ce fut le doux Sauveur qui me réveilla pour l’heure d’adoration nocturne par ces paroles : « DANS LA NUIT SOLITAIRE, JE CHERCHE DES CŒURS. »

Que celui qui un jour lira ces lignes ne prenne pas mal qu’encore une fois, il me faut noter que mes larmes jaillirent. Tant de délicatesse et d’attention de sa part me voilaient les yeux de larmes. Puis Il me dit :

  • « Comme ça aussi, ça te plaît, à partir d’aujourd’hui, quand ce sera Moi qui te réveillerais, voilà quel sera le mot de passe : « Dans la nuit solitaire Je cherche des cœurs. »

Je sentis de ses paroles que son éternelle pensée est de chercher des cœurs.

SOUFFRE AVEC MOI                                                     3 juin 1962

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Aujourd’hui à l’aube, au moment de terminer la seconde heure de prière nocturne, le Sauveur me dit sur un ton suppliant :

  • «Ma petite, souffre avec Moi ! Éprouve ce que J’éprouve ! Soulage ma douleur ! »

Et Il me fit voir avec les yeux de l’âme une vision qui pour un peu me brisait le cœur.

Cette vision terrible non seulement m’a causé une douleur spirituelle mais fit en plus que je ne cessais de m’étouffer pendant plusieurs minutes.

J’AI COMPASSION DE LA MULTITUDE                                                   4 juin 1962

On célébrait les Quarante Heures. Dans l’après-midi, je montai au Sanctuaire Refuge de Marie (Mariaremete) pour préparer mon âme à l’adoration nocturne. La ferveur de la foule causa un effet bénéfique sur mon âme. Après y avoir passé une heure, mon cœur retrouva un peu de paix après la dissipation intérieure de la matinée. Mon cœur se réjouissait de voir une foule qui Lui offrait réparation et adoration. Le Seigneur Jésus me dit seulement :

  • « J’ai compassion de la multitude !»

À l’adoration nocturne, nous étions quelques douzaines de personnes. Jusqu’à deux heures du matin, on persévérait encore dans la prière, ensuite ce ne fut qu’une lutte contre le sommeil. Moi aussi je sortis pour prendre l’air frais et pour secouer ma somnolence. Au retour, je vis que seulement quelques-uns restaient encore éveillés. Moi non plus je ne pus vaincre la somnolence qui m’oppressait. Je suppliai le doux Sauveur d’accepter ma lutte contre le sommeil comme si je continuais à l’adorer et de l’accepter aussi pour ceux qui peut-être avaient oublié de Lui demander pardon.

LAMENTATION DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS                                       2 juillet 1962

 

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En visitant le Très Saint Sacrement l’après-midi de la fête de Notre-Dame des Neiges, le Seigneur Jésus m’inonda de nouveau de ses lamentations.

  • «Demain, ma petite, c’est le vendredi de mon Sacré Cœur. Comme Je voudrais répandre l’abondance de mes grâces en vos âmes ! Demande beaucoup, non seulement pour toi mais pour tous. »

Le Seigneur Jésus continua :

  • « Aime - Moi davantage encore, avec une plus grande fidélité, et ne te fatigue pas d’entendre mes continuelles lamentations. Je Me plains beaucoup, ma petite, parce qu’ils sont si peu ceux qui M’écoutent ! C’est en vain que Je Me plains aux âmes consacrées à Moi, elles n’entrent pas au plus intime de leur cœur afin qu’à elles aussi Je leur fasse entendre mes lamentations. Et pourtant, comme J’aurais besoin de parler avec elles sur la façon de promouvoir la venue de mon Règne ! »

TOI, … ATTISE LE FEU ... 12 juillet 1962

  • « Tu vois, on n’a encore presque rien fait. La Flamme d’Amour de ma Mère ne se met pas encore en marche. Toi, ma petite, attise le feu, puisque c’est pour cela que tu as été choisie. C’est un grand privilège. Tes désirs et tes sacrifices, ne les interromps jamais, sinon ça causerait une véritable douleur à notre Mère. »
  • - « Tu sais, n’est-ce pas, mon Seigneur Jésus, quel ardent désir j’ai en mon cœur. Comme je souffre moi aussi parce que rien n’a été fait encore ! Toute la journée, j’ai lutté contre ma présomption ! »

 Lui me dit tristement :

  • « Ta présomption te distrait, ma petite, Je t’observe avec tristesse. Jusqu’à quand ça va durer comme ça ? »

ÇA ME FAIT TELLEMENT MAIS TELLEMENT MAL 14 juillet 1962

  • « Rappelle-toi de ce dont tu as parlé avec une de tes connaissances : le plus grand bonheur consiste à rendre les autres heureux. Combien, mais combien Je voudrais vous rendre heureux, mais vous, vous cherchez le bonheur en d’autres choses et non là où Je suis. Vous tournez le dos à mes Grâces quand c’est précisément elles qui vous rendraient heureux. Je répète ces paroles que J’ai dites antérieurement : Ça Me fait tellement mais tellement mal ! »

RECONNAITRE LES DÉFICIENCES, JE PARDONNE ET J’OUBLIE 15 juillet 1962

  • « Jusqu’à quand me ferez-vous attendre, ma petite ? Quand pourrais-Je tous vous serrer sur mon Cœur ? Ma patience n’a pas de limites. J’ai déjà promis tant de biens seulement pour vous attirer à Moi. Vous, cependant, vous restez si insensibles à mon égard. »

 Le 15 juillet, en terminant enfin neuf jours de jeûne rigoureux, Il me parla de cette manière :

  • « Invite-Moi à ta table comme hôte de ton modeste déjeuner ! Ne reste pas indifférente, ne prends pas un air ennuyé, sinon il Me faudra croire que c’est à contrecœur que tu le fais pour Moi. Apporte-Moi tes faiblesses. Ne crois pas que ce n’est pas méritoire ! Je te connais très bien, le recoin le plus secret de ton cœur est grand ouvert devant Moi. Mais J’attends de toi que tu reconnaisses tes déficiences, qui de cette manière deviendront méritoires.»
  • « O mon Jésus, je veux me repentir de mes péchés comme personne jusqu’à maintenant ne s’est repenti. Tous les battements de mon cœur ne sont rien. En autant de grains de poussière qu’il y a dans le monde, en chacun d’eux je mets la douleur de mon cœur afin que le vent les emporte jusqu’à Toi en réparation de mes innombrables péchés."

À regretter mes péchés de cette manière, Lui en a été très ému, et d’une voix silencieuse et suave, Il me dit seulement :

  • «Sur une telle douleur en toi, ma petite, Je dépose une minuscule partie d’une seule goutte de mon Sang. Je pardonne entièrement tes péchés et les oublie. Ce profond repentir, offre-le-Moi à la place des pécheurs.»

Dans mon allégresse, je ne trouvais pas comment m’adresser à Lui.

Mon doux Jésus, Je viens à Toi en ce matin couvert de rosée, fleuri et frais d’un jour d’été alors que les cœurs dorment encore dans le secret du sommeil, pour être la première à Te saluer. Il est toujours court le temps passé auprès de Toi, Il se voile comme lumière qui nage sur un nuage. Je viens dans la chaleur suffocante, sous un soleil brûlant parce que je T’aime beaucoup. Je viens vers Toi dans la pénombre humide du soir, la lampe du Tabernacle m’appelle, je le sens, Il n’y a personne comme Toi. Je T’aime beaucoup, à Toi je conduis les âmes. Je viens en franchissant de profonds fossés couverts de neige, mes yeux ne voient plus que des flocons de neige qui tombent. Je viens sous la pluie torrentielle, dans une boue sans fond, parce que mon cœur, o mon Dieu, bat pour Toi.

(La sœur désignée pour m’accompagner connaissait chaque vibration de mon cœur. Après avoir lu cela, elle me demanda d’où j’avais copié ce beau poème. La grâce de Dieu l’a fait surgir en mon cœur, ai-je répondu).

ÂME ÉLUE 16 juillet 1962

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Je me rendis à l’église et en m’agenouillant devant l’autel de Notre Dame des Douleurs, une grande tristesse descendit en moi. J’ai pensé au Père X qui était toujours malade. Affligée, je me plaignais à la Très Sainte Vierge. Elle me dit seulement :

- « Offre ta douleur pour sa guérison. »

 Je demandai à la Très Sainte Vierge s’il guérirait. Elle, par ses très aimables paroles, me consola :

- « Oui, d’ici peu, mais pas pour longtemps. »

La Très Sainte Vierge parla ainsi du Père X :

- « Il arrivera bientôt auprès de Moi, il est déjà en route vers Moi, mon cher fils bien-aimé, que je porte au plus profond de mon cœur. »

CE N’EST QU’AINSI QUE JE SERAI TON HÔTE 20 juillet 1962

Le Seigneur Jésus me demanda :

  • «Supprime tout ce qui donne de la saveur à tes repas, ma petite, car ce n’est qu’ainsi que Je serai ton hôte. Ce qui est savoureux pour toi, est pour Moi insipide. C’est pourquoi Je te demande, si tu M’invites, recherche ce qui M’est agréable.»

Ce jour-là, la Très Sainte Vierge me demanda de mettre notre communauté paroissiale sous son patronage et celui de Saint Joseph, et de demander tous les jours pour les âmes la grâce d’une bonne mort. À la fête Dieu, Le doux Sauveur remplit mon âme de l’admirable sentiment de son Très Saint Corps et de son Précieux Sang. Cela m’affecta tellement que durant des semaines, je n’ai pu méditer que sur cela seulement. C’était son désir que Lui et moi approfondissions cette pensée d’une profondeur inépuisable et pleine de grâces : « Qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en Moi et Moi en lui ». On ne peut pas décrire ce que j’ai vécu en mon âme tandis que je méditais cette pensée, et comment je l’ai fait durant des semaines sans m’en lasser. Je ne trouve pas de mots pour le dire. Le malin a envié cette grâce si fortifiante, et en se plaçant juste à mon côté, par ses continuelles vexations, il voulut m’arrêter de penser à la très Sainte Eucharistie :

  • « - Pourquoi te morfonds-tu autant pour ça ? Moi aussi je peux faire des miracles et des plus grands encore. »

 À de si infâmes paroles je répondis :

  • « C’est possible que tu puisses faire beaucoup de miracles, mais seulement ceux que Dieu te permet, et dans la mesure où Il te le permet, mais tu ne peux sauver personne. »

Avec ça, j’ai frappé dans le mille. Moi-même je n’aurais pas pensé que ces paroles le laisseraient si désarmé. Honteux et furieux, il n’osa me molester davantage.

L’AMOUR DÉBORDANT DE MON CŒUR NE REÇOIT PAS DE RÉPONSE DE LA PART DES ÂMES

juillet 1962

  • «Je ne fais que Me plaindre, ma petite carmélite. Comme ça fait mal à mon Sacré-Cœur de voir ensemble autant d’âmes indifférentes ! Maintenant que s’approche de nouveau le premier Vendredi du mois, Je pense à ça avec une grande tristesse. L’amour débordant de mon Cœur ne reçoit pas de réponse de la part des âmes. Aime-Moi davantage encore, ma petite, serre-Moi plus fort sur ton cœur. Offre-Moi ton âme dévouée, et ne sers que Moi en une profonde soumission. Fais-le à la place de celles qui ne le font pas même si elles sont aussi des âmes consacrées à Moi.»

Il m’a fallu interrompre la rédaction parce qu’Il m’a de nouveau transmis dans mon cœur la douleur de son Cœur. Oh, cette douleur de son Cœur, comme elle fend le cœur ! Cessant d’écrire, je me prosternais, L’adorais et à voix basse je dis à son Cœur : je veux T’aimer comme ne T’a jamais aimé aucun pécheur converti ! Ça arrive souvent qu’Il m’inonde tellement de la douleur de son Cœur que je dois cesser d’écrire.

  • «Tu sais, Je suis là à Me plaindre devant toi parce que tu M’as donné refuge en ton cœur. Je sais que ce qui Me fait souffrir, toi tu le ressens avec Moi. Souffre avec Moi, ma petite !»

Le même jour, la Très Sainte Vierge aussi me parla d’une voix suppliante :

  • « Ma petite carmélite, intensifie ton désir que ma Flamme d’Amour se mette en marche ! Et fais de plus grands sacrifices encore ! »

C’est par ces paroles mêmes qu’elle s’adressa à moi. Elle les répéta également à la fête de sa Visitation :

  • « Offre-moi de plus grands sacrifices encore ! Ne demande pas comment, improvise par toi-même ! »

A cette demande de sa part, durant neuf jours, je n’ai mangé que du pain et de l’eau et un peu de fruits. Quand elle me le demanda pour la seconde fois, je me suis même privée de boire de l’eau pendant plusieurs jours. Ça m‘a été très difficile à cause des terribles chaleurs. Mais mon cœur ressent tellement les ardents désirs de la Sainte Vierge, que ça me donne une force extraordinaire au moment de jeûner. Je m’adressais ainsi à la Sainte Vierge :

  • « O ma Mère du Ciel, je désire tellement que ta Flamme d’Amour brûle tout de suite, que je ressens une très grande tristesse et une très grande affliction que ça prenne du retard. Aplanis, o ma Mère, le chemin de ceux qui sont appelés à promouvoir ta Cause ! »

 

EN LA NUIT SOLITAIRE JE CHERCHE DES CŒURS 1er août 1962

 

J’ai été malade. Durant des jours, je ne pouvais pas faire de veillées d’adoration parce que je me trouvais si faible. Contribua aussi à cela la grande chaleur qu’il faisait cet été- là. C’est à peine si j’avais la force de marcher. Quand je me sentis un peu plus forte, je me proposai fermement de recommencer à veiller. En soirée, je demandai avec ferveur au Seigneur : « Donne-moi la force, mon Jésus adoré! » À trois heures du matin, le Seigneur me réveilla par sa présence et ses paroles :

  • « Dans la nuit solitaire, Je cherche des cœurs ».

 Ensuite, immédiatement Il me laissa seule. Après qu’Il se fut éloigné, je me demandais à quelle intention j’allais offrir cette adoration nocturne. Je voyais avec une clarté grandissante que je devais l’offrir afin que s’allume LA FLAMME D’AMOUR de la Sainte Vierge. Au moment de prendre cette décision, la présence du malin me remplit d’angoisse.

  • « Ma Mère du Ciel, maintenant c’est aussi pour cela que je veille de toutes mes forces et avec tout l’ardeur de mon cœur. Mais, moi je ne suis rien ! Qu’est-ce que je peux faire moi … ? »

Tandis que j’étais submergée dans la Flamme d’Amour de la Très Sainte Vierge, je me rendis compte avec surprise que l’angoisse que je ressentais à cause de la présence du malin avait disparu. Celui-ci quasi imperceptiblement s’est éloigné. Je percevais comme si un aveugle serait parti à tâtons d’à côté de moi. Cette sensation me surprit beaucoup. Après, mon âme se sentait toute légère comme jamais je ne l’ai sentie dans ma vie. Quand c’est arrivé, j’ai eu la sensation que mon corps s’était éloigné en laissant mon âme seule, et moi comme pur esprit j’étais restée agenouillée totalement anéantie. Je sentis comme si mon âme était couverte de chiffons grossièrement cousus comme ceux que portent les mendiants. Une sensation énormément déprimante s’empara de moi.

JE LES COUVRE DE MON MANTEAU MATERNEL

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  • « Tu vois, mon Jésus, comment je suis ! »

 Et en disant cela d’une voix suppliante, la Sainte Vierge de son manteau (scapulaire) couvrit mes tristes hardes en disant :

  • « Ma petite, il y a de nombreuses âmes ainsi dans mon pays (la Hongrie). Mais Moi, unie à toi, je les couvre de mon manteau maternel et je cache aux yeux de mon Divin Fils leurs âmes de mendiants, de peur qu’Il ne s’attriste à cause de vous. »

La Vierge Très Sainte continuait à converser :

  • « Les derniers jours t’ont apporté beaucoup de souffrances, n’est-ce pas vrai ? Et nombre de doutes sur l’utilité de faire tant de sacrifices que tu inventes avec tant de persistance. Je te regardais avec satisfaction, mais je ne voulais pas te consoler tout de suite au milieu de tes doutes afin que tu puisses ainsi en tirer plus de force et faire de plus grands sacrifices encore. J’obtiendrais une grande grâce pour toi. »

En disant cela, elle me permit de ressentir d’une manière merveilleuse les effets de grâce de sa Flamme d’Amour, que ressentaient à ce moment pas seulement moi mais toutes les âmes du pays. Puis, elle se remit à parler :

SOURCE: LES EDITIONS DU PARVIS

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