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La Flamme d'Amour du Cœur Immaculé de Marie
11 février 2019

Un Nouvel Instrument : première partie

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En 1962, le Vendredi Saint tomba le 13 avril.

Ce vendredi-là, également, selon le désir du Seigneur Jésus, je l’adorais et réparais, depuis midi jusqu’à trois heures de l’après-midi. Je demandais à la Très Sainte Vierge de graver en mon cœur les Saintes Plaies de son Divin Fils, et je l’incitais à toujours avoir davantage de compassion pour nous. Mes larmes se mirent à couler en abondance. Tandis qu’il m’arrivait tout cela, je sentis au fond de mon cœur la peine indicible et les sanglots de la Mère des Douleurs. Par ses sanglots, Elle m’a touchée au cœur. Elle me dit en sanglotant :

  • « Il y a tant de péchés dans le pays, ma petite carmélite. Aide-moi, sauvons-le ! Je dépose un faisceau de lumière en tes mains, c’est la Flamme d’Amour de mon Cœur. A la Flamme d’Amour de mon cœur, ajoute ton amour et passe-la à d’autres, ma petite ! »
  • « O ma Mère, pourquoi ne fais-tu pas de miracle pour qu’on croit en Toi, comme tu l’as fait à Fatima ? »
  • « Plus grands étaient les miracles, ma petite, et moins on croyait en moi. Ecoute, j’ai demandé les premiers samedis, et on n’en a pas tenu compte. Je suis votre douce Mère compréhensive, et en union avec vous, je vais vous sauver. Le roi saint Etienne m’a consacré son pays, et je lui ai promis que j’accueillerais en mon Cœur son intercession et celle des saints hongrois. J’aimerais mettre entre vos mains un nouvel instrument. Je vous demande instamment de l’accepter en en saisissant l’importance car mon cœur regarde mon pays avec affliction. Les douze prêtres que mon Divin Fils a choisi seront les plus dignes d’accomplir ma demande. Prends cette Flamme, ma fille, tu es la première à qui je la remets. C’est la Flamme d’Amour de mon Cœur. Allume le tien avec elle et passe-la à d’autres. »

La Sainte Vierge sanglota tellement que c’est à peine si j’entendis ce qu’elle disait. Je lui ai demandé ce que je devais faire. Moi, au nom de tout le pays, je lui ai tout promis, rien que pour soulager sa douleur, parce que mon cœur aussi était au bord d’éclater.

  • « Je te demande, ma fille, d’offrir à mon Divin Fils une réparation très spéciale les jeudis et les vendredis. Que cette réparation se fasse en famille. Cette heure que vous passerez en vos foyers à faire réparation, commencez-la par une lecture spirituelle, et continuez avec la récitation du saint rosaire ou d’autres prières, en une ambiance pleine de recueillement et de ferveur. Récitez-le au moins à deux ou trois car là où deux ou trois se réunissent, là est mon Divin Fils. En commençant, faites le signe de la croix cinq fois, et tandis que vous le faites, offre-le au PèreÉternel par les Plaies de mon Divin Fils. Faites de même en terminant. Signez-vous de cette manière aussi en vous levant et en vous couchant, et même durant le jour, car cela vous rapprochera du PèreÉternel par l’intermédiaire de mon Divin Fils, et votre cœur se remplira de grâces.Avec cette Flamme pleine de grâces que de mon Cœur, je vous donne, allumez tous les cœurs dans toute la Hongrie, en la faisant passer de cœur à cœur. Voila le miracle qui, en se transformant en incendie, par son éclat aveuglera satan. Voilà le feu d’amour d’union intime que j’ai obtenu du Père Céleste par les mérites des Plaies de mon Divin Fils. »

En entendant cela, je commençais à m’excuser avec insistance : Je n’en suis pas digne … Tu me confies ta cause mais comment pourrais-je la transmettre ? Et je m’excusais de nouveau … Après quelques jours, la Sainte Vierge promit qu’elle m’aiderait de son aide efficace et de son amour maternel à faire les sacrifices demandés par son Fils.

  • « Je serais avec toi, ma petite carmélite. Je te serre contre mon Cœur. »
  • « O ma Mère céleste, bienheureuse Vierge Marie, je voulais te demander quelque chose. »

Elle savait déjà ma question et me répondit :

  • « Apporte au Père E la demande de mon Divin Fils. »

La Sainte Vierge l’appela devant moi son fils bien-aimé … Tandis qu’elle parlait, je compris, par une grâce merveilleuse de sa part, à quel point la volonté de la Très Sainte Vierge est unie à celle du Père Éternel, de son Divin Fils et de l’Esprit Saint. La Très Sainte Vierge promit qu’elle sera avec nous afin que la petite Flamme se propage comme une traînée de poudre.

15 avril 1962

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  • « Ma petite carmélite, j’invite ceux qui vivent dans la maison des pères Carmes … eux tous accomplissent avec un grand dévouement et un grand amour un travail missionnaire à la grandeur du pays tout entier. Qu’ils soient les premiers à recevoir la Flamme d’Amour pour la propager. Leur mission est sublime et émouvante. Ne sois pas gênée, ma petite, mets-toi en marche au plus vite ! Ma Flamme d’Amour va partir du Carmel. Ce sont eux qui m’honorent le plus, ou plutôt, ce sont eux les plus appelés à m’honorer.Apporte deux chandelles, allume d’abord ta petite chandelle et avec sa flamme, allume l’autre. Ensuite, passe-là à mon fils bien-aimé (un Carme). Lui va la propager entre mes douze dévots les plus insignes. »

(Par après, j’ai demandé à la Sainte Vierge si les douze prêtres seraient tous Carmes. Elle me répondit par un « non ».)

  • « Je serais avec vous et je vous inonderais de grâces très spéciales. Une fois que se seront réunis les douze prêtres, commencez simultanément cette dévotion, en douze églises qui me sont dédiées. Donnez-vous les uns aux autres la chandelle allumée que vous aurez reçue en cette cérémonie, apportez-là à la maison et commencez la prière en famille par ce même rite. Si votre ferveur ne tombe pas, je me consolerais. »

Pétition aux prêtres :               17 avril 1962

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L’aimable Sauveur m’a dit beaucoup de choses. Il a demandé de ne pas abandonner le combat en cette lutte spirituelle, car la lutte sans répit augmente la grâce :

  • « Demande à mes fils (les prêtres) d’envoyer les âmes à ma Mère bien-aimée, et qu’ils ne prononcent aucune homélie sans exhorter les fidèles à avoir une profonde dévotion envers Elle. Nous sommes le pays de la Grande Dame du peuple hongrois. Qu’ils fassent miroiter cela constamment devant les yeux des fidèles puisque tel est le désir de notre Grande Dame. Et toi, ma fille, de toutes tes forces et avec les sacrifices de ta vie, désire ardemment et sans cesse la venue de mon Règne, et que la Flamme d’Amour de ma Mère bien-aimée s’enflamme et se propage par les étincelles de l’amour. »

Une fois, alors que j’étais prosternée devant le Seigneur Jésus et que je me plaignais du temps perdu dans ma vie, Il me parla ainsi :

  • « L’augmentation de ta charité contrebalance les occasions que tu as laissées passer. Si ton amour augmente, mes grâces aussi vont augmenter en toi.

(Puis Il parla encore longuement avec moi.) Ce que je vais te dire maintenant, ma fille, n’est pas que pour toi, communique-le à mes enfants bien-aimés :

  • Assimilez l’essentiel de mes paroles que voilà, avec les pensées de votre cœur. Vous devez secouer les âmes tièdes de la nonchalance où elles se sont enfoncées. En premier lieu, faites-leur prendre conscience qu’elles sont appelées à vivre en union intime avec moi. Communiquez ceci spécialement aux âmes qui, malgré qu’elles Me reçoivent fréquemment en leur cœur, ne se rapprochent pas davantage de Moi pour cela. C’est en vain que Je voudrais les amener à une plus grande profondeur spirituelle, si elles Me tournent le dos et M’abandonnent.
  • Dans le fond de votre cœur, vous ne pensez même pas à Moi au milieu de vos tâches quotidiennes. Ça me fait tellement souffrir ! Quand vous dites : « Seigneur, je ne suis pas digne de Te recevoir en ma maison » … ne me tournez pas le dos mais rendez-vous dignes, disposez vos cœurs à une union continuelle avec Moi. Faites-le aussi durant la journée, par une invocation fervente ou un regard d’amour. Quels désirs si ardents J’éprouve pour vous ! Ils sont si peu qui viennent à Moi ! Au moins, que ceux qui viennent soient abandonnés et vraiment recueillis.Éveillez en vos cœurs la confiance en Moi. Ce qui me blesse le plus, c’est que vous n’avez pas confiance en Moi. C’est en vain que vous avez la foi, sans la confiance vous ne pouvez vous approcher de Moi. Demande à mes fils qu’ils éveillent le courage dans les âmes. Dis-leur combien me sont chers tous ceux qui luttent. Que les âmes n’abandonnent pas la lutte, car la lutte incessante augmente en vous mes grâces. Envoyez-les à ma douce Mère.
  • Désire pour Moi, ma petite, des âmes en grand nombre. Voilà l’objectif de ta vie, ne le perds jamais de vue. C’est pour cela que Je t’ai arrachée du monde, c’est pour cela que Je t’ai choisie, Je me réjouis de ce que toi, au moins, tu as eu pitié de Moi, tu Me comprends, et en mon immense douleur, tu Me consoles. »

Tandis qu’Il me disait cela, Il répandait sa douleur sans limites dans mon cœur.

  • « Mon Seigneur Jésus, je suis une misérable pécheresse. »

Mais Lui continuait à me parler :

  • « C’est ton repentir, ma fille, qui t’a rapprochée de Moi. Demande ce profond repentir pour un grand nombre d’âmes. Il y a si peu d’âmes ainsi, même quand J’en appelle plusieurs spécialement à ma suite. Je ne suis pas capricieux. Je choisis les âmes ici et là, dans les circonstances les plus diverses, mais malheureusement avec peu de résultat. Aujourd’hui, Je me plains beaucoup, ma petite. J’ai senti le besoin de t’ouvrir mon Cœur, avec son océan d’amertumes. Pourquoi Me faut-il supporter une conduite si indigne de la part des âmes qui me sont consacrées ? Viens plutôt auprès de Moi et console-Moi davantage encore ! Dépasse tes propres limites ! Que ton amour pour Moi soit ardent, rempli de ferveur. Souffre avec amour, et prête attention à ma Voix avec plus d’amour. Pour pouvoir entendre ma Voix, sois très silencieuse, car ma Voix délicate, silencieuse, seules les âmes submergées en mon amour peuvent la capter. Garde ardent ton désir pour Moi, en étant une hostie vivante par amour. L’amour est feu, que seule l’acceptation incessante de sacrifices peut maintenir incandescent. »

20 avril 1962

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  • « Participe sans cesse à mon Œuvre de Rédemption. Ne demande pas comment, désire ardemment que mon Règne arrive, à toi et à toutes les âmes. Quand tu t’apprêtes à te reposer, révise toutes ta journée : qu’as-tu fait pour que mon Règne arrive ! »

Le jour suivant, Il inonda mon âme d’une douleur aiguë, qui oppressait mon cœur et brûlait vraiment :

  • « Tu le sais bien, mon Jésus, parce que Tu me l’as dit, Tu as promis de me donner toutes sortes de souffrances. Ça me fait si mal, et cependant, comme il m’est agréable de souffrir ! Je ne sais à quoi comparer cette douleur. »
  • Tu pourrais le savoir, répondit-Il avec douceur. Rappelle-toi quand tu étais encore enfant, loin de ta maman et de ta chère patrie. C’était ce chagrin qui pendant longtemps t’a torturée. »
  • «  C’était l’ennui de la patrie, mon aimable Jésus. »
  • « Tu vois bien, tu as deviné juste. Cette forte douleur que Je t’ai envoyée est l’ennui de la patrie céleste. Supporte-la pour ceux qui ne sentent pas le désir de la patrie éternelle. »

Aujourd’hui, le Seigneur Jésus me demanda :

  • « Dépêche-toi de passer la Flamme d’Amour de ma Mère pour qu’ainsi s’écarte du pays la Main de justice de mon Père. »

Ça m’a coûté énormément de partir, le Seigneur m’encouragea :

  • « N’hésite plus ma petite ! La Très Sainte Vierge, sous le vocable de la Grande Dame des Hongrois, va t’accréditer. Que nos paroles, que nous t’avons communiquées, soient tes prières. »

Ces jours-là, c’est certain, j’ai senti des envies de transmettre les messages reçus au Père E.

Les jours suivants, je me rendis tôt auprès du Seigneur Jésus. Après être restés longtemps en silence, ce fût Lui qui commença à me parler dans mon cœur. D’une voix douce, si silencieuse qu’à peine je l’entendais, Il me dit beaucoup de choses mais tout passa dans mon subconscient.

J’ai senti la merveilleuse importance de ses paroles si douces qui pénétrèrent en mon cœur. Mais je me sens incapable de les exprimer, à l’exception de quelques paroles par lesquelles Il m’incita à agir en prudence. Entre autres choses, Il me demanda de ne plus me préoccuper de Lui transmettre les demandes qui me sont confiées, et que les instructions dictées par Lui, je les remette le plus tôt possible au Père E. Je ressentis une grande crainte en comprenant qu’il ne restait plus de temps pour les hésitations. En ma grande frayeur, je suppliais la sœur sacristaine de dire au Père que je me recommandais à ses prières. Je ne dis rien de plus. S’agissant d’une affaire si confidentielle, je ne pouvais la communiquer à personne en dehors de celui à qui le Seigneur la destinait. Ce jour-la, le malin m’oppressait sans cesse le cœur. Cela dura jusqu’à ce que, en soirée, je me prosternais aux pieds du Seigneur. Après un bref silence, le Seigneur Jésus commença à me parler avec une tendresse inexprimable, merveilleuse. Un amour si indescriptible, qui m’était inconnu jusqu’à maintenant, passa de Lui à mon cœur tout tremblant. Cette extraordinaire, merveilleuse sensation parcourut pendant un long moment tout mon corps et mon âme. Et le Seigneur me parla d’une voix si tendre, comme jamais jusqu’à maintenant. J’ai senti que ce qu’Il allait me dire le faisait souffrir Lui aussi.

  • « Cette nuit est notre dernière nuit ensemble, ma petite carmélite. Ton âme a été le tabernacle de mes paisibles paroles. A partir de maintenant, Je te couvrirais de silence. Je vais te priver non seulement de mes paroles, mais même de sentir continuellement ma présence. »

Quand Il prononça ces mots, le malin respira de soulagement et avec malice. Le Seigneur me permit de le sentir. Le malin dit : « Voilà mon heure ! » J’ai senti qu’il était très loin et comme si le Seigneur par un geste l’avait réduit à rien. J’ai senti comment le Seigneur lui ôtait la capacité de me causer de la peine. Il m’inspira avec une agréable bonté :

  • « Pour le bien de ton âme, Je dois le faire. »

Au moment où son inspiration pénétra mon cœur, un sentiment pour moi totalement inconnu, délicat, émouvant et plein de grâces, inonda tout mon intérieur. Je sentis que c’était l’Esprit d’Amour, l’Esprit de Sainteté. Tandis qu’Il irradiait son Esprit en mon cœur, je sentis que l’Esprit Saint exaltait sur moi une force de Grâce d’un ordre différent pour vaincre toutes les tentations. Cela me donna une telle tranquillité que les larmes, qui coulaient de mes yeux à cause du départ du Seigneur, firent place à un silencieux recueillement. Et après que mon cœur se soit calmé, le Seigneur une fois de plus me parla :

  • « Comprends-Moi bien ma fille ! Je continuerais d’être avec toi encore dans l’avenir quand tu me recevras dans la Sainte Communion, et J’attendrais ta venue le cœur serré, comme Je t’ai reçue jusqu’à aujourd’hui. Sois fidèle, ne te replie pas sur toi-même sentimentalement ! Renonce à toi-même et n’aime que Moi ! Que seul l’Esprit d’Amour remplisse ton cœur ! Aime-moi comme un petit enfant emmailloté de langes blancs. Cherche-Moi comme ma Mère me chercha angoissée au milieu de la multitude. Et à quelqu’endroit où tu te trouves, louange-Moi. Pense à Moi quand tu as besoin d’une main qui t’aide.
  • Si tu penses avoir besoin d’un appui paternel, lève les yeux en haut, vers mon Père Éternel, et avec l’Esprit Saint, submerge-toi en Notre Amour. »

Ce furent là ses paroles de départ. Si douces qu’elles étaient, elles me laissèrent dans la tristesse. Durant les nuits précédentes, c’était souvent le Seigneur Jésus qui me réveillait pour la prière de vigile. A partir d’aujourd’hui, ce sera mon ange gardien qui me réveillera quand ce sera l’heure. Oh, quelle différence entre les réveils antérieurs et l’actuel !

27 avril 1962, vendredi

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Après la Sainte Messe, je partis bien décidée à remettre au Père E le message de la Très Sainte Vierge. « Je vous apporte une lettre, Père », que je lui ai dit. « Dans cette lettre se trouve le message reçu de la Sainte Vierge. » Je tremblais de tous mes membres mais je sentis que la force de l’Esprit Saint m’assistait. J’attendis qu’il eut fini de la lire.

Il me regarda surpris et répondit par des paroles évasives : « Je ne peux donner de réponse à cela » … Je n’attendais pas de réponse. Je ne suis qu’une misérable pécheresse, et j’endure déjà suffisamment de souffrances pour cette cause … Je me retirais le cœur serré. Je me sentis profondément humiliée.

Ensuite, je suis restée encore longtemps dans l’église, plongée en mes pensées. Je me plaignais devant la Sainte Vierge : « A qui m’avez-vous envoyée, Mère chérie ? Il m’a rejetée, il ne m’a pas dit un seul mot d’encouragement. » Le cœur endolori et honteuse de l’humiliation subie, je sortis de l’église. Mais oui, il y avait quelque chose que m’avait dit  le Père E. Il m’avait dit d’aller voir le Père X. Celui-là, je ne le connaissais pas ; jamais je n’avais entendu parler de lui. Le lendemain, j’allais le voir mais comme je ne le trouvais pas chez lui, je retournais le jour suivant pour le rencontrer. En la sainte confession, j’exposais devant lui la situation spéciale de mon âme. Des flots de paroles baignées de larmes jaillirent de moi. Même si je ne l’avais jamais vu, je m’ouvris à lui en toute confiance ; je le suppliais de me diriger en mon état d’âme particulier. Je lui dis : « C’est avec la plus grande humilité que je vous demande de me dire si je suis dans l’erreur, pour parvenir à me tranquilliser. » Ses paroles douces et gentilles me rendirent la paix. Il ne trouva en moi rien d’anormal. C’est de mon humilité qu’il tira cette conclusion. Ces paroles donnaient du réconfort à mon âme. Je retournais à la maison pacifiée. Nous avons convenu que la prochaine fois, j’allais lui apporter par écrit les communications de la Très Sainte Vierge, parce qu’il y a des prêtres qui ont confiance en lui, et il va échanger avec eux sur cette affaire.

30 avril 1962

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La Sainte Vierge m’encouragea de nouveau :

  • « Dis à ceux que ça concerne de ne pas avoir peur, d’avoir confiance en Moi. Sous mon manteau maternel, c’est Moi-même qui les défendrais. Que les huit sanctuaires les plus fréquentés du pays ainsi que quatre églises de la capitale, qui me sont dédiées, commencent simultanément cette dévotion : la remise de ma flamme d’amour.
  • Désire ardemment faire des sacrifices, ma petite carmélite. Alimente sans cesse la Flamme de mon Amour par tes souffrances. »
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