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La Flamme d'Amour du Cœur Immaculé de Marie
14 février 2019

Splendide rayon de l'aurore : deuxième partie

 

ABANDON EN JÉSUS SUR LE CHEMIN DES HUMILIATIONS 4 février 1963

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Le Seigneur Jésus ne permit pas que je souffre sans consolation. En son infinie bonté Il conversa avec moi longuement, m’instruisit, m’exhorta à continuer à souffrir avec persévérance :

-          «Ne t’en surprends pas, certaines personnes, que J’aime beaucoup, et qui M’aiment beaucoup aussi, n’auront pas confiance en toi et vont te traiter avec méfiance en te laissant de côté. Abandonne-toi simplement en Moi ! Le chemin du Golgota ne fut pas sans obstacles. Moi aussi, Je dus M’ouvrir un chemin à dures peines. Toi maintenant, tu M’accompagnes au Calvaire. C’est le chemin des humiliations. Notre chère Mère aussi vient avec Nous et partage avec toi ses douleurs. Accepte cette grande distinction, ils sont très peu nombreux ceux qu'elle fait participer à ses douleurs. Tu es sa petite carmélite, sa préférée. Et Moi, Je suis obligé envers Elle. Je ne peux rien lui refuser parce qu‘Elle invoque sa Flamme d’Amour. Je suis toujours près de toi, même si tu ne le sens pas."

Et Il méditait avec moi tout ce qu’Il a souffert au Getsémani. M’interrompant, Il dit :

-          « Pénètre-toi de mes terribles souffrances. Tu vois, c’est pour cela que J’avais demandé à mes disciples de prier et veiller. Leur veille aurait soulagé mes souffrances. Le Père Céleste M’envoya un ange. Maintenant c’est Moi-même qui en tes souffrances t’apporte un soulagement. »

Et de nouveau il fit référence à la Flamme d’Amour de la Sainte Vierge, qui L’oblige :

-          « Sois reconnaissante envers notre chère Mère ! Je t’en prie encore une fois, ne recule pas devant quoi que ce soit que Je te demande. Abandonne-toi seulement en Moi ! Si grand que soit le tourment que te cause satan, c’est Moi qui le lui permets, ne crains pas ! Son pouvoir va jusque là où Je le détermine.»

Ensuite, Il fit allusion à saint Jean Baptiste, qui lui avait préparé le chemin. Il me parla de ses souffrances et de sa constante persévérance.

-          « L’âme dont je Me sers, ma petite, ne peut être un roseau penché par le vent. Celle-ci doit persévérer fortement avec une détermination inébranlable à mon côté. Ton âme ne peut s’incliner devant quoi que ce soit qui ne Me sert pas. C’est Moi qui te le demande encore une fois, ma petite, persévère avec Moi ! Tu sais bien à quel point Je t’aime ! »

 A travers son discours, Il irradia sa Force en mon âme. Avant la sainte Communion, au moment de la consécration, satan commença à me torturer, à tel point qu’il ficela pratiquement mes paroles et mes pensées. Son vacarme, son rire moqueur, ses paroles insolentes ont causé en moi une agitation stridente : pour que je sache quel pouvoir il a sur moi. Il pourrait faire un miracle aussi avec moi, mais il ne le fait pas parce que même le Ciel ne me considère pas digne de cela. Il pourrait prendre possession de moi s’il le voulait, parce qu’il possède tous les moyens pour le faire, mais il ne le fait pas parce que, si on le chassait de moi, ce serait honteux pour lui. Et comme il ne prend pas possession de moi, il préfère user cette manière de traiter avec moi, me torturer continuellement. Il ne cessa de me torturer de cette manière durant toute la journée. C’est en m’abandonnant totalement en Dieu que je supporte les tourments qui agitent tout mon être.

NE REGARDE QUE MOI 7 février 1963

Durant l’après-midi, la Sainte Vierge me pressa de nouveau de faire connaître sa Flamme d’Amour. Elle me demanda de ne pas avoir peur devant n’importe quelle difficulté qui se présentera. Elle est avec moi. Et chaque échec ou chaque humiliation qui me tombera dessus donnera une impulsion à la sainte Cause. Ce même jour, le Seigneur me dit :

-          « Tu t’enfonces trop dans les réalités terrestres, ma petite ! »

(Le Seigneur Jésus me dit cela parce qu’après les embêtements du malin, il y eut un certain relâchement en mon âme). À cette parole du Seigneur, mon cœur se serra, je devins toute triste. Mais Lui, d’un ton aimable, me consola par des mots pleins d’amour :

-          « Je ne te dis pas ça pour te décourager, Je veux plutôt te stimuler afin que dans tes luttes, tu ne recherches pas de soulagement en regardant la terre. Ne regarde que Moi ! Je veux qu’en te serrant étroitement contre Moi et en t’abandonnant à Moi, en tes durs combats, tu ne regardes sans cesse qu’en haut ! »

Ensuite, Il me montra comment serait ma vie si je vivais désormais en suivant seulement les désirs de la chair, sans poursuivre un but éternel. Puis, Il me raconta comment sera ma vie après une vie saturée de souffrances.

-          «Nous t’espérons, Moi et ma Mère, comme récompense de tes mérites.»

Je ne peux en dire davantage sur les paroles du Seigneur Jésus. Celles-ci, je les ai écrites seulement pour me rappeler en mes heures difficiles la Bonté pleine d’Amour du Seigneur, par laquelle Il me réconforte de nouveau.

TES SOUFFRANCES, JE LES AUGMENTERAIS JUSQU’AU MARTYRE 9 février 1963

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Après avoir sonné les cloches pour l’Angélus du soir, je me prosternais aux Pieds du Seigneur Jésus pour faire mes prières. À peine avais-je commencé ma prière de remerciement que le Seigneur Jésus me dit trois fois de suite :

-          « Tes souffrances, Je les augmenterais jusqu’au martyre. »

 Ensuite, un grand silence se fit. Submergée en son infinie Bonté, je demandais pardon au Seigneur Jésus pour mes offenses, ainsi que pour celles de ma famille et de ma paroisse. Et je lui offris réparation à la place de tous ceux qui de quelque manière L’avaient offensé, en faisant appel à la Flamme d’Amour de la Sainte Vierge afin qu’elle répande ses effets de grâce sur tous. Ensuite dans le silence et le recueillement, je pensais aux paroles qu’Il venait de m'adresser. Et Lui, en cet instant, se remit à répéter par trois fois ses paroles.

-          « O ma Mère, Très Sainte Vierge, Douloureuse et Immaculée, je te rends grâces maintenant aussi de ce que par l’action de ta Flamme d’Amour tu m’as donné une si grande possibilité de mériter. »

 Depuis ce moment l’allégresse règne sans cesse en mon cœur. « Viens, souffrance bénie, par toi je peux donner ma vie pour la sainte Cause ! »

NE ME LAISSE PAS SEUL 10 février 1963

Je M’empressais de me rendre auprès de Lui. Je me mis à réciter d’abord le petit office de la Vierge. Il m’a fallu me presser pour le terminer avant que la noirceur arrive. En outre, je commençais à sentir le froid. Non pour m’être attardée longuement à le réciter, mais parce que notre église est très froide, car elle est construite en béton. Mais le Seigneur Jésus, presqu’en suppliant, m’incita à rester encore.

-          « Ne Me laisse pas maintenant ! Je suis seul, sans consolation ! Ah, comme Je reste souvent seul ! »

 Et Il demanda :

-          « Dis-Moi, depuis que Je partage avec toi ma maison et que Je t’ai autorisée à pouvoir entrer à n’importe quel moment, lorsque tu es venue à Moi, as-tu rencontré quelqu’un qui était avec Moi ? »

 Tête basse, je cherchais à me rappeler avec soin :

-          « Personne, mon Seigneur ! Durant ce temps, je n’ai jamais rencontré personne. »

 La douleur de la tristesse me brisa le cœur. Et Lui continuait en me priant :

-          «Tu vois, par conséquent, ne Me laisse pas seul ! Permets-Moi de te partager l’abondance de mes grâces ! Celles-ci sont accumulées dans l’incommensurable amour de mon Cœur. Que notre intérieur ressente la même chose ! Que nos cœurs battent à l’unisson ! Attire à Moi de nombreuses âmes ! Que nos mains moissonnent ensemble ! Quand toi aussi tu te sentiras abandonnée, Moi non plus Je ne t’abandonnerais pas. Je serais à tes côtés en ta situation difficile. De plus, aujourd’hui aussi Je t’accompagnerais par le regard pénétrant de mes Yeux. »

-          « Mon adorable Jésus, donne-moi la grâce de pouvoir soutenir ton regard pénétrant par lequel Tu m’accompagnes ! »

Son amour me fascina, froid et fatigue ont cessé en moi, seule sa triste demande que J’entendis dans mon cœur s’y répandit.

LA FLAMME D’AMOUR ENFLAMMERA LES CŒURS DE MES INTIMES

12, 21 et 28 février 1963

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La Sainte Vierge me fit savoir que la splendeur de sa Flamme d’Amour non seulement est avec moi mais qu’Elle en inonde tous les membres de ma famille et que le malin ne réussit pas à les porter à commettre des péchés.

C’est pourquoi leurs âmes se fortifient par cette grâce qu’elle a répandue sur elles et deviennent aptes à recevoir des grâces plus nombreuses encore.

21    février 1963

Durant la matinée le Seigneur Jésus me dit :

-          « J’étais là durant la nuit. J’ai béni chaque membre de ta maison. Je l’ai fait à la prière de notre Mère chérie. C’est Elle qui comble de grâces toute ta famille par l’action de sa Flamme d’Amour. Comme Nous t’aimons, ma petite ! »

28 février 1963

Ma petite est malade. Je pensais aller chez le docteur pour savoir à quoi nous en tenir. Le Seigneur Jésus me rassura :

-          « Ne vas nulle part, ça servira au bien de ta fille si elle ne guérit pas. »

 C’est le cœur serré que j’écoutais ses paroles parce que ma fille a un mari et des jeunes enfants. Le Seigneur Jésus me confia aussi pourquoi ma fille ne va pas guérir :

-          « Ta fille a continuellement des tentations. Par le moyen d’une longue maladie, Je vais la combler de l’abondance de mes grâces. Son âme se purifie ainsi des grandes tentations. Et à l’avenir elle acceptera les souffrances et les supportera avec patience. »

MON ÂME ÉLEVÉE EN PRÉSENCE DE DIEU 13 février 1963

En me réveillant, ce matin, le Seigneur infusa en mon intérieur sa paix admirable. Ma prière fut d’être profondément à l’écoute et dans le silence,  même après la sainte Communion, je n’ouvris pas les lèvres pour parler. Je ne trouvais aucun nom pour cette grâce merveilleuse.

Elle était très étonnante cette grâce qui allait en augmentant de minute en minute. Il me faut écrire qu’elle m’arracha de la terre, et quand enfin je pus ouvrir les lèvres pour parler, je demandais :

-          « Mon adorable Jésus, que fais-tu avec moi, une personne si indigne ? »

 Lui, avec une inspiration douce et fine comme un soupir, dilata en mon cœur le sentiment que Lui, à ce moment-là, en un vol direct, attirait mon âme à l’amour infini de son Être divin. Le Seigneur dit :

-          « Je fais cela parce que Je t’aime beaucoup. »

Ce fut comme si mon âme, en s’unissant avec Lui, était sortie de mon être terrestre, et tandis que mon corps réalisait sa tâche matérielle (ce jour-là, j’étais particulièrement préoccupée parce que je devais m’occuper de la maison de ma fille gravement malade), au milieu de mes nombreuses occupations rien ne perturbait l’union de mon âme avec Dieu, bien plus, comme si mon âme flottait en un lieu élevé et de là regardait en bas l’activité laborieuse de mon corps. Cet état extraordinaire allait en augmentant en mon âme comme des vagues. J’interrompis mes tâches ménagères pour accomplir la promesse que j’avais faite de faire adoration réparatrice dans le sanctuaire de la Sainte Vierge tous les jours de midi jusqu’à une heure de l’après-midi. Après, à la demande de mon fils, j’eus à régler une affaire officielle pour lui. Toutes ces occupations étaient le travail d’un seul jour. Je dus les réaliser avec beaucoup d’application, et cependant durant ce temps mon âme volait aux plus hauts des Cieux, en présence de Dieu.

VIS PLUS SAINTEMENT ENCORE

Mon âme est pleinement saturée des grâces reçues les jours précédents, et je m’en nourris comme d’une force admirable. Aujourd’hui, après la sainte messe, en arrivant à la maison, je fis mes travaux ménagers tandis que je me plongeais en Lui en adoration d’action de grâce.

Lui, doucement, silencieusement, me fit presque sentir qu’il souriait, ce qui me rendit débordante d’allégresse.

-          « Vraiment tu es surprise parce qu’hier, Je t’ai permis de parvenir en présence de Dieu. Comme tu as décollé de la terre ! C’est ta récompense reçue pour ton effort persévérant, afin que tu vois combien Nous apprécions ton effort, ton difficile combat où tu es engagée pour la cause du Ciel. Par ta persévérance tu parviendras à des sommets de grâces toujours plus élevés. »

5 mars 1963

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Le Seigneur Jésus dit :

-          « Vis très saintement, car toutes ces grâces que tu reçois de Moi te donnent une force de plus en plus grande. Vis plus saintement encore de toutes tes forces. Et sens comme J’intensifie en toi ma grâce. »

NOUS N’AVONS PAS DE TEMPS À PERDRE 11 mars 1963

La Sainte Vierge dit :

-          « Je vois à quel point tu t’abandonnes à l’action de ma Flamme d’Amour. Tu le fais pour réjouir mon Cœur maternel. Ça fait longtemps déjà que nous n’avons pas conversé. C’est vrai que tu souffres beaucoup à cause de ceux qui te comprennent mal ? Vraiment c’est pénible de supporter ces nombreuses épreuves ? Ne t’épargne aucune fatigue, va et dis à ceux que ça concerne que l’impétuosité ne vient pas de toi. C’est Moi qui te presse continuellement. Tu sais ce que J’ai dit : malgré tout, à travers ta petitesse, ton ignorance et ton humilité, ma Flamme d’Amour s’allumera. »

Ensuite elle conversa encore longuement. Encore une fois elle raconta avec quelle rage folle satan s’en prend à ceux chez qui il soupçonne seulement que sa Flamme d’Amour s’allume.

-          « Nous lui permettons de pouvoir essayer ses tentations de toute sorte en ces âmes qui désirent mettre en marche la Flamme d’Amour, ma sainte Cause. »

 Plus tard, durant la conversation, elle répéta que ce temps de grâce, qu’Elle veut maintenant mettre en marche, il ne nous est pas permis de le retarder pendant des décennies.

-          « Nous n’avons pas de temps à perdre. Un temps précis est déterminé avant que s’allume ma Flamme d’Amour, uniquement ce dont satan a besoin pour mettre à l’épreuve les douze prêtres choisis et excellents. Fais-leur parvenir ma voix, qu’ils n’aient pas peur. Je serais avec eux et, comme je l’ai fait pour toi, eux aussi je les aiderais à atteindre la victoire sur les tentations de satan. »

Mon âme brûle du désir que le souhait de la Sainte Vierge s’accomplisse le plus vite possible. En ce moment, je traverse des jours très difficiles. Plusieurs fois la Sainte Vierge me parla d’aller voir le Père X pour lui dire que c’est Elle qui lui envoie dire de considérer comme son obligation de diriger mon âme. A ces mots, une fois de plus les doutes recommencèrent à m’assaillir. Je confiais cela à la sœur accompagnatrice. Elle me répondit d’y aller... que maintenant elle ne me retient plus, d’y aller...

JE VIS UN AUTRE PRÊTRE. LUI AUSSI DOUTA 23 mars 1963

J’allais me confesser au Père X. Après lui avoir confessé mes péchés, je lui transmis le "message" du Seigneur Jésus et de la Sainte Vierge. Sur celui-ci en particulier, il me répondit qu’il maintient sa position antérieure et n’accepte pas la direction de mon âme. Il ne sent pas en lui assez de force pour l’accepter

Il rappela sa récente maladie, sa difficulté croissante d’entendre, mais c’est surtout parce qu’il a des doutes. Il me dit que je suis une âme très têtue, en qui il n’y a aucune flexibilité. Que je ne suis attachée qu’à ma propre volonté. Je lui ai dit que si j’avais tenu à venir par ma propre volonté, je n’aurais même pas eu la force de faire un seul pas. Je ne serais pas venu à lui si je n’avais pas reçu pour cela une invitation du Ciel. Je lui ai dit qu’aujourd’hui aussi avant de sortir de la maison, j’ai demandé conseil à la sœur désignée pour m’accompagner. Par après, je revins sur son affirmation qu’il me trouvait impatiente; je suis pleinement convaincue que cette impatience ne vient pas de ma propre force de volonté, parce je n’ai en tout cela aucun intérêt personnel. À tout cela il répondit par un seul mot : « Joli ! » Je lui demandais que, si lui ne veut pas accepter de me diriger spirituellement, il soit assez bon de me diriger à quelqu’un d’autre. Lui aussi était convaincu que j’avais besoin d’une direction spirituelle constante mais il n’allait pas m’aider sur ce point. Il a dit : « Ce serait d’accord d’une certaine manière ! » Il me recommanda de lire la vie de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et L’imitation de Jésus-Christ de Thomas Kempis qui est pur Évangile. Sur ce, je lui répondis : j’accepte avec plaisir votre conseil, mais j’ai de la difficulté à lire, non seulement parce que je n’ai pas fait beaucoup d’études, mais aussi parce que, quand je lis une phrase et que celle-ci me touche au cœur, je commence à méditer dessus. À part de ça, mon sujet de méditation depuis des mois déjà est simplement une seule phrase : « Et le Verbe s’est fait Chair », et sur cela, qui est comme un thème inépuisable, je médite toujours encore et encore. En terminant, il me dit : « À présent ma fille, je te bénis de tout cœur. » En recevant cette bénédiction, je m’éloignais l’âme tranquille. Par la suite, les doutes m’assaillirent de nouveau.

C’est que le Père ne me croit même pas, et en plus, ce que je lui ai dit a soulevé des doutes en son âme. Je pensais que lui aussi aura à passer par la souffrance de nombreux doutes, comme moi j’en passe depuis bien longtemps. Qu’il fut humiliant, ce rejet ! Mais maintenant c’est tout à fait bien comme c’est là. Que la Sainte Volonté de Dieu soit faite. Si le Seigneur Jésus a voulu que je passe par cette humiliation, je l’accepte avec allégresse de sa Sainte Main. Aujourd’hui quand je suis allée auprès de Lui, après être restée un long moment muette, le Seigneur Jésus me demanda :

-          « Ma petite, Je vous en supplie, faites attention, ne perdez pas l’état de grâce sanctifiante ! C’est la beauté de vos âmes par laquelle vous pouvez Me charmer, et si vous avez perdu cette grâce sanctifiante, ne tardez pas à la retrouver. Ah, si vous saviez avec quel amour J’ai souffert pour vous afin d’obtenir de mon Père Céleste le pardon de vos péchés ! Et toi, Je t’en supplie, aide-Moi afin que de nombreuses âmes retrouvent ce beau vêtement de grâce qu’elles ont reçu à leur baptême. » (Et sa voix suppliait vers moi).

LA LUMIÈRE ADMIRABLE DE L’ESPRIT SAINT ILLUMINA MON ESPRIT 24 mars 1963

La grande humiliation et le rejet catégorique que je subis à l’occasion de la sainte confession de la veille continuaient à me perturber. J.C. : « - Élisabeth ! » Mon cœur se serra. Ça me parut étrange qu’Il s’adresse à moi ainsi.

-          « Crois-tu en Moi, en Nous ? Crois-tu que Moi et notre Mère bien-aimée t’avons accréditée devant Son Fils bien-aimé ? Dis, le crois-tu ? »

En mon cœur je lui répondis immédiatement :

-          « Mon adorable Jésus, Tu sais mieux que personne comment est ma foi. »

-           « As-tu confiance que le destin pour lequel Nous t’avons choisie, tu peux l’accomplir parfaitement ? Je te demande de nouveau : acceptes-tu les nombreuses humiliations et souffrances que comporte en soi la tâche de faire valoir notre Sainte Cause ? Sais-tu que les souffrances que tu as reçues jusqu’à maintenant ont servi uniquement à te préparer à atteindre le but qui t’a été fixé ? Tu es un instrument entre nos mains. Veux-tu continuer à être un instrument ? Veux-tu gravir avec Moi le mont Calvaire, le Golgota ? Si tu le veux, alors ta soif est d’être aux côtés de la Mater Dolorosa. La Flamme d’Amour de son Cœur, qu’Elle veut allumer à travers toi sur la terre, réclame un plein abandon de ta part. Ne réponds pas maintenant immédiatement, à cela. Retire toi en toi-même et prépare-toi à la réponse concernant la grande Cause ! »

 À la maison, et aussi durant la matinée, Il poursuivit son propos :

-          « Je vois à quel point t’a secoué le fait qu’on ait pas crû en tes paroles sincères, qui en vérité viennent de Moi. Je remarque que la première grande souffrance, qui était une espèce de répétition générale pour commencer à souffrir, tu l’as reçue avec une âme forte. Ce temps de grâce destiné au monde entier, cette sainte cause, que par ton intermédiaire Nous voulons initier, ne peut partir sur des pieds d’argile. C’est seulement par une âme dure comme l’acier trempé qu’elle peut être mise en marche. »

 Et pendant qu’Il disait cela, un effluve puissant de sa grâce saisit mon âme. Le Seigneur Jésus demanda si je comprenais cela. Par ses paroles lumineuses Il répandit sur moi la grâce admirable de l’Esprit Saint, l’Esprit de Force, et la lumière admirable de l’Esprit Saint illumina mon esprit.

Il vient de me donner, m’a dit le Seigneur Jésus, la grâce d’une force admirable de la foi et de la confiance. Parce que sans ces deux vertus, aucune vertu ne peut prendre racines en moi ni en l’âme de personne. C’est là le pilier fondamental de cette grande et sainte Cause qui seulement ainsi peut se mettre en marche.

-          « Médite à fond l’importance de mes paroles ! Ce qui vient d’arriver en toi fut le mouvement initial de la foi en ton âme. Je vois que tu n’arrives pas à supporter que cette personne de vie sainte te rejette si catégoriquement. Tu n’as pas à te préoccuper de cela ! C’est Moi qui t’ai guidé, et si tu t’inquiètes, il faudra croire que tu n’es pas contente de Moi. »

À écouter ces paroles je restais le cœur consterné. Que fais-Tu de moi, mon Jésus adoré ? Comment dois-je m’humilier devant Toi ? Comme ça me fait mal de T’avoir offensé.

A CAUSE DU MANQUE DE FOI, LA TERRE SUBIRA UNE GRANDE SECOUSSE

LA FOI S’ENRACINERA PAR L’INTERCESSION DE LA SAINTE VIERGE

Le Seigneur Jésus eut avec moi une véritable conversation de fond. Il me demanda d’apporter en toute urgence à Monseigneur ce qu’Il m’avait fait écrire. (C’était le 27 mars 1963, et je l’ai fait).

VIENDRA UN TEMPS DE GRÂCE COMME À LA PREMIÈRE PENTECÔTE …

Dans l’intervalle, Il me parla beaucoup du temps de grâce et de l’Esprit d’Amour, qui sera tout à fait semblable à la première Pentecôte, qui inondera la terre de sa Force, et ce sera le grand miracle qui attirera l’attention de toute l’humanité. Tout cela est l’effusion de grâce de l’action de la Flamme d’Amour de la Sainte Vierge. La terre qui s’est enténébrée, à cause du manque de foi dans l’âme de l’humanité, passera par une grande secousse. Après, on croira, et cette secousse, à travers la force de la foi, va créer un monde nouveau. Par l’intermédiaire de la Flamme d’Amour de la Sainte Vierge, la foi s’enracinera dans les âmes, et se renouvellera la face de la terre, parce que « rien de semblable n’est jamais arrivé encore depuis que le Verbe s’est incarné.» Le renouvellement de la terre inondée de souffrances se réalisera par le pouvoir d’intercession de la Sainte Vierge.

UNE FOIS DE PLUS AUPRÈS DE MONSEIGNEUR

Monseigneur, à cette époque, confirmait dans un village très près du nôtre. Je fis le voyage jusque là, et demandais à son secrétaire de me donner la chance de converser avec lui; pendant que j’attendais la réponse, une grande angoisse s’empara de moi.

Je demandais à la Sainte Vierge que, puisqu’il s’agissait de quelque chose de si urgent, elle agisse sur la volonté de Monseigneur de m’écouter. En me recevant, il me répondit de me rendre à Fehérvar, au palais épiscopal, le mercredi, à 10 heures du matin. Le mercredi dans l’avant-midi, Monseigneur me reçut. La conversation dura une heure. Je lui remis le texte préalablement écrit et lui dit que c’était une communication du Seigneur Jésus et de la Sainte Vierge.

LA SOUFFRANCE LA PLUS GRANDE : ÊTRE INCOMPRIS 15 avril 1963

Je restais pensive, l’âme en peine :

-          « Mon Jésus adoré, c’est précisément en une famille toute pécheresse que la Sainte Vierge a implanté sa Flamme d’Amour, en celle-ci, où Tu as tant reçus d’offenses ! »

Le Seigneur Jésus répondit par de douces paroles consolatrices :

-          « Je ne suis pas venu sauver les justes mais les pécheurs. C’est pour cela que J’ai souffert une mort cruelle. C’est pour cela que Je t’ai choisie toi aussi, pour être une de mes collaboratrices de Mon Œuvre de salut. Souffre avec Moi, tout comme Je te l’ai déjà dit, jusqu’au martyre ! »

21 avril 1963

Le Seigneur Jésus me dit :

-          « Sais-tu quelle est la souffrance la plus grande? Être incompris. Il n’existe pas de plus grand tourment que celui-là. Ce sera pour toi aussi la douleur de ton âme, jusqu’à ta mort. Moi aussi Je l’ai endurée durant toute ma vie. Toi non plus tu ne dois pas être plus que Moi, ma petite. Que notre intérieur ressente la même chose, et que nos lèvres supplient ensemble le Père Éternel. »

La souffrance maintient mon âme en grande aridité. En ces moments-là, la souffrance semble ne pas avoir de sens et est un peu insipide. Le Seigneur Jésus me parla :

-          « Il Me faut te faire un doux reproche : comme c’est difficile pour toi de comprendre la valeur et la signification de tes souffrances ! Pourtant, la souffrance n’est véritablement méritoire que si l’âme l’accepte dans le plein abandon d’elle-même ».

-          «  Tu sais, mon Jésus, que ce que Tu me demandes est bien au-delà de la portée de mon moi propre. Mon âme est toujours prête à te servir, mais mon corps est la scène continuelle de luttes. Dans l’aridité spirituelle, je ne vois jamais avec clarté la sainte Volonté de Dieu. »

QUE LE SALUT DES ÂMES SOIT NOTRE UNIQUE PRÉOCCUPATION 16 mai 1963

Tandis que je cuisinais, le Seigneur Jésus me dit :

-          « Je t’en supplie, ne pense pas à toi-même à l’avenir, que ta pensée soit uniquement celle-ci : Nous ! Si tu viens à Moi, si tu penses à Moi, pense que nous deux nous sommes un. Qu’il n’y ait pas entre nous la moindre fissure ! Je remplirais les vides de ton âme par la grâce, et toi, renonce à toi-même de telle manière que, même si tu continues à vivre, ce soit Moi qui vit en toi, et que toi tu ne vives que par Moi. Ensuite Il répéta de nouveau : Comme Nous t’aimons, ma petite ! »

Quelques jours plus tard :

-          «Et Je te dis : Désormais ne parle plus de toi-même. Le «je» doit cesser en toi complètement. Que pour toi n’existe que Moi. Voilà ta véritable vie. »

17 mai 1963

C’est en vain qu’en matinée je me suis agenouillée devant l’autel, devant la grille de la sainte Table; le prêtre, à voir que j’étais seule pour communier, ne me donna pas la sainte communion. J’ai dit : « Aïe, que ça nous a fait mal ça, à nous ! » « C’est certain, dit le Seigneur Jésus, que nos bonheurs et nos peines aussi soient un.En ce moment, nous sentons tous les deux que nous avons été laissés de côté, et cela nous fait mal. Supportons ensemble cette peine ! » À présent, c’est plus supportable ; Il m’inonda de sa peine intime.

- « Tu es ma petite goutte d’eau ! Submerge-toi dans le vin enivrant de ma Divinité infinie, en sa Force vivifiante, en son Arôme que tu diffuses pour Moi. Que ma bonne odeur se diffuse autour de toi. Les autres, en le percevant, s’inclineront vers Moi. Tu vois, ainsi nous devons être un. Ne t’attache pas à l’argile de la terre, qui est plein de vers qui pullulent. Que la terre ne soit que cela pour toi : regarde-la, et sauvons les âmes des vers qui les menacent et qui abondent autour d’elles. Fais pénitence, prie pour elles ! Ton acceptation des sacrifices est le sel qui, si tu le répands sur les vers pullulants, les fait se détacher et tomber tous comme des sangsues sans vie. Ils se contractent et s’anéantissent. Ayons donc une seule pensée : le salut des âmes. »

LE SEIGNEUR FIT SENTIR LA PRÉSENCE DE DIEU AUX AUTRES PERSONNES QUI M’APPROCHAIENT

18 mai 1963

-          « Donne-Moi toujours de nouveaux et durs sacrifices ! Je sème en ton âme le germe de mes grâces, Ma sainte doctrine. Préoccupe-toi de la cultiver en ton âme par tes prières, tes mortifications, par ta continuelle acceptation des sacrifices. N’oublie pas comme me fait mal le sort des semences qui tombent au bord du chemin. Arrache les fleurs cultivées en ton âme, apporte-les-moi toujours fraîches. Ici, en ma présence, elles exhalent leur parfum. Je te demande uniquement des fleurs coupées, non celles qui sont en pot. Une fleur en pot ne peut M’être agréable, parce qu’une victime de cette façon tire sa force et sa sagesse de la terre aussi. »

 Ce que maintenant je vais écrire s’est passé sans parole. Je l’écris à la demande du Seigneur Jésus. En une occasion, j’étais agenouillée devant l’autel, plongée en prière. Le feu de l’amour de Dieu était incandescent en mon cœur. Tandis que je l’adorais ainsi, quelqu’un s’approcha de moi (une religieuse) et en arrivant tout près, elle aussi fut comme enveloppée en cet amour qui brûlait en mon cœur et me maintenait en la présence de la Sainte Majesté de Dieu. Le Seigneur me permit de sentir en quelle grande mesure la religieuse aussi expérimenta cette effusion. À ce moment, le sentiment de la présence de Dieu la remplit tellement, que la sœur, celle à laquelle j’ai fait allusion ci-haut, a vécu quasiment durant des semaines en partageant pratiquement avec moi son effusion de grâce. En une certaine occasion, j’ai rencontré un prêtre dans la rue. Tout à coup, il me salua. Quand j’arrivais un peu plus près de lui, l’effusion de la Présence divine partant de mon âme inonda aussi la sienne. C’est arrivé aussi avec un autre prêtre, et de façon répétée, mais, curieusement, par comparaison avec le cas antérieur, cette effusion en son âme fut beaucoup plus faible. Quand se produisirent ces phénomènes, j’en restais tout à fait émerveillée, et le Seigneur Jésus me dit :

-          « C’est Moi qui irradie sur toi ces grâces et, à travers toi, sur les âmes qui s’approchent de toi. Vase ou fleuriste. La Flamme d’Amour de notre Mère M’oblige. »

RENDEZ-VOUS DIGNES PAR LE REPENTIR LA VALEUR DES SOUFFRANCES 19 mai 1963

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Le Seigneur Jésus :

-          «Mettez donc de côté enfin la fausse humilité qui vous empêche de vous approcher de Moi. Sais-tu pourquoi Je dis cela? Parce que vous vous tenez loin de Moi en alléguant que vous n’êtes pas dignes. Malheureusement, Je dois dire que c’est précisément à cause de vos péchés que vous êtes affamés de mon Amour. Et aussi rendez vous en dignes par le repentir. Et à toi, Je te dis : souffre pour eux et, la souffrance a beau te paraître obscure, fais le sacrifice. Venez à Moi avec confiance ! La souffrance n’est obscure pour vous que tandis que vous êtes sur la terre. Tu commences déjà à Me comprendre, n’est-ce pas, ma petite ? À ta naissance, sur l’histoire de ta vie, J’écrivis aussi la souffrance, et Je continue à l’écrire aujourd’hui aussi et jusqu’au dernier jour, mais Je l’illumine par ma grâce afin que tu en vois la valeur. Plus tu t’approcheras de Moi, plus ma splendeur t’éclairera. Et quand tu seras arrivée devant le trône de la Très Sainte Trinité, tu verras la valeur de tes souffrances qui jamais ne passera ni s’obscurcira. Voilà que Je vais vous les révéler comme on fait avec une pellicule, et elles se révéleront un mérite saturé de merveilles. Cette transformation unie à mes mérites, et grâce à l’illumination de l’Esprit d’Amour, submergera ton âme en une très belle extase. Rappelle-toi avec quel plaisir d’enfant tu jouais avec les décalques. Tu devais les humecter, les frotter un peu, et après quelques moments apparaissait un paysage splendide de vives couleurs, un prince, un dragon ou n’importe quelle autre chose. Je vois que tu Me regardes avec étonnement parce que Je te raconte des détails si enfantins.

-          Mon Enseignement, ma petite, est simple et naïf. Je ne vous parle pas le langage de la science. Cela n’a pas sauvé encore personne. Acceptez mon Enseignement qui est simple, que J’ai semé et planté en vos âmes d’enfant. Mon Enseignement est pour ceux qui ont une âme d’enfant, simple, innocente, qui ne soupèse rien, ceux qui avec admiration M’écoutent et croient en Moi. Je te le dis, à ceux-là qui sont ainsi est mon Royaume, à la multitude de ceux qui accueillent la foi. Offre les souffrances que Je te propose pour ceux qui n’ont pas la foi ... N’en prends pas à ton aise, continue d’écrire ! Et quand seront arrivées jusqu’à Moi tes si nombreuses paroles écrites et tes souffrances supportées pour participer à mon Œuvre de Salut, mes Rayons de soleil vivifiants brilleront sur toi. Ce sera comme à l’aube quand le soleil se lève mais la vallée est encore endormie dans la pénombre, et les lève-tôt extasiés contemplent cette beauté si resplendissante. Que cela suffise pour aujourd’hui ! Je conclus mes paroles : vis de mon Enseignement nouveau et retourne-le-Moi sous forme de prière. »

 Ceci arriva tôt le matin, devant l’autel.

MOI, LE SPLENDIDE RAYON DE L’AURORE, J’AVEUGLERAIS SATAN

Après la longue conversation, une brève pause et le silence. La Sainte Vierge fit entendre sa voix en mon cœur de telle façon que ses premières paroles étaient comme enlacées avec les dernières du Seigneur Jésus :

-          « Toi aussi, ma petite, tu étais parmi les lève-tôt. Alors que ton âme se trouvait dans la nuit obscure, je fis briller sur toi ma Flamme d’Amour, et par sa douce et caressante chaleur Je t’ai donné une force nouvelle. Il y a de nombreuses âmes endormies comme l’était la tienne : sur elles aussi je veux projeter les rayons vivifiants de mon Cœur maternel, l’action de ma Flamme d’Amour.

-          Écoute, la terre se trouve en ce moment comme la nature avant la tempête. Elle ressemble aussi à un volcan qui, en faisant éruption, noie, tue et aveugle par sa fumée infernale et par sa pluie de cendres, et par ses secousses renverse tout, autour de lui. Voilà présentement la terrible situation de la terre. Elle porte à ébullition le cratère de la haine. Sa cendre mortelle de souffre veut rendre grises et incolores les âmes créées par le Père Céleste à l’image et à la ressemblance de Dieu.

-          Et Moi, le splendide Rayon de l’Aurore, j’aveuglerais Satan. Je vais libérer ce monde enténébré par la haine et contaminé par la lave sulfureuse et fumante de Satan, avec comme conséquence que l’air, qui donnait la vie aux âmes, est devenu étouffant et meurtrier. Aucun moribond ne doit se damner. Ma Flamme d’Amour commence déjà à s’allumer. Tu sais, ma petite, les âmes élues auront à lutter contre le prince des ténèbres. Ce sera une tempête terrible. Non, bien davantage, ce sera un ouragan, qui voudra détruire jusqu’à la foi et la confiance des élus eux-mêmes. Mais, en cette terrible tourmente présentement en gestation, vous verrez la clarté de ma Flamme d’Amour illuminant ciel et terre, que par l’effusion de son effet de grâce, je remets aux âmes en cette nuit obscure. »

MA FLAMME D’AMOUR CHERCHE REFUGE DEVANT LA HAINE D’HÉRODE

-          « Tu te rappelles, n’est-ce pas, ce que j’ai déjà dit ? Ma Flamme d’Amour cherche un refuge devant la haine d’Hérode. Sais-tu qui sont les persécuteurs ? Les lâches, ceux qui craignent pour leur bien-être, les prévoyants, les paresseux. Ceux qui sous le déguisement de la prudence surgissent pour éteindre ma Flamme d’Amour comme fit Hérode contre le petit corps de l’innocent Enfant-Jésus. Mais de même que le Père Céleste prit l’Enfant-Jésus sous sa protection et le défendit, de même Il défendra aussi maintenant ma Flamme d’Amour. »

 Les paroles de la Sainte Vierge résonnèrent plus émouvantes que jamais en mon cœur. En terminant de parler, elle me fit ressentir en moi-même qu’Elle est la puissante Souveraine du monde, sa Reine, devant laquelle tous les humains vont tomber à genoux l’âme repentie. Après une brève pause, de nouveau j’entendis sa voix au fond de mon cœur :

-          « Comprends-tu cela, ma petite ? Je vous élève en haut et vous conduis à la Patrie éternelle que mon Divin Fils vous a obtenu au prix de ses immenses douleurs. »

 Jamais jusqu’à maintenant je n’avais entendu parler la Sainte Vierge comme ça, sur ce ton. Sa voix était pleine de majesté, de puissance, celle de quelqu’un qui est décidé à tout. C’est impossible de décrire par des mots avec quelle indicible admiration et émotion je L’ai écoutée. Après quelques minutes, la Sainte Vierge, sur un ton totalement différent, de sa suave voix maternelle dit avec une douce tendresse :

-          « Voilà ce que tu dois mettre en marche, ma petite. Ne crains pas, mon petit instrument, fais confiance en mon pouvoir maternel ! »

DEMANDER EN TOUTE CONFIANCE - JE VOUS AI TOUS APPELÉS À MON ŒUVRE DE SALUT !

24 mai 1963

J’étais à prier pour une âme qui depuis déjà des décennies ne s’était pas confessée. J’appris qu’elle était gravement malade.

Un jour on reçut la nouvelle qu’elle avait déjà reçu l’onction des malades.

-          « Mon Jésus adoré : Merci pour ton infinie Miséricorde ! »

Il me répondit :

-          « Sois confiante ! Je t’ai toujours dit que ce que tu me demandes avec confiance, tu l’as déjà reçu. Peux-tu penser que si tu Me demandais des âmes Je ne te les accorderais pas ? Que nos mains moissonnent à l’unisson ! Demande, ne sois jamais fatiguée de demander, de désirer pour Moi. Si ceux qui demandent étaient nombreux, combien se convertiraient ! Je vous ai tous appelés à mon Œuvre de Salut, pères et mères, savants et ignorants, sains et malades. Tous peuvent travailler pour moi, l’homme libre et celui qui souffre en prison, car l’important c’est la disponibilité de l’âme, et aussi la liberté spirituelle qui constitue la culture de l’âme. Spécialement les malades, oui en vérité, ceux-là peuvent voler sur les ailes de la confiance absolue en Moi. Par une seule demande, ils peuvent obtenir la conversion massive des âmes.» (Si les malades offrent leurs souffrances, cela aveugle Satan et grâce à cela les âmes s’engagent sur le chemin du Salut).

LA RESPIRATION DE TON ÂME EST L’HUMILIATION EXTERIEURE ET INTERIEURE 2 juin 1963

Après la sainte communion, le Seigneur Jésus dit :

-          «Tout comme ton corps a besoin de respirer, ton âme aussi en a besoin. La respiration de ton âme est l’humiliation extérieure et intérieure. En ce mois de mon Sacré-Cœur, Je vais spécialement t’inonder de nombreuses grâces. Je vais augmenter en ton âme les vertus de mansuétude et d’humilité. De celle-là, tu en as le plus grand besoin.»

NOUS SOMMES ALLÉES CHEZ LE MÉDECIN - J’ÉCOUTE TOUJOURS VOS PRIÈRES PERSÉVÉRANTES

24 juin 1963

J’ai eu une journée très difficile, nous sommes allées chez le neurologue, le docteur H, où m’a envoyée la sœur qui m’accompagne, mais de façon indépendante, mon confesseur aussi me le conseilla. C’est uniquement pour suivre leur conseil que j’y allais. Est venue aussi avec moi la sœur accompagnatrice. Elle demanda au docteur, s’il n’y voyait pas d’inconvénient, (et moi non plus je ne m’opposais pas), de pouvoir être présente à la consultation. La consultation fut très surprenante. Le médecin ne fit aucun examen physique. Immédiatement, il commença à me poser des questions et j’en fus très surprise parce que, par elles, j’ai pu me rendre compte que c’est un homme d’une profonde vie spirituelle. Par ses questions, il portait attention à tout, et avec quelle bonne volonté il se comporta avec moi; la preuve en est que, à étaler devant lui ma vie spirituelle, il s’émut beaucoup. Durant la conversation je lui mentionnais un médecin qui durant des décennies avait vécu sans le sacrement de mariage. Je lui racontais les graves circonstances de sa mort. Le Seigneur Jésus me promit que cette âme ne se damnerait pas. Je lui citais les paroles du Seigneur Jésus :

-          « Si vous Me demandez des âmes, pourrais-je rejeter vos demandes ? Non ! Car alors Je travaillerais contre mon Œuvre de Salut ! J’écoute toujours votre prière persévérante. » Le docteur accueillit mes paroles et les écoutait avec allégresse. Ensuite, au bout d’une conversation de deux heures, nous avons pris congé. Il me dit qu’il enverrait son rapport à mon confesseur par lettre. »

 

SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

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