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La Flamme d'Amour du Cœur Immaculé de Marie
7 mars 2019

Comme le buisson ardent : première partie

TU ES LA LUMIÈRE DE MES YEUX 9 juillet 1963

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À la visite de nuit au Saint-Sacrement, je l’adorai, réparai et lui demandai de nous couvrir de son Précieux Sang. Avant de prendre congé, je lui demandai de nous bénir. Le Seigneur Jésus dit, d’un ton très ému :

-          «  Que nos pieds cheminent ensemble ! »

En chemin, je lui dis :

-          « Tu es la prunelle de mes yeux ! » (En hongrois : Tu es la lumière de mes yeux !).

Il me permit de ressentir l’exaltante joie de son Cœur, et dit :

-          « Comme ça fait longtemps que tu ne M’avais pas dit cela ! Jamais Je ne Me fatigue d’entendre ça ! On ne peut se fatiguer de l’amour. Toi, peut-être que ça t’ennuie si Je te dis la même chose plusieurs fois ? »

Et sa dernière parole fut celle-ci :

-          « Ma petite, Je t’aime tellement ! Beaucoup sont sans lumière. Ceux-là, Je veux les illuminer par la Flamme d’Amour. Le but : faire valoir l’Œuvre du Salut. »

Dans l’église de pèlerinage de Remete, la Sainte Vierge me dit :

-          « Il faut que tu ailles voir ton évêque ! »

Et elle me reprocha d’être précautionneuse.

22-23 juillet 1963

-          « T’es-tu rendue compte du nombre de fois où Je vais vers toi pour te prendre par la main ? Je te conduis pour que tu ne sois pas timide. L’abondance de grâce qui donne force et courage, c’est Moi. C’est ma clarté qui éclaire les chemins rocailleux sur lesquels tu dois marcher. La lumière n’est pas en ton âme pour que tu avances à tâtons, mais pour te rappeler que Moi aussi J’ai marché sur de semblables chemins. Ce n’est pas indifférent l’esprit avec lequel vous cheminez. Beaucoup sont sans lumière ».

À ce moment, la Sainte Vierge prend la parole :

-          « Ceux-là, je veux les illuminer par ma Flamme d’Amour car j’irradie vers vous l’abondant amour de mon Cœur maternel, vers vous qui avez une âme immortelle et qui êtes les doux fruits du travail rédempteur de mon Saint Fils. C’est ainsi que vous priez : le fruit de ton sein Jésus. Il est mon fruit. Et Ses fruits à Lui, c’est vous. Vous les élus, ma petite carmélite, vous êtes des fruits particulièrement savoureux. Il y a aussi des fruits produits par le tronc sauvage. Greffez-vous sur tout tronc sur lequel vous pouvez le faire, au moyen des fruits produits par les sacrifices de votre vie cachée, par lesquels le fruit sauvage aussi devient plus noble. Sacrifice – oraison ! Voilà votre instrument ! Le but: faire valoir l’Œuvre de salut. Oh! Si vos désirs atteignaient le trône du Père Céleste, alors le résultat aussi serait abondant ».

SOUFFRE AVEC COURAGE ET PERSÉVÉRANCE 24 juillet 1963

Je me détendais dans le jardin. Je m’attardais à penser aux nombreuses souffrances qui inondent mon corps et mon âme. Le Seigneur Jésus me surprit par ses douces paroles d’encouragement.

-          « Souffre avec courage, avec persévérance, avec un sincère abandon ! Ne t’arrête pas à calculer si c’est petit ou si c’est grand. Ce que tu peux faire encore sur la terre pour Moi est méritoire. Le temps est court, petite sœur, et ne revient plus jamais. Ce que tu n’acceptes pas une fois ne te sera jamais plus offert, parce que Je pense que tu ne le recevrais pas volontiers. Sur chaque acte que tu as l’opportunité de poser, mets la marque de ton amour, le sceau de la décision, pour indiquer que tu l’acceptes avec un amour qui s’immole lui-même, afin que, de cette manière, Je puisse faire de toi une participante heureuse à mon Œuvre de salut. Chaque petite goutte de souffrance, acceptée au prix de sacrifice et d’amour, sert à réjouir la Très Sainte Trinité, et en Sa compagnie toi aussi tu vas en jouir. Ce sera ta récompense qui n’est pas de ce monde. »

LA FLAMME D’AMOUR DE MA MÈRE APAISE LA DOULEUR DE MON CŒUR 26 juillet 1963

-          « De nouveau il Me faut Me plaindre, dit le Seigneur. Écoute-Moi ! Mon Cœur souffre tant ! Ces âmes, créées à l’image et à la ressemblance de mon Père Céleste, qui tombent entre les griffes de satan, l’enfer les avale. La douleur de mon Cœur, la Flamme d’Amour de ma Mère peut la calmer. Toi aussi, ma petite, tu calmes ce terrible tourment spirituel. C’est pourquoi Je te demande : accepte toute souffrance que Je t’offre ».

Après les paroles du Seigneur Jésus, la Sainte Vierge parla immédiatement :

-          « Quelle que soit la difficulté que tu dois affronter, ma petite carmélite, n’abandonne pas la lutte. Par ma Flamme d’Amour que je fais maintenant descendre sur la terre, commence dans le monde un temps de grâce jamais connu jusqu’à maintenant. Sois ma fidèle collaboratrice ! »

28 juillet 1963

Il me faut souffrir des douleurs spirituelles épouvantables. C’est à peine si je réussis à me maintenir debout. Je dois souffrir pour les mourants afin qu’ils ne se damnent pas. Dans mes souffrances déchirantes le Seigneur Jésus fit entendre sa voix :

-          « Vraiment, tu souffres beaucoup ? C’est Moi qui veut ça comme ça, et Je sais que toi tu ne veux pas autre chose que ce que Moi Je veux. Je dis que tu dois souffrir l’abandon, l’incompréhension, le mépris. Voilà la véritable participation à mon Œuvre rédemptrice qui sauve beaucoup, beaucoup d’âmes. Dans l’abondance de ma grâce, tes souffrances se révèlent de plus en plus méritoires. »

BRÛLEZ COMME LE BUISSON ARDENT QUI BRÛLE SANS SE CONSUMER

1er août 1963 - Premier vendredi

Des souffrances spirituelles et corporelles me torturaient. Le Seigneur Jésus me supplia au moment même où j’étais à pétrir les pâtes :

-          « Cette souffrance a beau te faire mal, accepte-la. Écoute, tu reçois des grâces autant que de nombreuses autres âmes n’en reçoivent qu’en des dizaines d’années. Sois très reconnaissante pour cela ! C’est la Flamme d’Amour de ma Mère qui M’oblige sans cesse. Je te l’ai dit déjà maintes fois : Elle t’a choisie afin que tu sois une de ses particulièrement favorisée. »

Tandis que je faisais mon travail, Lui me parlait, et Il me dit encore diverses choses. Par moments, les membres de ma famille venaient à moi avec leurs différents problèmes. À ces moments-là, le Seigneur Jésus restait silencieux. Il est la délicatesse infinie.

Alors qu’il manquait vingt minutes pour qu’il soit trois heures de l’après-midi, je regardai avec soin mon horloge, en même temps que je pensais à son agonie. Une fois, Il s’était plaint d’avoir subi ses douleurs les plus atroces vingt minutes avant sa mort. Encore ce même jour, à la tombée du jour, Il me dit :

-          « N’est-ce pas que tu ne doutes plus que Je t’ai choisie pour être une des travailleuses de la Rédemption ? Beaucoup de prêtres missionnaires ne peuvent faire plus que ce que toi tu fais. Tes sacrifices continuellement renouvelés et ton effort ininterrompu Me sont très agréables. Et la foi vive mise en Moi maintient ton âme en une continuelle fraîcheur et la rend apte à recevoir cette abondance de grâces. Ainsi, ma petite, ne sers que Moi ! Ceci vaut, selon le Seigneur, pour tous ceux aussi qui font des sacrifices pour son Œuvre rédemptrice. »

Le premier jeudi et le premier vendredi sont toujours des jours spéciaux de souffrances. Le Seigneur Jésus les répand en plus grande mesure ces jours-là. Aujourd’hui, Il m’a dit :

-          « La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux, spécialement ceux qui de toute leur âme et de tout leur cœur s’enrôlent parmi mes ouvriers. Tu comprends, n’est-ce pas? Ne faites pas de mauvais gré ce que vous faites. Brûlez comme le buisson ardent, qui brûle et cependant ne se consume pas ! Moi J’ai besoin d’un semblable sacrifice, qui ne se consume jamais, et dont le feu qui brûle d’amour Me touche. »

MARIE SERA VÉNÉRÉE DAVANTAGE QUAND ELLE RÉPANDRA L’EFFET DE GRÂCE DE SA FLAMME D’AMOUR DANS LES CŒURS

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4 août 1963

-          « Je dois te dire, ma fille, que ma Mère n’a jamais été si vénérée, depuis que le Verbe s’est fait Chair, comme elle le sera dès qu’elle répandra l’effet de grâce de sa Flamme d’Amour dans les cœurs, dans les âmes. Toutes les prières et suppliques, que quiconque lui aura adressées en n’importe quel endroit du monde le jour où va se faire valoir sa Flamme d’Amour, se fondront en une seule supplique de secours, et ainsi l’humanité se prosternera aux pieds de la Mère de Dieu, pour la remercier pour son amour maternel sans limites. »

Le même jour, Il me dit aussi ceci :

-          « Transmets mes paroles aux personnes concernées, et demande-leur de ne pas empêcher de couler ce grand fleuve de grâces que ma Mère, par sa Flamme d’Amour, veut répandre sur la terre ». Le 13 mars 1976 aussi Il me demanda de les transmettre.

VOUS POUVEZ ME DÉPOUILLER COMME VOUS LE VOULEZ 6 août 1963

-          « Sais-tu ce qui fait que l’âme vit de vérité ? L’exercice continu de la prière et du sacrifice. Sans cela, vos âmes sont malades et elles mourront. Oui il faut donner au corps ce dont il a besoin. L’âme aussi réclame sa part. Mais entre le corps et l’âme est le malin, qui agite l’âme par-ci par-là. Si l’âme ne tient pas fermement les rênes, ce sera malheureux, mais elle se fera du tort. »

Le même jour, plus tard :

-          « Demandez souvent et beaucoup ! Aussi souvent et pour autant d’intentions que vous Me demanderez, autant de fois et pour autant de besoins vous recevrez. Davantage encore, si Je perçois votre confiance, Je comblerai vos demandes et de façon répétée. Moi, on ne peut Me vaincre en générosité. N’est-ce pas que cela, toi aussi, ma petite, tu le sens ? Et cela te donne une grande force. Même si tu trébuchais, ta réprimande serait courte. Sais-tu pourquoi ? Parce que Je t’ai enchaînée à mes Pieds à ta propre demande. Par Moi-même, Je n’aurais pas fait ça, la libre volonté est tienne. Mais si Je vois votre confiance, alors vous Me créez une obligation, et cela signifie : vous pouvez Me dépouiller comme vous le voulez. Je ne refuse pas; avec l’amour de mon Cœur, Je Me tiens devant vous : Me voici pour vous rendre heureux ».

REPENTIR ET GRATITUDE, VOILÀ CE QUE JE DEMANDE 7 août 1963

-          « Mon amour est tout-puissant. Pénètre-toi de ce grand miracle : Je suis continuellement à votre disposition. Avec Moi, vous n’avez pas besoin d’être en attente à faire la queue, ni de demander l’heure et le lieu du rendez-vous. Je suis présent partout à chaque instant. Si vous M’appelez, mon oreille est déjà contre votre cœur et Je M’occupe de vous, Je vous caresse, Je vous soigne. Je ne demande pas le dossier du malade, Je suis affamé uniquement de la voix du repentir. Voilà l’unique pas qui vous rapproche de Moi : le repentir.

-          Je sais que beaucoup de vous rechuteront, mais si je vois que vous ne vous égarez pas en vous éloignant de Moi, Je peux rapidement vous relever de votre prostration, parce que ma Main Divine est près de vous. Lorsque je vous relève, le péché tombe instantanément de vous et vous redevenez légers. Moi, pour cela, Je ne désire rien d’autre que la gratitude; dites-Moi pour cela une seule parole : Merci ! Vous Me demandez : combien de fois ? Chaque fois que Je vous relève. C’est bien là, naturellement, le minimum que vous pouvez faire. Mais si vous Me remerciez à la place des autres aussi, alors vous êtes sur le chemin sérieux du progrès. Prie toi aussi, mon Élisabeth, afin que le nombre des âmes repenties et reconnaissantes aille en augmentant de jour en jour ».

LAVE TON ÂME, REFRÈNE TON REGARD 10 août 1963

C’était dimanche. En sortant de la sainte messe, je remarquai un vêtement d’un design intéressant. Mon intention était de le regarder de plus près. Le Seigneur Jésus silencieusement me réprimanda :

-          « Refrène ton regard ! Penses-tu que Je ne peux remplacer ces choses-là ? Que nos regards se compénètrent profondément en se fondant l’un dans l’autre ! »

13 août 1963

J’aidais au nettoyage de la chapelle et je dis avec joie : Me voici, mon doux Jésus ! Il ne me laissa pas sans réponse :

-          « Nous allons bien nous amuser ! »

Le jour suivant, en m’agenouillant de nouveau devant Lui, un torchon d’époussetage en main, je lui demandai :

-          « Comme je suis, en ce moment, à me préparer pour la sainte confession, sois bon et nettoie Toi aussi mon âme de la poussière afin que je vois de plus en plus nettement ta Sainte Volonté, et que par elle je devienne de plus en plus digne de Te servir saintement. »

Après, sur le tramway aussi je conversais avec Lui, en pensant : comme il est maintenant propre son foyer. Il me surprit en mes pensées :

-          « Moi aussi Je serais heureux si l’âme des personnes qui appartiennent à ma maison était aussi peu empoussiérée et aussi soignée comme l’est maintenant ma sainte maison. »

Je lui demandai :

-          « Et il n’en est pas ainsi ? »

Par une phrase douloureuse, Il me le fit savoir :

-          « Malheureusement, non ! »

J’en fus beaucoup émue, et je pensai tristement à la douleur de ses paroles. À ce moment, le Seigneur Jésus, à la place de paroles, soupira en mon cœur :

-          « Que notre intérieur ressente la même chose ! »

17 août 1963

Durant le déjeuner, il me fut très difficile de rendre ma nourriture insipide. Je pensai : je vais manger la moitié et l’autre moitié je la ferai insipide. Le Seigneur Jésus tristement observa :

-          « Moi J’ai accepté les souffrances sans les soupeser mesquinement, et Je t’ai sauvée non seulement de quelques-uns mais de tous tes péchés. Ne te comporte pas de façon mesquine ! Que nos mains moissonnent à l’unisson. Dirige vers Moi tes graines oléagineuses, car c’est seulement ainsi qu’elles deviendront plus éclatées, plus chargées. C’est seulement à travers ton plein abandon qu’on pourra exprimer leurs gouttes d’huile accumulées. »

PAR LES SOUFFRANCES ET LES HUMILIATIONS VOUS SEREZ DIGNES DE SERVIR LA CAUSE

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22 août 1963

En la fête du Cœur Immaculé de la Très Sainte Vierge, je gardai le lit. La forte fièvre m’abandonna tout de suite avant midi. Je récitai le saint Rosaire en honneur de la Sainte Vierge. Durant ma prière, le Seigneur Jésus m’honora de ses paroles. Ce qu’Il a dit me surprit beaucoup, car ce qu’à ce moment-là Il répondit est arrivé depuis déjà assez longtemps. La grande humiliation et la souffrance qui m’étaient tombées dessus alors, durant des jours avaient troublé le silence en mon âme et la confiance mise dans le Seigneur Jésus. À cette époque, je demandai plusieurs fois au Seigneur si ça avait été le fruit de mon imagination quand lui et la Sainte Vierge me dirigèrent au Père X, afin qu’il accepte …la direction de mon âme. Ensuite je ressassais ça et le ressassais en moi, et quelques fois je demandai au Seigneur si je n’étais pas tombée victime de fausse imagination. Comme à cette question je ne reçus pas de réponse alors de la part du Seigneur Jésus, je souffris énormément. Mais par la suite, ça a disparu des préoccupations quotidiennes, et je n’y pensai plus.

-          « Ma petite, J’apprécie et Je regarde avec grand respect et un amour compréhensif tes souffrances et tes humiliations, que jusqu’à présent tu as dû supporter avec patience ... Écoute, le Père auprès de qui Je t’ai envoyé a libre volonté. Il est vrai qu’il a reconnu devant toi qu’il a des doutes. Je te dis Moi que même maintenant il ne voit pas clairement la question. Il ne l’a pas écartée des préoccupations quotidiennes ni ne l’a oubliée non plus. En son cœur continue d’être obscure la ferme décision par laquelle Nous t’avons envoyée auprès de lui. Mais il constatera que c’est tout à fait authentique. Néanmoins, lui aussi devra souffrir. Je t’ai dit que quiconque connaît quelque chose de la Flamme d’Amour de notre Mère ne pourra mériter être digne de servir notre cause que par la souffrance et les humiliations ».

                                                                            26 août 1963      

-          « Tu dois céduler le mois de septembre pour pousser davantage ma Flamme d’Amour. En dehors de mes Paroles, ne parle de rien d’autre, ne fais que remettre mon Message à ton évêque. Je lui demande de prendre en main ma Sainte Cause. Réponds-leur seulement s’ils te questionnent, et sois humble. » (Mon confesseur ne me laissa pas aller voir Monseigneur.)

TOI, RESTE TOUTE PETITE ET IGNORANTE 30 août 1963

-          « Ne cherche pas à te faire remarquer davantage ! Sais-tu pourquoi Je dis cela ? Revois clairement mes règles de politesse. Écris mes Paroles comme tu le peux. Tu n’as pas besoin de les faire corriger par d’autres. Je Me réjouis que tu ressentes une sainte vénération envers mes Paroles, mais tu n’as pas besoin de les honorer par les règles de politesse et d’orthographe. Toi, reste tout simplement toute petite et ignorante ! Je t’ai déjà dit qu’ainsi tu M’es chère. Ne cherche rien qui te ferait passer pour intelligente. Si tu M’avais été agréable de cette façon, Je t’aurais donné le moyen et la possibilité pour cela. Nous, à travers ta petitesse et ton ignorance, et surtout de ton humilité, nous voulons mettre en marche par toi notre Sainte Cause. Attention, ne laisse pas la vanité s’approcher de toi ! C’est pourquoi J’attire ton attention, sois très humble, mets-y tout ton effort, par lui tous tes succès se consolideront aussi ».

JE RÉCOMPENSE TA GRANDE COMPASSION POUR LES ÂMES DU PURGATOIRE 31 août 1963

J’assistai à la sainte messe du soir. Ensuite, je restai encore un long moment avec Lui. Je Le suppliai longuement. La sœur sacristaine ne s’en rendit pas compte, et elle s’en alla en fermant la porte à clé. Nous étions tous les deux : Dieu et moi avec ma prière de supplication. Absorbée, j’intercédai en faveur des âmes du purgatoire. En mon cœur brûlait un grand désir que beaucoup plus se libèrent du lieu de souffrance. Alors que je ressentais ce grand désir, la Sainte Vierge me parla ainsi :

-          « Ma petite, je récompense le grand désir et la compassion que tu ressens pour les âmes du purgatoire. Jusqu’à maintenant tu as récité trois Ave Maria en mon honneur pour la libération d’une âme. Maintenant, pour calmer ton ardent désir, à l’avenir dix âmes se libéreront du lieu de souffrances ».

Je ne pouvais quasiment pas comprendre une si grande bonté. Au lieu de me fendre en quatre en remerciements, seul un soupir vint à mes lèvres : - Sainte Mère de miséricorde, merci pour tant de grâces !

MOI, JE VAIS CHERCHER DES CŒURS 1e septembre 1963

Lundi Aujourd’hui, c’est jour de jeûne en faveur des âmes sacerdotales. Comme le Sauveur me l’avait demandé, en jeûnant au pain et à l’eau, je peux libérer une âme sacerdotale du purgatoire. Le jeûne m’affaiblit un peu, vu que je fais aussi mes tâches ménagères de la façon habituelle et j’aide mes enfants. À la tombée du jour, une fois mon travail terminé, je me rendis auprès du Seigneur Jésus. Mon recueillement en Lui se trouva perturbé de façon inattendue par un tracas que je ressentais.

Je dus prendre congé du Seigneur Jésus. En chemin vers la maison, Il me dit :

-          «Je t’attends à la maison; quand tu arriveras, Je serai déjà là en notre petite pièce.»

Je fus très émue. En Sa présence, je consommai mon modeste repas qui n’était que du pain. Le Seigneur Jésus était là avec moi, je ne Le vis pas, mais la sensation de sa présence me l’assurait. À cause de ma grande fatigue, je ne pouvais pas rester pendant longtemps levée pour l’adorer à genoux. Le Seigneur Jésus avec une infinie bonté et délicatesse dit :

-          « Détends-toi donc ! Je continuerai encore avec toi quelques moments de plus. Sens Ma présence bénie et la peine de mon Cœur que Je partage avec toi. Que nos cœurs battent à l’unisson ! »

 ...Mes larmes commencèrent à couler, ce qui augmenta beaucoup le repentir de mes péchés. Qui ne pleurerait pas devant tant de bonté et de délicatesse ? En un pieux silence, Il se tint immobile à mon côté et ensuite il prit congé :

-          « Repose en Paix ! Moi, Je vais chercher des cœurs ! »

En sentant s’éloigner sa sainte présence, je L’appelai en sanglotant : - Où vas-Tu, mon Jésus adoré ? Lui, d’une voix affligée, répondit :

-          «Je vais, simplement. Je visite d’abord les âmes qui Me sont consacrées; Je leur offre mes grâces encore et encore. »

QUE TA VIE SOIT RECUEILLEMENT, PRIÈRE ET SACRIFICE 2 septembre 1963

Durant le déjeuner, la revue "Vigilia" tomba entre mes mains. Je commençai à lire un article, quand le Seigneur Jésus silencieusement fit entendre sa voix :

-          «Range-ça ! As-tu oublié que Je t’ai demandé de renoncer à toute lecture distrayante ? Que ta vie soit une vie de recueillement, de prière et de sacrifice. Ou, peut-être que tu ne veux pas être une véritable carmélite ? Ça Me ferait bien mal. Le renoncement s’avère difficile ? Ne t’en fais pas, Je vais t’en récompenser !»

Avec tristesse, je me repentis de ce que j’avais fait et, ensuite, rapidement je me mis à travailler tout en L’adorant. En sortant dans la cour pour étendre le linge, Il dit:

-          «Je t’attends en notre petite habitation. Viens un peu pour être avec Moi !»

À peine entrée dans la petite pièce, sa présence me remplit de sainte dévotion à l’instant même. Après L’avoir adoré brièvement, je continuai mon travail. Le Seigneur Jésus me demanda :

-          « Fais de ton mieux, et reviens. J’attends que tu reviennes! »

Je revins en hâte et me prosternai. Il inonda mon âme de sa Présence divine et me demanda :

-          « N’aime que Moi, ne sers que Moi, davantage encore ! N’est-ce pas que ces paroles te sont déjà connues ? Tu sais, Je te demande toujours ce que Mon Cœur désire le plus ».

SON EFFET DE GRÂCE SE RÉPANDRA AUSSI SUR LES MOURANTS 12 septembre 1963

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Après ma sainte confession, le Seigneur Jésus m’inonda de grands tourments, et ces souffrances alternaient.

Une fois, j’ai eu à souffrir parce que les doutes m’envahissaient, une autre fois parce que, à la demande de la Sainte Vierge, je dus souffrir l’agonie des mourants et leur lutte contre satan. La Sainte Vierge me redit :

-          « Tu vois, ma petite, lorsque s’allumera la Flamme d’Amour de mon Cœur sur la terre, son effet de grâce se répandra aussi sur les mourants. satan se retrouvera aveugle et, à l’aide de votre prière durant votre veillée d’adoration nocturne, la terrible lutte des mourants contre satan prendra fin, et sous la douce lumière de ma Flamme d’Amour, même le pécheur le plus endurci se convertira ».

Et pendant qu’elle me disait cela, mes souffrances augmentèrent tellement que j’ai quasiment éclaté à cause de la douleur.

DOUTES, HUMILIATION INTÉRIEURE 14 septembre 1963

Durant mon travail, la Sainte Vierge m’incita à aller faire avancer sa sainte Cause. J’en étais si mêlée qu’une résistance jamais sentie jusqu’à maintenant commença à me torturer. Serait-ce vraiment la voix de la Sainte Vierge ? Ne serais-je pas tombée victime de mon imagination ? C’est apparu en moi parce que, après ma confession faite deux jours auparavant, en remettant à mon directeur spirituel la nouvelle demande de la Sainte Vierge, qui était aussi pressante, celui-ci me répondit de ne pas aller chez Monseigneur, qu’il en prenait la responsabilité devant la Sainte Vierge. Il ajouta en outre que, si c’est urgent pour la Sainte Vierge, qu’elle en prenne les moyens. Bien plus : que j’attende jusqu’à ce que Monseigneur ...vienne en ville; alors je devrais lui parler. Sur ce, je répondis à mon directeur spirituel que : Oui, je me soumets pleinement à ce qu’il dit, et je ne ferai rien sans son mandat ou sa permission. La Sainte Vierge entre-temps continuait à me pousser : - « Vas-y, vite ! »

Je lui demandai :

-          « O ma Mère, où ? En quelle direction dois-je aller ? Vers qui ? »

 Elle donna une réponse catégorique :

-          « Vois le Père E, et demande-lui s’il sait quand Monseigneur viendra ».

Quand j’entendis ces paroles, j’en restai toute confuse. C’était une disposition inattendue. Je Me sentais incapable de prendre une décision. Je voyais déjà en moi-même les grandes difficultés, vu que l’évêque n’a pas l’habitude de venir à cette époque; et que dirait le Père E, si je me présentais devant lui avec ma demande. Mais l’incitation était beaucoup trop forte pour pouvoir y résister. J’interrompis mes travaux ménagers et je me dépêchai d’aller voir le Père E, pour lui poser la question. Il ne se surprit pas mais répondit : « Oui, nous l’attendons lundi pour bénir une pierre tombale »; mais je ne reçus pas encore une réponse précise. Je lui demandai de me communiquer le moment parce que si Monseigneur vient, je voudrais parler avec Lui. Ensuite je m’agenouillai devant lui et lui demandai de me bénir avant de me retirer. Quand je lui demande sa bénédiction, le Père E est toujours surpris, alors que moi je trouve cela normal. Comme le Père ne me communiqua ni la date ni l’heure, mon humiliation intérieure fut grande. Je ne comprenais pas pourquoi tout cela. Même si l’impulsion que j’ai suivie s’avéra vraie, malgré cela l’angoisse des doutes régnait en moi. Et si l’impulsion n’était pas venue de la Sainte Vierge ? Dans ce cas-là, quelle puissance m’a obligé à le faire ?

 

SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

 

 

 

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