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La Flamme d'Amour du Cœur Immaculé de Marie
7 mars 2019

Sacrifice jusqu'au martyr 1964 : première partie

SACRIFICE JUSQU’AU MARTYR

1964

 

UN FLOT DE GRÂCES PAR L’ADORATION DU SAINT-SACREMENT

josephjesus

 

Premier dimanche de janvier 1964

Je suis allée à l’hôpital. J’allai visiter un de mes enfants. En retournant à la maison, à cause du froid intense je ne pouvais quasiment pas marcher. Tout en marchant, je pensais que c’est à cinq heures que commençait l’adoration du Saint-Sacrement, et que moi aussi je voulais être présente à l’adoration communautaire. J’ai vaincu en moi le froid glacial qui rendait mes pieds presque insensibles, et je me suis empressée de me rendre auprès du Seigneur Jésus. Pendant que j’y allais, Lui, par des paroles silencieuses et reconnaissantes, commença ainsi à parler avec moi :

-          «Comme Je me réjouis que tu viennes Me tenir compagnie ! Tu es tellement empressée à me faire plaisir ! Ça signifie pour toi un nouveau et abondant flot de grâces. »

Durant l’adoration du Saint-Sacrement, Il me demanda de Lui offrir réparation pour les offenses commises par tant de personnes qui font peu de cas de ses inspirations. Oh, immédiatement mes péchés me vinrent à l’esprit. Moi aussi, j’étais parmi ceux qui L’avaient beaucoup offensé. Peut-on penser à cela sans verser des larmes ?

Seigneur, pardonne-moi mes péchés ! Et maintes et maintes fois, j’éveillai en moi le repentir que la Miséricorde du Seigneur faisait jaillir de mon âme. Je veux me repentir de mes péchés comme jamais personne jusqu’à maintenant s’est repenti des siens. Et je veux T’aimer comme aucun pécheur converti jusqu’à maintenant T’a aimé. Tandis que je me repentais de mes péchés, Lui continuait :

-          « Tu sais, le grand péché du monde est de négliger mes inspirations, c’est à cause de cela que le monde marche dans les ténèbres, et à cause de la tiédeur des âmes à Moi consacrées. Elles pourraient M’aider, mais elles ne se rendent même pas compte combien cette tiédeur est dangereuse. Je t’en prie, communique s’il-te-plaît à ton directeur spirituel le désir de mon Cœur. Que lui et tous ceux qui s’occupent de guider les âmes suivent mes inspirations avec une plus grande fidélité, et amènent les âmes à en comprendre l’importance, car sans cela, c’est impossible de vivre une vie spirituelle. Si grand que soit votre ténacité, si vous négligez mes saintes inspirations, vos âmes se souilleront comme celles aussi qui vous ont été confiées. »

LE MALIN VEUT ARRACHER LA PRINCIPALE RICHESSE DE TON ÂME : IL VEUT BRISER TON HUMILITÉ

13 janvier 1964

Durant ma méditation, le Seigneur Jésus de nouveau daigna faire entendre sa voix.

-          « Fais attention, mon Élisabeth, ton âme sera le théâtre de grands combats prolongés. Le malin veut arracher la principale richesse de ton âme : il veut briser ton humilité. Il sait et il voit que c’est là l’unique valeur qu’il doit frapper. C’est seulement par cela qu’il peut ébranler la constance de ton âme.

-          Il se jettera sur toi avec une force terrible et va mettre la main sur tous les moyens de sa haine contre toi. Le malin perturbera tes pensées, rendra incertaines toutes tes actions, par ses paroles il va te suggérer toutes sortes de bassesses, et il va t’inonder de terribles tourments. Il voudra te tromper pour que tu abandonnes ton humble dévouement.»

Quelques heures après m’avoir dit cela, les ennuis du malin commencèrent réellement. Si le Seigneur Jésus ne m’avait pas avertie d’avance, je ne sais pas comment j’aurais pu m’orienter parmi les pensées ressassées dans ma tête ... Je ne pouvais le chasser de mes pensées; il s’est jeté sur moi avec toute la force de sa haine. Mon cœur languissait en sa misère, incapable d’agir, et c’est seulement le fait que le Seigneur Jésus m’avait avertie d’avance qui me retint de faire quelque chose d’incorrect ...

JE VEUX QUE PAS UNE SEULE ÂME SE DAMNE. DÉSIREZ-LE, VOUS AUSSI, AVEC MOI

15 janvier 1964

Le Seigneur Jésus me dit :

-          « Sais-tu, ma petite, qu’est très élevé le nombre des lecteurs ? Fréquemment, nombreux sont ceux qui lisent sur ma sainte doctrine mais n’arrivent à rien avec cela. La lumière électrique, la lumière solaire, elles n’illuminent que les lettres. Le sens de ma doctrine, ne le comprennent vraiment que les âmes qui viennent à Moi. Moi, par ma Clarté divine, à l’âme qui se prosterne devant Moi, Je lui communique l’intelligence de ma Divinité, et par celle-ci, son esprit arrivera à comprendre quel est mon éternel désir : le Salut des âmes. Désirez, vous aussi, prendre part à mon Œuvre de Rédemption! Que cela soit la fin suprême de vos vies, la plus précieuse que vous pourrez déposer devant Moi. Saisissez chaque occasion et chaque moyen de sauver les âmes ! Efforcez-vous-y ! Tu te rappelles ce que tu as lu une fois : «Si chaque chrétien sauvait seulement une âme, personne ne se damnerait.»

Quand le Seigneur Jésus termina de parler, la Sainte Vierge en des mots douloureux s’adressa à moi :

-          « Ma petite ! Je veux que pas une seule âme ne se damne. Désirez-le, vous aussi, avec Moi ! C’est pour cela que je dépose entre vos mains ce faisceau de lumière qu’est la Flamme d’Amour de mon Cœur.»

Tout en prononçant ces paroles, elle me fit sentir avec une plus grande vivacité la douleur de son Cœur.

JE SUIS LE GRAND DONNEUR DE SANG 16 janvier1964

Durant la sainte Messe et de même après la communion, le Seigneur Jésus parla de la force de son Sang précieux :

-          «Je suis le grand Donneur de sang. Par mon Sang Divin, vous pouvez être divinisés. Pouvez-vous comprendre cela ? C’est vrai que c’est difficile ! Moi Je suis l’unique Donneur de sang du monde ! Pénètre en mon amour tout-puissant ! Médite là-dessus maintenant à la lumière de ma sainte clarté. N'est-ce pas que tu sens ce Précieux Sang ? Mon Précieux Sang réchauffe et met en mouvement l’énergie glacée, paralysée de vos âmes. Je le verse et le verserai dans tous les hommes du monde entier pourvu qu’ils se soumettent au saint traitement de ma divine Main. Permettez que J'agisse en vos âmes ! Pourquoi voulez-vous demeurer des hommes d’âme vulgaire ? Si seulement vous vouliez devenir divins afin que Je trouve ma joie en vous, à vivre avec vous !

-          Ma table est toujours dressée. Moi, l’amphitryon, J’ai tout sacrifié. Je Me donne Moi-même. Regardez dans vos âmes après avoir reçu mon Précieux Sang. Et rendez-vous compte de l’effervescence que la force de mon Précieux Sang exerce en vous. Ne soyez pas si insensibles ! Que ce ne soit pas la routine qui vous entraîne à ma sainte Table mais la ferveur de la charité dévouée, qui prend feu ici au contact de mon amour et qui par Moi, pourvu que vous restiez unis à Moi, brûlera le péché de vos âmes. Oh, que Je désire cette grande décision et cet amour volontaire de votre part ! Quand viendrez-vous enfin à Moi ? »

Ces expériences divines maintiennent mon cœur en un tel état que, en ces occasions où la force perturbatrice du malin ne peut se faire valoir, elles s’anéantissent complètement en mon cœur.

LE SEIGNEUR ET LA VIERGE MARIE DÉSIRENT QUE CHAQUE FOYER SOIT UN SANCTUAIRE

17 janvier 1964

Aujourd’hui le Seigneur Jésus commença à parler du foyer de Nazareth qui était le nid chéri et bien chaud de la Sainte Famille :

-          « Tu sais, c’est ici que J’ai Moi aussi préparé mon âme pour le grand sacrifice, pour les souffrances que J’ai supportées pour vous. Toi aussi, il t’a fallu mûrir dans la sainte enceinte de la famille. Comme tu étais orpheline, le foyer que tu as formé par le mariage était la place où ton âme devait se préparer pour ta grande vocation, qui n’a pu mûrir que dans le sanctuaire familial. Moi Je sais, Je connais tes qualités, et c’est pourquoi ma divine Providence ordonna tout de façon préméditée afin de te rendre apte à tout ce que, à travers toi, Je veux communiquer au monde. Du sanctuaire familial vous devez vous lancer dans la vie, dans les luttes difficiles de la vie.

-          C’est dans la chaleureuse solidarité du sanctuaire familial que les âmes reviennent se réchauffer après les grands égarements. C’est là qu’elles viennent se retrouver elles-mêmes et qu’elles reviennent de nouveau à Dieu. Il est nécessaire que vous, les mères, vous étendiez la chaleureuse compréhension de vos cœurs même après que vos enfants aient déjà formé leurs foyers. Grande est la responsabilité qui retombe sur vous. Ne croyez pas que, une fois l’enfant devenu adulte, il n’a plus besoin de parents. Ma Mère aussi M’a accompagné partout par son amour, par ses sacrifices et ses prières. Cela, vous devez le faire vous aussi, et Moi Je bénirai vos efforts. Ma Mère bien-aimée M’oblige à cela. C’est sa puissante intercession qui a obtenu de Moi pour les familles cette grande effusion de grâces avec laquelle aujourd’hui elle veut inonder la terre. Comme Elle l’a dit : rien de comparable à cela n’est arrivé depuis que le Verbe S’est incarné. Elle met à la racine du mal la force curative de sa bonté maternelle. Elle n’a pas voulu faire un miracle notoire comme ça arrive dans les grands sanctuaires qui suscitent l’admiration et qui ont une renommée mondiale. Elle veut que chaque famille soit un sanctuaire, un lieu merveilleux où, en union avec vous, elle réalise ses miracles au fond des cœurs. Passant d’un cœur à l’autre, elle dépose en vos mains la Flamme d’Amour de son Cœur qui, par vos prières accompagnées de sacrifices, aveuglera Satan qui veut régner dans les familles ».

La Sainte Vierge aussi ajouta quelques mots :

-          «À travers toi, ma petite carmélite, je veux faire connaître l’angoisse qui jaillit de l’amour sans limites de mon Cœur maternel, à cause du danger qui menace le monde entier par la désintégration des sanctuaires familiaux. Mon cri d’alarme maternel, je l’adresse avant tout à vous, et en union avec vous je veux sauver le monde. À toi, la première, je te permets, ma petite, de sentir cet effort immense que je commence à déployer pour aveugler Satan.

-          Je partage avec toi jusqu’au jour de ta mort l’angoisse de mon Cœur. C’est ton cœur compatissant qui te rend digne de transmettre ma Flamme d’Amour. Et tous ceux qui partageront ma peine auront aussi le droit de recevoir cette grande grâce par laquelle nous sauverons les âmes de la damnation éternelle ».

RENONCE À TOI- MÊME ET À TES PASSE-TEMPS 18 janvier 1964

J’allai chez la sœur qui m’a été assignée. Elle était en train d’écouter à la radio un de ses concerts favoris. Comme entre-temps on lui présenta une occupation, elle me passa les écouteurs en me disant de l’écouter pendant son absence. Immédiatement je restai absorbée par la beauté de la musique. Quelques minutes à peine s’étaient écoulées qu’à travers la beauté des sons musicaux, le Seigneur s’adressa à moi avec des paroles fines comme un soupir :

-          « Tu ne penses pas qu’en ces occasions Je suis jaloux de toi ? Qu’est-ce que Je t’ai dit ? Que pas un cheveu ne s’interpose entre nous ! »

 Ses paroles résonnaient en mon cœur en dominant la beauté de la musique, et Lui continuait en me suppliant :

-          « Mes paroles divines, écoute-les à travers l’art et la beauté musicale du monde aussi ! Renonce à toi-même et à tes propres passe-temps. Pense à ce que Je suis en train de réaliser avec toi, ma toute petite sœur, et ne laisse entrer en ton cœur aucune distraction passagère. Prends bien soin de ne pas disperser le recueillement de ton âme par les productions de Je ne sais quels petits artistes de la terre. Pour toi, une seule chose est nécessaire : la participation ininterrompue à mon Œuvre de Rédemption. Trouve en elle ta distraction! Ne dis pas que Je suis très sévère.

-          Ne t’ai-je pas demandé plusieurs fois déjà de renoncer à toi-même ? Cela, tu dois le refaire à chaque instant, instant après instant. Tu ne peux te passer de ça, même pas pour un bref instant. Je suis le chemin et la Vie pour toi. Tout est éphémère, seul demeure le travail du cœur que tu fais pour le bien des âmes. »

J’ENTENDIS DES PAS LÉGERS SUR LA NEIGE VERGLACÉE 19 janvier 1964

SantaTrinidad

 

Dimanche

Aujourd’hui, je n’ai assisté qu’à une sainte messe. Mes anciennes engelures aux pieds recommencent à me causer des ennuis, et ça m’a empêché d’assister à la sainte messe du soir aussi. Je n’ai pas pu non plus faire l’adoration du soir. J’ai pensé que ce jour-là j’allais me reposer. En ma petite maison bien chauffée, j’ai passé tout l’après-midi et la soirée aussi à de petites occupations. À un moment donné, je suis sortie dans le jardin, et immédiatement j’entendis des pas légers sur la neige verglacée. Je regardai autour, ce doit être un petit animal affamé qui est à la recherche d’aliment, et je fis quelques pas. Alors, la présence du Seigneur inonda mon cœur. À la sentir, je sursautai parce que, par sa présence, Il me permit de sentir aussi qu’Il se tenait tout près de moi. Je tremblais de tout mon corps sous l’effet des grâces qui émanaient de Lui. Ma force physique m’abandonna tellement que je me suis presque effondrée. Ce n’est qu’en tremblant que je pus faire quelques pas. Ça Lui est déjà arrivé plusieurs fois de me surprendre par sa présence, mais cette fois-ci a surpassé les précédentes. Mon corps a tremblé comme jamais jusqu’à maintenant. Je n’ai pas vu, et je ne sais pas comment, cependant j’ai perçu le contact de son vêtement qui, tel un vent extraordinaire de grâces, a rempli mon cœur de la sensation de la présence de Dieu. Tout cela arriva dans le jardin enneigé. C’est seulement en revenant à ma petite maison que je me rendis compte combien de temps ça avait duré. Par la suite, le Seigneur Jésus se mit aimablement à converser.

-          «Tu sais, Je Me trouvais si seul, et comme tu ne venais pas, Je suis venu à toi. C’est une joie pour Moi d’être avec toi. Je te suis reconnaissant maintenant des nombreuses fois que tu penses à Moi. Oh, si tu savais comme tu m’es agréable quand tu médites avec tant de dévotion sur mon Précieux Sang, et quand tu répares et M’adores. J’estime qu’il est juste de ma part de t’honorer aussi de cette manière spéciale pour ça. Et la solitude ! Oh, cette solitude et cette froideur qui M’entourent continuellement ! C’est pourquoi maintenant Je reste près de toi. Je ne perturbe pas ton repos, Je suis seulement ici avec toi dans le silence. Que nos cœurs battent à l’unisson ! Toi, continue à faire ce à quoi tu t’occupais jusqu’à maintenant. Je Me tiendrai encore un bon moment avec toi parce que … que ferais-Je seul ?

-          Personne ne vient M’adorer, ni pour réparer, ni pour demander, ni pour rendre grâces. Je sais que toi tu ne manques jamais sans raison. Toi, tu n’as pas d’absence injustifiée. Mon Élisabeth, Je te fais cadeau de ma Divinité. Serre-Moi sur ton cœur, puisque Je sens avec des sentiments humains aussi. Le saint sursaut que tu as ressenti tout à l’heure, J’ai voulu te le donner comme récompense, en signe de ma gratitude envers toi. »

QUICONQUE LIRA CECI PARTICIPERA AUSSI À L’EFFUSION DE MES GRÂCES 20 janvier 1964

-          « Écris ce que Je dis : cet effluve divin dont Je t’ai honoré dans la journée d’hier, toute personne qui lira ceci et en tout lieu où elle le lira, elle aussi, sans exclure personne, aura part à l’effusion de mes grâces que, par tes mérites unis à mes Mérites, Je répandrai sur les âmes en acompte pour les gouttes d’huile exprimées par tes souffrances. »

J’AI PRIS TON CŒUR DANS MES MAINS 28 janvier 1964

Aujourd’hui, j’écris ceci, bien que ça n’est pas arrivé aujourd’hui mais il y a quelques jours. Ça m’a coûté tellement de me mettre à l’écrire, parce que j’arrive difficilement à comprendre ce qu’Il a dit :

-          « Ne te creuse pas la tête ! À quoi ça te servirait ? Tu ne pourrais en aucune façon comprendre quel long chemin il t’a fallu parcourir jusqu’à ce que ton âme s’élève à ces hauteurs. Non seulement toi, mais même les astronomes de la terre entière ne pourraient pas calculer le chemin que tu as parcouru, en si peu de temps que les saints et les anges du Ciel eux-mêmes sont dans l’admiration. Tu sens, n’est-ce pas, avec quelle simplicité Moi J’ai résolu la question ? Je t’ai enlevée par mon amour, pour que, comme Je l’ai déjà dit, tu voles droit, comme une flèche, vers Moi, auprès de Moi. Je répète : droit comme une flèche ! Voilà le chemin de l’amour qui n’avance ni en zigzaguant ni en calculant. Et c’est parce que tu as accepté cet amour que Je t’ai offert, et que tu l’as attiré à toi de toutes tes forces, c’est pour cela que maintenant toi tu es ici avec Moi. Tu n’as pas à t’étonner désormais, même pas un seul instant, de ce que Je fais avec toi en réponse à ton amour. Moi non plus Je ne peux résister, parce que le sacrifice offert par mon amour a rencontré en toi de la compréhension. C’est pour cela que mes grâces agissent sans entrave en ton âme. Et s’il arrive que Je t’enlève jusqu’auprès de Moi, cela ne doit pas t’amener à te torturer les méninges. Accepte-le comme Je te le donne. Tu ne dois pas te creuser la tête là-dessus ! De toute façon, que tu plonges en ta misère Me plaît beaucoup. Mais cela non plus tu ne peux te l’attribuer toi-même, parce que c’est aussi le fruit de ces grâces extraordinaires que Je t’ai offertes. Et tout comme tu ne peux comprendre avec ton intelligence cette rupture avec la terre qui se produit dans l’extase, de la même manière tu ne pourras rendre compte ni donner une explication de l’abondance de grâces reçues qui va en laisser un grand nombre bouche bée. Parce que J’ai pris ton cœur dans mes Mains, tu es œuvre exclusive de mes mains. Et comme c’est Moi qui ai préparé ton cœur, c’est pourquoi toute louange Me revient à Moi. Davantage encore, c’est pour cela que Je ne t’ai pas donné de directeur spirituel, parce que Moi-même en personne J’ai voulu t’éduquer pour ton grand destin. Et te permettre de chuter plusieurs fois, cela aussi fut requis par Moi afin de tremper ainsi ton cœur pour cette grande humilité sans laquelle Je n’aurais pas pu réussir avec toi. Aujourd’hui encore Je te guide. Cela naturellement ne signifie pas que les paroles de ton confesseur ne viennent pas de Moi. Tout au contraire, et Je le dis en le soulignant : accepte toutes ses indications et ne fais que ce qu’il te dira. Sa parole est Ma parole. Il tire de mon inspiration tout ce qu’il te dit. Si seulement chaque âme comprenait cela et s’y conformait en humble obéissance !»

MA PROVIDENCE RESTE INSONDABLE POUR VOUS. AYEZ CONFIANCE ! 29 janvier 1964

Quelques jours auparavant, la sœur assignée pour m’accompagner me demanda de demander à la Sainte Vierge si allait mourir cette sœur gravement malade dont la mort éventuelle empêcherait la marche de diverses affaires difficiles. Je dis à la sœur que des affaires comme ça, je n’avais pas l’habitude de demander ça à la Sainte Vierge. La Sainte Vierge laissa sans réponse ma question, que je lui fis contre ma volonté, à l’insistance de la sœur. Par la suite après quelques jours, quand déjà je ne pensais plus à cela, le Seigneur, tout à coup, presqu’en me prenant par surprise, dit :

-          « Pourquoi la sœur assignée à t’accompagner veut-elle savoir quelque chose qui ne te concerne pas ? »

Qui J’appelle et quand Je l’appelle, c’est mon affaire. De toute façon, Je dispose toute chose pour votre bien. Reconnaissez ma divine Providence qui travaille fort, avec diligence et sans arrêt, pour le bien de toute l’humanité. Quand il s’agit des miens, c’est encore plus marqué, et Je le fais voir fréquemment par des manifestations très délicates de mon amour, et non pas pour satisfaire votre curiosité ni pour calmer vos préoccupations immédiates. De toute façon, ma Providence reste toujours insondable pour vous. Ayez confiance ! Apportez-Moi tout ce qui est difficile et obscur, et tous les jours, J’allégerai et J’éclairerai cela encore pour vous ».

MOISSONNE AVEC MOI. MES OUVRIERS SONT PEU NOMBREUX 8 février 1964

Premier samedi

-          «Regarde autour et vois : qui moissonne avec Moi ? »

C’est intéressant, ce qu’Il m’a enseigné durant mon travail. Il m’a montré une surface très étrange, en un mouvement de rotation. De quelque côté que je regardais, je ne voyais plus que cela. J’ai vu d’innombrables âmes, en des étendues impossibles à embrasser d’un seul regard, qui souffraient de corps et d’âme. Le Seigneur Jésus attira mon attention :

-          «Tu vois, Je te montre cela pour que tu vois comme la moisson est grande. Toi ma bien-aimée, toi ma grande collaboratrice, que nos mains moissonnent ensemble ! Continue à travailler dans le futur pour le salut des âmes ! Cette vision que J’ai déployée sous tes yeux, te fait voir qui récolte avec Moi. Vois-tu la quantité qu’il y a à récolter et la rareté de la main d’œuvre ? C’est pourquoi il te faut consacrer toutes tes forces à ton travail. N’est-ce pas que maintenant tu ressens en ton cœur une douleur plus aigüe ?

-          Accepte-la de bon cœur ! Cette douleur chassera de ton cœur pour un certain temps les ennuis du malin qui, d’après ce que Je vois, t’avait grandement exténuée. Récolte avec Moi, mon Élisabeth ! J’ai peu d’ouvriers et c’est en vain que J’offre une grande récompense, il n’y en a pas beaucoup qui s’offrent. Sois toi aussi ma bonne ouvrière, surpasse la norme !»

QUE TON ÂME AUSSI SOIT TOUTE TRANSPARENTE 12 février 1964

Le jour précédent, je me rendis au Sanctuaire de pèlerinage de Mariaremete. La splendeur de l’église repeinte en neuf m’émut beaucoup. Le lendemain, Lui aussi me parla de cela même :

-          « C’est vrai que tu t’es réjouie de voir ma maison ? Sa splendeur toute simple a ému ton cœur et comme on peut l’embrasser d’un seul regard. Que ton âme aussi soit aussi simple, où il n’y ait rien ni personne sinon Moi seul ».

MAINTENANT NOUS AVONS REPRIS TOUS LES DEUX DES FORCES NEUVES 13 février 1964

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Ça aussi, c’est arrivé la semaine passée, mais ça me coûte tellement d’écrire, malgré que je m’étais déjà promis l’année passée que cette année j’allais être plus appliquée et que je ne laisserais pas les paroles du Seigneur Jésus sans les écrire. Mais il y a des moments où je pense que ça, le Seigneur Jésus l’a dit seulement pour moi, et pour les autres sûrement qu’Il dirait autre chose. Mais Il insistait pour que j’écrive ses paroles, parce qu’Il répartit ses grâces à d’autres aussi à travers moi, et pour que je sois sa collaboratrice pour ça aussi.

Je l’admets, il me manque non seulement de la facilité pour écrire, pour avoir reçu peu de scolarité, mais aussi la connaissance de l’orthographe. À cause de cela, ils sont constants, mes complexes de mettre tout ça par écrit. J’emmagasine plusieurs choses en ma mémoire et je les garde pour moi, mais à partir de cette année je ferai de mon mieux pour l’écrire au complet. C’est jeudi de la semaine passée qu’a eu lieu cette courte conversation. Les jours précédents, j’étais torturée par des douleurs d’oreille et de gorge accompagnées de fièvre. Je ne pus avaler aucun aliment solide. Le jeudi justement, j’avais un jour de jeûne strict (seulement au pain et à l’eau). Le Seigneur Jésus, voyant mes pénibles efforts, daigna m’adresser ses douces paroles :

-          «Tu sais, pour nous être épuisé énormément tous les deux, mangeons quelque chose de chaud.»

Je me suis préparé une soupe, et effectivement, après avoir pris la soupe chaude, je me sentis mieux. Pendant que je mangeais, Lui me vantait gentiment en l’exprimant avec peu de paroles mais beaucoup d’émotion.

-          « C’est vrai que maintenant tous les deux nous avons repris des forces neuves ? Parce que Moi aussi Je souffre avec toi. Pourrais-tu imaginer que Je te laisserais seule ? Non ! Jamais Je ne ferais ça; notre intérieur ressent toujours la même chose ».

JE DILATE TON COEUR PAR LE FEU DE L’AMOUR 14 février 1964

-          « Je dilate ton cœur par le feu de mon Divin Amour afin de pouvoir y déposer une abondance de grâces encore plus grande. C’est la chaleur qui fait prendre de l’expansion au fer, et plus il devient incandescent au feu, plus facilement il peut être modelé et étendu. Tu comprends ça, n’est-ce pas? Vu que tu as travaillé dans ce domaine-là aussi. C’est pourquoi Je dis : Plus tu es proche de l’amour ardent de ma Divinité, plus facilement Je modèle et dilate ton cœur selon mon Bon Plaisir divin ».

IL TE FAUT SOUFFRIR JUSQU’AU MARTYRE

JE SUIS LA LUMIÈRE DU CHRIST 15 février 1964

Après la sainte messe, en arrivant à la maison, Il m’adressa des paroles inattendues :

-          « Je répands sur toi, ma toute petite sœur, mon amour tel un feu ardent. Ainsi Je te rends digne de grâces encore plus grandes. Ces choses-là ne sont pas nouvelles pour toi, mais de toutes façons, de te rappeler ces paroles inclinera ton cœur à s’abandonner davantage et à accepter de nouveau ma demande. Il te faut souffrir jusqu’au martyre. Ces paroles qui viennent de Moi, accepte-les comme preuve! Voilà la preuve précise et irrévocable de l’amour divin ».

Ces paroles très sérieuses me laissèrent profondément pensive. Le même jour, le malin, avec une audace irritante, a surgi dans le silence recueilli de mon cœur. Il m’a attaquée avec une violence infernale qui ébranlait mon cœur :

-          « Même si je ne nie plus et que je reconnais que la cause qu’on t’a confié soit vraie, parce que j’y suis obligé, cependant je peux t’assurer que jamais tu pourrais souffrir au point de la faire progresser. Premièrement parce que, plongée dans la fausse humilité, tu ne fais pas même un seul pas. Et même si tu le faisais, ce ne serait rien que répéter tes échecs. Ton confesseur aussi ressent de l’antipathie envers ta personne. À cause de ça, n’espère pas arriver à rien par lui. Tu dois avancer sans lui. Crois-tu que c’est par ta vie austère que tu vas progresser ? Tu te trompes ! ... Si des signes extérieurs évidents accompagnaient tes efforts humains, ça serait autre chose, mais comme ça personne ne va te croire. Quand bien même ce serait vrai ce pour quoi tu tiens à sacrifier ta vie ... Jamais ça se fera connaître par toi ! »

 Cette attaque exténuante d’âme et de corps dura des heures entières. Elle maintenait mon esprit en un obscur tourment. C’est arrivé fréquemment, sauf que je l’écris très rarement. Ce jour-là, je conversai avec une compagne sur une personne connue de nous deux. Elle fit remarquer durant la conversation : « Ce n’est pas une lumière ! » Elle ne l’a pas fait avec une intention blessante, mais elle m’a blessée parce que la personne à laquelle elle faisait allusion est une personne que j’estime depuis des années. Et de peur de pécher contre l’amour du prochain, je pensai immédiatement à mon bien-aimé Jésus. J’aurais voulu dire à cette personne, à qui je pensais, qu’elle est pour moi la lumière, mais je n’eus aucun moment pour ça. En route vers la maison, j’étais plongée en son adoration. Le Seigneur Jésus répondit à mes pensées :

-          « Comme ça Me plaît quand ton cœur souffre avec Moi et tressaille à la moindre chose ! C’est la continuelle docilité à mes inspirations qui inonde ton âme si rapidement par sa lumière.

-          Je suis la lumière du Christ !  Vous pouvez lever votre regard vers Moi. Je suis la majesté et la grandeur du sacrifice, l’inépuisable profondeur de la Miséricorde, l’abondance de l’exemple, le Dieu de la patience invincible, la bonté inépuisable qui de Moi s’écoule vers vous en un débit fracassant. Oui, qui pourrait dire tout ça de lui-même ? Moi seul, la "Lumière du Christ", qui suis de la même nature que le Père. J’ai tout fait pour être pour vous la "Lumière du monde" que vous devez suivre. Moi, le donneur de force à la faiblesse humaine, J’ai convaincu le monde en lui montrant, par ma nature humaine aussi, le chemin que vous devez suivre ».

TE FAIRE DÉVIER DU CHEMIN DE LA FOI ET DE LA CONFIANCE EN MOI 17 février 1964

Durant le jour le Seigneur Jésus dit :

-          « Que la pensée de nos esprits soit une ! Aime cette prière que Je t’ai enseignée afin qu’en ayant recours à sa parole, dont en ce moment précis ton âme a besoin, tu trouves en toute circonstance la force nécessaire. Crois, ma petite ! Que rien ne te fasse renoncer à ton but ! La foi et la confiance en Moi vont te sauver. Pas seulement ton effort, parce que sans la foi et la confiance en Moi, tu es vraiment tout à fait débile. Mais, c’est à cause de cela précisément que Je t’ai choisie pour être l’instrument de nos communications célestes afin que le monde voie comment prévaut la Volonté divine qui ne veut se manifester qu’à travers les faibles. Je n’altère pas l’ordre de la nature ni ne la suspend autour de toi. J’agis selon ma Divine Sagesse et selon le besoin de la cause. La tentation du malin, par laquelle il perturbe ton âme et ton esprit, ne doit pas te faire dévier du chemin de la foi et de la confiance en Moi. Si faible que tu te sentes, ce n’est pas un empêchement, parce que ce n’est ni la manifestation de ta faiblesse ni ton constant effort qui fait parvenir notre Cause au but. Ton humilité est le seul instrument entre tes mains qui aide à faire valoir la cause ».

CONSOLE-MOI À LA PLACE DES AUTRES. QUE TON VOULOIR SOIT ININTERROMPU 20 février 1964

C’est encore la mauvaise grippe qui me torture. Maintenant elle a attaqué les cavités de mes yeux et du visage. Durant la nuit, je me retrouvai alors en un tel état que je n’ai pu passer qu’une demi-heure auprès du Seigneur Jésus. J’ai senti que de nouveau la fièvre me terrassait. Au matin, je me sentais mieux. Mon cœur battait fort quand je me prosternai devant Lui. Je voulus dire un tas de choses, mais Lui me devança :

-          «Sois la bienvenue, ma petite ! Je te salue !»

Et Il me permit de sentir le battement de son Cœur qui m’est bien connu. Le silence remplit mon âme, qui fut interrompu par le Seigneur Jésus :

-          « Sois indulgente ! Encore une fois Je Me présente devant toi avec mes lamentations. En ce moment, que nos cœurs battent à l’unisson, que la pensée de nos esprits se fonde aussi en une. Aujourd’hui et demain J’aurai de bons jours (C’était la veille du premier vendredi du mois). Que j’attends donc ces jours-là sans cesse ! Ce sont des jours spéciaux où on M’offre réparation. Ces jours-là, la grâce se répand comme la rosée rafraîchissante qui descend reluisante sur les âmes sèches et obscures. Toi, tu dois seulement vouloir, le reste, confie-le-Moi ! Ce n’est pas le résultat obtenu qui fait de quelqu’un un saint, qui sauve, qui maintient quelqu’un en ma présence, mais le vouloir ininterrompu de la volonté. Ceci rend aussi ton âme joyeuse. Mais Je redis que J’aurai une bonne journée parce que dès maintenant Je prévois ta volonté. Étant donné que Je suis sans prétention aucune, avec quelle facilité tu peux Me complaire ! Si tu n’y parviens pas, peu importe, pourvu que tu veuilles sans cesse te reprendre.

-          C’est cela qui chasse ma peine. Je sais que tu ne te formalises pas de mes lamentations, vu que notre intérieur sent la même chose. Fais toi aussi comme Je fais : assure-Moi de ton constant amour, que le feu ardent de ta continuelle acceptation de sacrifices maintient incandescent. Ça M’importe peu ce que tu peux faire tel jour ou combien tu peux faire, seulement ne fais pas de pause, parce que ça Me causerait beaucoup de peine. Tu vois, c’est pour ça que Je suis si souvent triste, c’est parce que vous Me faites continuellement sentir que le fardeau que J’ai déposé sur vous est pesant. Toi, la joie de mon Cœur, ne te lasse pas de mes lamentations incessantes. Et cela déjà, c’est un soulagement pour Moi. Console-Moi à la place des autres ! »

MES GOUTTES DE SANG SONT UN BILLET À ORDRE ENTRE VOS MAINS 22 février 1964

Le Seigneur Jésus parla :

-          « Hier soir, J’ai voulu converser avec toi mais J’ai vu que, à cause de la fatigue, tu t’es couchée tôt. Le moment actuel est plus propice. Toi, tu sais ce que J’ai fait pour toi, puisque très souvent tu t’es submergée en la contemplation de ma Sainte Passion. Oh, comme Je me sens heureux de constater que Je n’ai pas souffert en vain pour toi, pour vous ! Vraiment, ça Me réjouit. Vos âmes, à vous qui vivez dans la fange de la terre, ne peuvent se libérer par elles-mêmes. Je vous tire de la fange du péché et ensuite Je vous lave par mon Précieux Sang. Prosternez-vous au pied de ma Sainte Croix et laissez tomber sur vous ce Précieux Sang bénit. Mes gouttes de Sang sont un billet à ordre entre vos mains, il dépend de vous de l’encaisser. Ce billet à ordre n’échoit pas avant la fin du monde.

-          L’âme qui vit dans la grâce de Dieu peut l’échanger en tout lieu, à tout moment jusqu’au jour de sa mort même si elle ignore quand ça arrivera. C’est pourquoi, que chacun tâche de faire usage de son billet à ordre, le prix de rachat de mon Précieux Sang, le plus souvent possible. On ne doit pas le garder pour le crépuscule de sa vie, car ainsi on ne pourra que pour peu de temps utiliser la valeur reçue. Profitez-en alors que vous êtes encore dans la force de l’âge. Moi aussi, c’est dans la plénitude de ma vie que Je Me suis immolé pour vous. Voilà la réponse que J’accepte de vous avec le plus grand plaisir. Combien de fois J’entends s’élever de vos âmes ce soupir : O mon Sauveur ! Mais, malheureusement, ce n’est rien que pure habitude. Oh, comme il blesse mon Cœur, ce soupir sans sentiment qui ne vient que d’une indifférence indolente ! Ne M’aimez pas de cette façon ! »

TOUT SE RÉDUIT À CECI : AVEUGLER SATAN 23 février 1964

Ce que je vais écrire est quelque chose de spécial. Une fois, au Sanctuaire de Mariaremete, guidée par la Sainte Vierge, je dus remettre sa Flamme d’Amour à un prêtre complètement inconnu pour moi. Ensuite la Sainte Vierge me demanda de noter les noms de toutes les personnes qui ont déjà quelque connaissance de sa Flamme d’Amour. J’ai vérifié à la sacristie le nom et l’adresse de ce prêtre inconnu. En sortant de la sacristie, il m’est venu immédiatement le sentiment que l’adresse reçue ne correspondait pas à la personne dont j’avais demandé l’adresse. Mais je ne m’occupai pas de cet avertissement intérieur, je conservai l’adresse, et comme l’avait demandé la Sainte Vierge, je l’ai mise dans la liste de celles déjà notées. Entre-temps, cependant, est apparu un sentiment d’inquiétude qui ne me laissait pas. Dès que je me rendis de nouveau au Sanctuaire, la Sainte Vierge me donna un ordre catégorique :

-          « Va vérifier immédiatement le nom et l’adresse exacts ! »

Je n’ai pas pu résister davantage, et j’allai au couloir des confessionnaux. Une personne connue m’indiqua que le Père avait quitté les lieux. Ceci se passa à une heure où il n’est pas coutume de se confesser. Mais à ma grande surprise, je vis que le Père revenait. Ça m’a bien soulagée. Ça devenait évident que la demande venait de la Sainte Vierge. En entrant, j’indiquai au Père que je n’étais pas venue me confesser. Ensuite, je lui rappelai ces messages extraordinaires que je lui avais remis par écrit il y avait plus d’un an pour qu’il les lise. Le Père se les rappela immédiatement et me répondit : « Oui, je le sais, il est question dans ces messages d’aveugler Satan. » Et il ajouta qu’il récitait la prière avec ferveur. Ça m’a surpris, parce que ce prêtre s’en est tenu à l’essentiel. En vérité, tout se résume à ça : aveugler Satan ! Voilà le principal et unique but de la Flamme d’Amour de la Sainte Vierge, dont Elle a dit qu’une effusion de grâces aussi grande que celle-là, elle n’en a pas répandue encore sur la terre depuis que le Verbe s’est fait Chair. J’ai demandé au Père quel était son nom et son adresse (hôpital X…), et l’adresse qu’on m’avait donnée à la sacristie était celle d’une église. Alors j’ai compris la raison de la ferme incitation de la Sainte Vierge. À la fin, j’ai demandé au Père de me bénir, et le sentiment d’inquiétude me quitta définitivement.

ENTRE OÙ JE SUIS : COMME JE T’ATTENDAIS 24 février 1964

Il était sept heures et demie du soir quand je passai devant l’église du district de Cristina. Comme il était déjà tard, je n’avais pas l’intention d’entrer. Le Seigneur Jésus soudainement dit :

-          « Entre auprès de Moi, et dis-Moi bonjour. »

 J’entrai et, à ma surprise, le prêtre était justement arrêté devant le tabernacle ouvert. Il avait la main levée pour fermer le tabernacle. Quand je me prosternai, Lui me dit :

-          «Comme Je t’attendais ! Comme c’est aimable de ta part d’être entrée ! »

Entre-temps, le prêtre ferma le tabernacle et s’inclina trois fois profondément. Par là, j’ai compris qu’il était prêtre catholique de rite oriental. Ensuite, il récita une oraison en hongrois, s’adressa deux fois encore à l’assistance, et donna deux fois la bénédiction avec le calice. Ensuite, avant le dernier évangile, il donna encore une bénédiction. Pendant que j’adorais le Seigneur Jésus, Lui avec une silencieuse amabilité observa :

-          «Tu vois, c’est pour cela que Je t’ai appelée, pour que tu reçoives mes bénédictions répétées. Alors, tu es contente de Moi ? »

-          « Quelle condescendance ! O mon Seigneur Jésus, je ne peux même plus m’anéantir devant Toi ! »

-          «C’est très bien comme ça, ma petite. Comme J’appelle les âmes ! Comme Je les désire avec nostalgie ! Comme J’attends qu’elles prêtent attention à mes inspirations divines! Continue à être ma réparatrice !

JE SUIS TOUT DE SUITE VENU À TOI. COMPRENDS L’ARDENT DÉSIR DE MA DIVINITÉ

25 février 1964

vierge-marie

Le lendemain après la sainte messe, alors que j’étais de retour à la maison et que je vaquais à mes tâches ménagères, Il continua la conversation de la veille :

-          « Si tu n’avais pas suivi mon appel d’hier, les multiples bénédictions, tu ne les aurais pas reçues. Je Me sens heureux en te disant que ces gestes sont autant d’autres preuves de ton amour attentionné. Oh, combien sont ceux qui Me rejettent en une seule minute ! Mon Cœur repose là où il ne reçoit pas de rejet. Ton abondante action de grâces pleine de révérence, que tu n’interromps même pas durant la nuit, M’oblige Moi aussi. Tandis que tu étais là avec Moi, Je Me délectais de ton abondante action de grâces pleine de dévotion. Maintenant que tu es revenue de chez Moi, Je suis venu à toi pour montrer ma gratitude ici au milieu de ton travail. Comprends l’ardent désir de ma Divinité qu’ici maintenant avec toi Je désire calmer. Je Me réjouis d’être avec toi parce que Je sens que tous les battements de ton cœur sont Miens. Je suis avec toi toute la journée : ne tremble pas devant Moi, ce n’est qu’un instant, rien de plus, et tu ne sentiras plus ma présence. Tu as besoin de tes forces physiques pour accomplir les obligations dont tu t’es chargée ... »

QUE NE DONNERAIS-JE PAS À L’ÂME QUI RÉPOND À MON AMOUR ? 28 février 1964

 Durant l’heure d’adoration nocturne je renouvelai mes offres :

-          « Doux Jésus, je vis pour Toi, je meurs pour Toi »

-          « Moi aussi ! Moi aussi ! Pour toi J’ai vécu, pour toi Je suis mort ! »

Et chaque parole que je Lui adressai, je les réentendis comme un écho en mon cœur. Je continuai :

-          « Je T’adore, je Te bénis, je T’exalte, je Te glorifie à la place de tous ceux qui ne le font pas ».

Durant ma prière, Lui avec un grand amour me répondit :

-          « Pour ce grand hommage, ma petite sœur, Je te bénis de tout Cœur, toi, ta famille et tous ceux à la place de qui tu Me l’offres. Je répands sur eux l’abondance de mes grâces ».

Je me demandais si je n’avais pas mal entendu ces paroles, parce qu’en ce cas je les rétracterais.

-          « Non ! Ne fais pas ça ! Comprends-Moi,-Moi l’Amour si souvent mésestimé, même si ton esprit ne réussissait pas à pénétrer cela ! Que ne donnerais-Je pas à l’âme qui répond à mon amour ! Mon Cœur aimant se laisse arracher par la folie. J’utilise ces mots pour que tu Me comprennes comme Homme. Je sais que tu ne M’aimes pas seulement avec ta raison, cela ne serait pas aussi agréable pour Moi. Cet amour est différent de cet amour intellectuel qui mesure, considère, soupèse. Me comprends-tu maintenant ? Tu vois, de quelle manière si humaine Je suis accessible pour vous. Si seulement ça suscitait en vous une confiance qui correspondrait à la mienne ».

SUBLIME VOCATION DES MÈRES DE FAMILLE J’EN AI BESOIN POUR MON ŒUVRE DE SALUT

29 février 1964

-          « Mon Jésus adoré, accepte-moi comme je suis ! »

-          « Toi aussi accepte-Moi ! Les cheveux en bataille et gluants, mon Corps flagellé et dépouillé de son vêtement, mes Mains et mes Pieds percés par les clous, mon Côté ouvert ».

Et en même temps, Il fit en sorte que je médite avec Lui ses tristes paroles ... Ensuite Il dit :

-          « Enveloppe-Moi de ton amour qui recueille mon Précieux Sang qui émane de la blessure de mon Côté. Contemple-Moi, contemple-Moi! As-tu déjà vu dans ta vie une créature aussi pitoyable, comparable à Moi ? Vois-tu comme Je suis devenu une ruine ? Toi non plus tu ne peux en faire trop pour Moi. Et tandis qu’ainsi notre intérieur ressent la même chose, que la pensée de nos esprits soit aussi une!

-          Je te prie d’écrire de nouveau mon enseignement qui corrobore celui du Saint-Père. Sur cela nous n’avons pas encore médité. Mais c’est très important. Si tu ne t’en rappelles pas, Je te le redis ».

Ce que le Seigneur Jésus me demande avec insistance, c’est ce qu’Il fit écrire pour la première fois le 24 mai 1963. Après l’avoir écrit, je l’ai gardé sans réfléchir davantage sur cela. Comme les doutes étaient très grands en mon cœur, je n’osai même pas le relire. Et maintenant le Seigneur Jésus me l’a fait écrire :

-          « Pour mon Œuvre de Rédemption, J’ai grand besoin de vous ».

J’étais suspendue à ses paroles. C’est à peine si je réussis à les ordonner en mes pensées. Le doute se logea de nouveau en mon cœur à L’entendre mentionner ma personne et parler de mon travail comme quelque chose d’important, destiné à compléter étroitement le travail du Saint-Père. Le Seigneur Jésus, avec de douces paroles, continuait à parler :

-          «Ce que Je dis maintenant est pour toi et pour toutes les mères qui œuvrent selon mon Cœur : votre travail n’est pas de moindre valeur que le travail des personnes élevées à la plus haute dignité sacerdotale. Comprenez, mères de famille, la sublime vocation à peupler mon Royaume et à remplir les places des anges déchus. De votre cœur, de votre giron part chaque pas de ma Sainte Mère l’Église. Mon Royaume va en augmentant en la mesure où vous, mères, vous vous occupez des âmes créées. Vous avez le travail le plus grand et qui exige la plus grande responsabilité. Soyez pleinement conscientes que J’ai déposé entre vos mains la tâche de conduire une multitude d’âmes au Salut éternel. »

J’ACCORDE DE GRANDES GRÂCES AUX PÈRES DE FAMILLES QUI COLLABORENT AVEC MOI

1er mars 1964

Dimanche

Durant la sainte messe, Il a médité avec moi ses paroles prononcées l’année passée. Et dans le grand silence qui remplit mon âme, avec des paroles à la fois émouvantes et bonnes, ainsi parla le Seigneur Jésus :

-          « Sur ce travail d’une si grande responsabilité, Je vous donne ma bénédiction spéciale. Fais parvenir ma demande au Saint-Père par l’intermédiaire de ton directeur spirituel ».

Tandis que j’écrivais, le Seigneur Jésus me demanda, à propos de ces communications de sa part jointes aux autres, que je les écrive en rouge.

-          « Fais parvenir ma demande au Saint-Père, parce que c’est par son intermédiaire que Je désire accorder ma bénédiction porteuse de grandes grâces. À ces pères qui en cette grande œuvre de la création collaborent avec Moi et acceptent ma sainte Volonté, qu’on leur donne à chaque occasion une bénédiction spéciale. Cette bénédiction est unique et ne peut être donnée qu’aux pères de famille. À la naissance de chaque enfant, Je répands des grâces extraordinaires sur ces familles ».

Alors, en terminant ses paroles, je n’avais plus en moi l’angoisse du doute, mais mon cœur s’est ému en sentant déborder sur lui des grâces si extraordinaires.

-          « O mon Jésus, ta Bonté et ta Miséricorde sont inexprimables ! Il inonda mon cœur de ces grâces que reçoivent les mères de famille qui mettent au monde et éduquent leurs enfants selon son agrément et sa Sainte Volonté. »

 

SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

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