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La Flamme d'Amour du Cœur Immaculé de Marie
7 mars 2019

Comme le buisson ardent : deuxième partie

SUR TOUS LES PEUPLES ET TOUTES LES NATIONS 16 septembre 1963

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La Sainte Vierge parla de nouveau :

-          « Ma petite, j’étends l’effet de grâce de la Flamme d’Amour de mon Cœur sur tous les peuples et toutes les nations, non seulement sur ceux qui vivent en la Sainte Mère l’Église, mais sur toutes les âmes marquées du signe de la croix bénite de mon Divin Fils ».

Annotation postérieure dans le journal : « Aussi sur les non baptisés ! » (Ces choses, la Sainte Vierge les répéta les 19 et 22 septembre aussi.)

JE PRIVILÉGIE LES FAMILLES OÙ ON FAIT L’HEURE SAINTE

Ensuite, le 24 septembre 1963, elle m’appela de nouveau :

-          « Ma Flamme d’Amour, que je désire répandre de mon Cœur sur vous en une mesure de plus en plus grande, s’étend aussi aux âmes du purgatoire. Fais bien attention à ce que je dis, écris mes paroles, et remets-les aux personnes concernées : Ces familles qui observent les jeudi ou vendredi l’Heure sainte de réparation en famille, si quelqu’un de la famille meurt, après un unique jour de jeûne strict observé par un membre de la famille, le défunt de la famille se libère du purgatoire ».(On comprend : s’il est mort en état de grâce). (Note : Observer un "jeûne strict" signifie : il n’est pas nécessaire de souffrir la faim; il faut manger du pain et boire de l’eau).

Le Seigneur Jésus :

-          «Tu M’es agréable en ce moment. Tu demandes pourquoi ? Continue à faire de ton mieux ! Que t’a dit ton ange gardien ? Augmente en toi l’adoration et l’hommage à la Sainte Majesté de Dieu. Tu vois comme, par ta proposition de faire chaque heure un examen de conscience, ton âme s’affine pour se rendre de plus en plus apte à se submerger en Dieu et à L’adorer. Ton hommage aussi s’accrédite en grande mesure auprès de la Sainte Majesté de Dieu. Cette proposition de ta part exige un recueillement très grand. Mais à celui qui aime, l’impossible n’existe pas.

-          Pour cela, J’ai donné un exemple suffisant. Ton violent caractère continuera, mais cette mauvaise nature qu’est la tienne, J’en ferai une œuvre d’art si tu te soumets à ma Main divine. Abandonne-toi seulement en Moi, tout comme les grappes de raisins pressés, qui se transformeront en vin, qui deviendra mon Précieux Sang. Toi aussi tu t’enivres de mon Précieux Sang, mais seulement si d’abord tu te transformes et te clarifies comme le moût. Ou comme le blé, qui seulement après avoir été moulu se transformera en mon Corps Très Saint. Toi aussi, tu te transformeras seulement après avoir été moulue, et ta misérable nature sera divinisée.

-          Tu comprends cela, n’est-ce pas ? Ensemble nous avons déjà médité beaucoup sur cela. Celui qui mange mon Corps et boit mon Sang demeure en Moi et Moi en Lui. Celui en qui est Dieu sera divinisé lui aussi. Pénètre-toi, ma fille de cette grâce si grande ! »

GARDE AVEC SOIN LE SILENCE DE TON ÂME 2 octobre 1963

Le Seigneur Jésus parla ainsi :

- « Ne permets pas que la terre t’attire vers elle. Toi, telle une flèche, tu voles droit vers Moi avec l’aide de toutes ces grâces dont Je te comble. Par celles-ci, tu peux te maintenir en vol. Nous ne permettons pas de rechute parce que mes grâces te maintiennent en un vol continu. Le moment est déjà proche, seulement prends patience. Moi, c’est avec impatience que J’attends ton arrivée. Ma petite, mon Élisabeth ! Je te serre sur mon Cœur, et pour toutes tes souffrances que tu as supportées pour mon Œuvre de salut, tu recevras une récompense indescriptible.»

9 octobre 1963

La Vierge Très Sainte aussi me demanda en des mots très doux :

-          « Soigne le silence de ton âme, ma petite carmélite ! Ne laisse pénétrer aucun murmure qui pourrait perturber le silence de ton âme, car nos paroles continueront à se faire entendre si tu les écoutes avec humilité et sainte dévotion ».

Ces paroles de la Sainte Vierge résonnaient en mon cœur comme quand nous autres, mères, corrigeons nos enfants et veillons sur eux avec un amour soucieux et craintif.

SEULE UNE MÈRE PEUT COMPRENDRE L’ANGOISSE ET LA DOULEUR DE MON ÂME 18 octobre 1963

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Durant la veillée d’adoration nocturne, la Sainte Vierge commença à me parler; et en le faisant, elle répandit en mon cœur la douleur sans limites de son Cœur maternel. Tandis que mon cœur se remplissait de la douleur de son Cœur maternel, Elle continuait à parler :

-          « Ma petite, seule une mère peut comprendre l’angoisse et la douleur de mon Cœur. C’est pour cela que je m’adresse à toi. Tu connais l’angoisse. Je sais que tu me comprends. Oh, combien de mes enfants se damnent ! Je m’effondre sous le poids de la douleur, c’est pour cela que je la partage avec toi, afin que tu te presses de plus en plus de mettre en marche la sainte Cause. Toi aussi tu es mère, et l’angoisse de mon Cœur est tienne aussi ».

Pendant qu’elle augmentait la douleur maternelle en mon cœur, elle me demanda encore une fois de ne refuser aucune fatigue et de ne pas négliger sa demande qui va partir à travers moi.

19 octobre 1963

Samedi. En matinée, dès mon réveil, de sa voix émouvante, la Sainte Vierge me dit seulement :

-          « Va, mon petit enfant, dépêche-toi ! Chaque minute signifie la perte d’âmes. Va, ma petite ! »

 Elle le répéta de nouveau. Après la sainte communion, elle me demanda la même chose :

-          « Ne permets pas que reprennent possession de toi les sentiments de doute, pesants comme le plomb, car ça fait seulement obstacle à la réalisation de mes plans ! Remarque bien que d’ici peu, je ferai parvenir la Cause à ces personnes qui pousseront grandement ma Sainte Cause ».

À ces paroles de sa part, c’est avec un plus grand poids encore que le doute oppressait mon âme :

-          « O ma Mère, j’ai déjà accueilli tellement d’initiatives et j’ai tâché de satisfaire de toutes mes forces tes demandes, et tout est resté en plan … Pardonne-moi !… Je ne veux rien faire selon ma propre imagination. Dépouille-moi donc complètement de toute ma pensée, et que je ne puisse penser et faire que ce que Vous me demandez. Si je peux le demander, éloignez de moi tout ce qui me rend victime de mes propres imaginations … »

 La Sainte Vierge se contenta de dire :                      

-          « Crois en mon pouvoir maternel ! »

 J’ai senti, alors, que je dois partir. Je dois faire ce que la Sainte Vierge me demande. Sa demande résonne continuellement en mon cœur telle une cloche d’alarme.

CE QUI ARRIVA DURANT L’ADORATION DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ 22 octobre 1963

Au retour de la sainte messe, et en me mettant à travailler à la maison, mon saint ange gardien me demanda d’aller me recueillir et d’adorer la Très Sainte Trinité.

À la demande de mon ange gardien, je me retirai en ma petite habitation qui est au fond du jardin, c’est une maisonnette. Les grâces admirables que j’ai vécues dans l’adoration de la Très Sainte Trinité, il n’est pas possible d’en parler ni non plus de les décrire. Cela ne peut qu’être vécu. Ici toute parole humaine est faible. Il arriva, en des occasions antérieures, que la transfusion de grâces émises sous forme de rayons par la Très Sainte Trinité, j’ai pu la décrire d’une certaine manière par sa splendeur et son illumination; mais ces expériences demeurent pales et obscures en comparaison de ce que, en ce moment, elles me permettent de sentir, de vivre.

23-24 octobre 1963

J’ai passé ces deux jours submergée en l’adoration de la Très Sainte Trinité. Entre-temps les doutes perturbaient mon âme à l’extrême. Je ne peux me libérer de mes tourments spirituels déprimants : je suis victime idiote de mes propres imaginations. Qui peut me délivrer de ça ? Ce n’est plus une tentation du malin, puisque ça fait déjà longtemps que la Sainte Vierge a aveuglé satan en mon âme. Vraiment, suis-je moi-même la source de ces luttes ? En ce moment précis, je n’ai pas l’opportunité d’aller consulter mon directeur spirituel, lui sûrement pourrait expliquer les désordres des doutes qui dominent mon âme. Je sentis comme si mon âme était en train de grimper à un mât tellement haut que ça donnait le vertige, et qu’il ne me restait plus que, soit parvenir là-haut, soit me précipiter dans l’abîme. Mais je ne pouvais plus supporter cette longue lutte ... Au milieu de mes souffrances, je sentis que de me submerger en la Très Sainte Trinité est ce qui aide mon âme à ne pas abandonner pour toujours l’épuisante lutte qui, malgré tout, ne veut pas cesser en mon âme. La nuit tombait déjà quand j’allai auprès du Seigneur Jésus pour que mon âme y trouve le repos ... soudain l’Esprit d’Amour me remplit d’un sentiment qui me fit tressaillir.

Il me faut écrire que la perception de l’espace et du temps cessa d’exister en moi, et en cette extase spirituelle, le Seigneur se mit à me parler. Sa voix répandit sur moi une force extraordinaire. Ses paroles parvinrent à ma conscience par une locution tout à fait humaine.

-          « Comme récompense de ces grandes luttes, ma petite, la Très Sainte Trinité a pris possession de ton âme à un degré de plus en plus grand. Elle fit alors parvenir, jusqu’au degré le plus élevé, la mise sous tension de toutes tes forces humaines. Tu ne te surprendras pas de ce que Je vais maintenant te dire ni de la façon dont je l’exprimerai. Pour que tu puisses comprendre le sens de mes paroles, Je dois utiliser des expressions qui te sont familières : tant en quantité qu’en qualité, tu as répondu aux exigences divines ».

 Ces paroles venant de Lui entraînèrent mon âme à se submerger en des joies inimaginables, alors qu’Il parlait encore :

-          « Désormais, étant donné que ton âme a été purifiée de l’angoisse des doutes, te sera donc concédé fréquemment le pouvoir de t’élever au Père Céleste et de te submerger en la contemplation réjouissante et admirable de la Très Sainte Trinité. Remarque bien que les fois où Je te parlerai seront plus espacées. Par ta fréquente submersion en la Très Sainte Trinité, ton âme s’élèvera de plus en plus vers Dieu et demeurera en compagnie du Père Céleste. Voilà la récompense de tes souffrances dont la valeur est impérissable. Je vais maintenant t’accorder, à la place de tes doutes, le cadeau d’une autre catégorie de souffrances.

-          Désormais tu auras à supporter une grande lutte ininterrompue contre les exigences du corps qui tenteront d’attirer vers la terre avec une grande force les ardents désirs, tendant vers le haut, de ton âme. C’est seulement en lui résistant sans cesse victorieusement et en l’affrontant que tu pourras demeurer en possession de l’Esprit d’Amour. Tous les sacrifices de tes luttes et de tes fatigues, Je les bonifierai en faveur des douze prêtres appelés à faire connaître et mettre en marche la Flamme d’Amour de ma Mère.»

 À ce moment, la Sainte Vierge intervint et, avec un immense amour, elle me dit :

-          « Mon petit instrument, je ferai prévaloir en ton âme la certitude que mes paroles sont authentiques. Humilité, sacrifice ! Ces deux vertus dominent inséparablement ton âme. Sois donc confiante, enfin, en mon pouvoir maternel, par lequel j’aveuglerai satan et libérerai le monde de la damnation ».

EN TON INUTILITÉ, JE SERAI TOUJOURS TON PLUS FERME APPUI 28 octobre 1963

En soirée, je me rendis auprès du Seigneur Jésus ... En chemin aussi, j’étais submergée en Lui, désireuse de bien profiter du silence qui m’entourait ... Je demandai au Seigneur Jésus :

-          « Mon Jésus adoré, parmi les paroles que j’ai écrites, y en a-t-il une qui vient de mon imagination ? Signale-la, s’il-te-plaît, parce que ça m’inquiète encore. »

 Lui, à ce moment, s’arrêta à côté de moi, mit sa Main bénie sur mon épaule, je ne L’ai pas vu, Il me permit seulement de sentir sa Présence et comme en souriant, Il dit :

-          « Tu n’as aucune raison de penser une telle chose ! »

Et après ces mots, Il intensifia encore plus la sensation de sa Présence.

1er novembre 1963

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Durant mon travail, le Seigneur Jésus commença à parler tout en augmentant en moi l’intime dévotion qui règne au fond de mon cœur, et qu’il me faut décrire : je vis mais cependant, c’est seulement la volonté du Seigneur qui me fait vivre. Ce que j’écris en ce moment fut très surprenant pour moi.

-          « Ma toute petite bien-aimée ! Vraiment, Celui qui t’appelle si tendrement te surprend ? C’est ainsi que tu M’es agréable, si tu t’abandonnes entièrement en Moi. Fais toujours cela comme ça, parce que c’est cela qui te maintient continuellement en ma présence. En ton inutilité, Je serai toujours ton plus ferme appui. Cette grande expérience de Dieu dont Je t’ai fait cadeau récemment compense la grande tentation que satan déchaîna contre toi. Sais-tu à quoi Je Me réfère ? »

 Et Il me remit en mémoire la lutte qui dura plusieurs jours.

-          « Moi, le Maître, J’en ai pris note avec satisfaction, et maintenant pour cette grande lutte, Je place ton âme en un état spécial de mes grâces. Tu sais, ma toute petite, déjà ici sur la terre tu reçois un avant-goût des délices du Ciel. Comme Je l’ai déjà dit, c’est là la récompense de tes souffrances, dont la valeur est impérissable ».

LA FLAMME DE MON CŒUR, JE NE PEUX LA RETENIR DAVANTAGE

SON ACTION ALLUMERA TOUTES LES ÂMES 7 novembre 1963

Ces jours-ci, la Sainte Vierge insiste et demande sans cesse :

-          « Je ne peux plus contenir en mon Cœur ma Flamme d’Amour. Permettez-lui de bondir vers vous ! Faites tous les préparatifs pour le départ ! Seul le premier pas est difficile ! Une fois qu’il aura été fait, ma petite, ma Flamme d’Amour renversera tumultueusement la méfiance des âmes. Et, ne rencontrant plus de résistance, elle illuminera les âmes d’une douce lumière. Celles qui accueilleront ma Flamme d’Amour seront enivrées par l’abondance de grâces, elles annonceront partout, comme je l’ai déjà dit, qu’un tel océan de grâces n’a jamais été accordé depuis que le Verbe s’est fait Chair ».

19 novembre 1963

La Sainte Vierge parla de nouveau :

-          « Après qu’auront cessé les doutes qui te tourmentent, ma petite, répands ma sainte Cause ! Tu ne peux te reposer. Ne sois ni fatiguée ni renfermée ! Il te faut faire valoir ta mission à travers cette personne aussi qui te fut assignée comme accompagnatrice. Réunissez-vous, ceux qui la connaissent déjà ! Quels maladroits vous êtes ! N’ayez pas peur, ayez confiance en mon pouvoir ! »

21 novembre 1963

La Sainte Vierge se fait de nouveau pressante :

-          « Maintenant, étant donné que ma Flamme d’Amour a prévalu définitivement en ton âme, tu dois vouloir de toutes tes forces tout ce que je t’avais confié. La force pour agir, je la concède à tous. Par l’action de ma Flamme d’Amour, j’allumerai une lumière dans vos âmes afin que votre groupe soit vaillant ».

Ici elle me rappela en quel ordre et à qui je devais m’adresser. Ensuite :

-          « Faites-le ! C’est moi qui vous le demande ! »

LES FORCES CONJUGUÉES DU MONDE ENTIER SONT NÉCESSAIRES POUR AVEUGLER SATAN

27 novembre 1963

Encore une fois, la Sainte Vierge parla et me demanda d’une voix tout à fait humaine :

-          « Dis-moi, ma petite, jusqu’à quand resterez vous ici sans avancer d’un pas ? »

Ses paroles provoquèrent immédiatement en mon cœur le sentiment de ma misère et de mon inutilité ... Puis, elle fit entendre de nouveau ses paroles qui résonnaient si merveilleusement comme seulement une fois je les avais entendues jusqu’à aujourd’hui. Ses paroles résonnaient majestueuses, sévères et pressantes :

-          « Avec qui, pensez-vous, j’aurai une explication pour avoir dressé des obstacles ? S’il y avait quelqu’un parmi vous à faire obstacle comme ça, défendez de toutes vos forces ma Flamme d’Amour. Il vous faut vous dédier à aveugler satan. Les forces conjuguées du monde entier sont nécessaires pour réussir cela. Ne retardez pas, parce qu’un jour vous aurez à répondre du travail qui vous avait été confié, du sort d’une multitude d’âmes. Je veux que pas une seule âme ne se damne ! Car satan sera aveuglé dans la mesure où vous travaillerez contre lui ».

Ici la Sainte Vierge ajouta que la responsabilité retombera non seulement sur les prêtres, mais sur tous ceux qui par recherche de leurs aises ne se sont pas enrôlés dans la lutte pour aveugler satan :

-          « Mettez tout de suite en marche l’effusion de grâces de ma Flamme d’Amour ! À votre groupe, je vous concède une force admirable à tous et à chacun en particulier. Votre responsabilité est grande, mais votre travail ne sera pas en vain ! Pas une seule âme ne doit manquer à l’effort commun. La douce lumière de ma Flamme d’Amour s’allumera et prendra feu sur toute la surface de la terre, et satan humilié et réduit à l’impuissance ne pourra plus exercer son pouvoir. Seulement ces douleurs d’enfantement, ne cherchez pas à les prolonger ! »

Par la suite, elle me redemanda de ne pas négliger de faire parvenir son message à Monseigneur. (Je le lui apportai par lettre le 28 novembre 1963).

L’INSISTANCE DE LA VIERGE ÉTAIT TELLE ... 28 novembre 1963

Cette lettre, je l’avais apportée au Père X, quelques jours auparavant. L’insistance de la Sainte Vierge était telle que je ne savais quasiment pas comment lui donner suite. Mon très révérend Père : Je vous prie de ne pas prendre en mauvaise part cette lettre de ma part, moi qui ne suis rien ni personne d’autre qu’un petit instrument entre les mains de la Sainte Vierge. Je ne fais rien d’autres que ce qu’Elle me dit. Elle est d’une grande Puissance, c’est Elle qui insiste, je ne suis que son humble fille. Vous aussi, je vous obéis également de toute ma volonté, et je fais tout ce que vous me dites. Moi aussi je suis dans l’embarras à cause de la demande de la Sainte Vierge, qui ne cesse pas en mon cœur. C’est Elle qui insiste pour que nous fassions parvenir sa demande à Monseigneur, et elle mentionne que sa Flamme d’Amour a trouvé bon accueil en lui. Que puis-je faire de plus qu’écrire et apporter, ou envoyer par la Sœur, les paroles de la Sainte Vierge, comme Elle me l’a ordonné. Quand J’ai vu Monseigneur pour la deuxième fois, il me donna ce conseil (je le transcris textuellement) :

-          « Tâchez de vous trouver un directeur spirituel stable, dont votre état spirituel extraordinaire attirera l’attention de toutes façons, après vous avoir connue. Lui saura ce qu’il faut faire. Et si vous venez à moi, je ne refuserai pas de vous recevoir ».

Vous, mon Père, vous devriez chercher l’occasion de rencontrer Monseigneur ... C’est une demande de la Sainte Vierge que vous vous réunissiez le plus tôt possible ... Ce que j’écris, je le fais sur l’insistance continuelle de la Sainte Vierge. - je vous salue humblement et respectueusement ...

NE RESTEZ PAS PASSIFS 2 décembre 1963

Après la sainte Messe, la Sainte Vierge parla ainsi :

-          « Ne restez pas passifs devant ma sainte Cause ! C’est par le petit nombre, les petits et les humbles, que doit commencer cette grande effusion de grâces qui ébranlera le monde. Aucun des appelés ne doit s’excuser ni refuser mon invitation. Vous êtes tous mes petits instruments ». (Cette communication aussi parvint entre les mains du Père, et elle est toujours expédiée par courrier personnel, sous forme de lettre, selon ce que demande en chaque cas le Seigneur Jésus ou la Sainte Vierge).

MON ÂME FUT RAVIE 10 décembre 1963

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La Sainte Vierge m’envoya chez le Père E, pour lui dire d’aller voir mon directeur spirituel. Sur ce point particulier, elle ne dit rien de plus. Sa parole pour ce qui concerne cet ordre fut courte et ferme. Par la suite, changeant sa voix, elle commença à parler avec tant de douceur que je ne peux que réécrire que mon âme fut ravie. Sur ce qui se passa en moi, je ne peux écrire que quelques mots. Les jours précédents, je m’étais débattue en des tourments spirituels très véhéments ... la Sainte Vierge partagea avec moi sa douleur maternelle. Ces souffrances m’envahissaient en une telle mesure qu’il me restait à peine des forces pour autre chose ...La conversation avec la Sainte Vierge fut quasi ininterrompue.

Les paroles que la Sainte Vierge dit durant l’extase, je ne peux les décrire … Le Seigneur Jésus parle maintenant à de rares occasions, mais Il l’avait déjà annoncé d’avance. À cette époque-ci, c’est la Sainte Vierge qui remplit mon âme de son amour spécial et l’amène en extase …

FAITES PÉNITENCE 15 décembre 1963

Le Seigneur Jésus m’instruisit et se plaignit de nouveau :

-          « Avec quelle grande foi, quelle grande espérance et quel grand amour Je fis pour vous le sacrifice le plus grand! J’ai cru et espéré que j’aurais des disciples qui correspondraient à mes sacrifices faits avec un amour sans limites. En mon agonie, alors que Je suais du Sang, la consolation de mon Père Céleste Me donna de nouvelles forces pour pouvoir boire jusqu’au fond la coupe des souffrances. J’ai souffert comme Homme, refusant toute aide de la Divinité, pour que mon Cœur ressente la même chose que vous. Comme Homme J’ai goûté tous les genres de souffrances et J’ai parcouru le chemin de la douleur motivé par l’espérance mise en vous. J’ai vu les nombreuses infidélités et, à l’opposé, votre amoureux abandon aussi. C’est votre abandon qui M’a motivé et M’incite aujourd’hui encore à la Miséricorde et à la clémence. Tu sais que lorsque Je trouve un seul juste, Je pardonne à plusieurs. Faites donc pénitence afin que mon espérance placée en vous produise pour vous le fruit du Salut ! »

Décembre 1963

Un vendredi après-midi, alors que déjà les forces me manquaient à cause de la forte mortification, le Seigneur Jésus me surprit tout à coup. Les grâces qu’Il répandit sur moi me faisaient trembler. Avec grande amabilité, Il me dit :

-          « Toi ! toi ! Que ne te concèderais-je pas ! Conformément à ce que tu as demandé, J’augmente les grâces en ton cœur, que tu as dilaté devant Moi par tes souffrances. Maintenant, tout ce que Je veux te donner tombe en lui. Chaque sacrifice est un nouveau dépôt bancaire au Ciel, que tu vas apporter avec toi; et son intérêt, la multitude des âmes le recevra après ta mort, à travers Moi ».

L’AUTEL EMPOUSSIÉRÉ 22 décembre 1963

J’étais à nettoyer la chapelle tout en me submergeant en son infinie bonté. En mon allégresse, je Le remerciais de pouvoir être aujourd’hui un si long moment en sa présence. Lui aussi me confia son allégresse, qui est une seule avec la mienne, et cependant Il commença à se plaindre. Quand je me mis à nettoyer derrière et au pied du grand autel, qui depuis nombre d’années n’avait pas été nettoyé, où la couche de poussière avait la grosseur du doigt et ma blouse de travail blanche devint grise, le Seigneur Jésus s’adressa à moi en se plaignant amèrement :

-          «Tu vois, c’est ainsi qu’est l’âme qui devant ou au pied de mon autel se recueille mais qui durant des années ne se tient pas propre. Elle ne regarde pas en dedans d’elle-même, seule la force de l’habitude la maintient en ma présence. Elle aussi arrive à Moi avec une couche de poussière (épaisse) d’un doigt sur son âme. »

(Alors, Il me permit de jeter un coup d’œil sur un prêtre qu’Il m’avait déjà montré en une autre occasion, et Il me demanda de souffrir pour lui, parce qu’Il désirait fort que ce prêtre parvienne en sa présence. Il se dérobe sans cesse à la raison pour laquelle il a été choisi par Dieu. À ce moment-là, je restai très émue, et ma surprise d’aujourd’hui n’est pas moindre). À présent, je continue où je m’étais interrompue :

-          «Vraiment, toi non plus tu n’aurais pas pensé que, derrière mon autel, il y avait cette épaisse couche de poussière grise. Toi aussi, tu ne nettoies que la surface. Maintenant au moins, tu peux voir pourquoi Je Me plains tant des âmes à Moi consacrées qui se présentent devant mon autel, mais leurs âmes sont grises et empoussiérées. Elles voient seulement le beau, l’extérieur, parce qu’elles ne regardent pas au-dedans. Et tout comme tu es devenue grise en ta blouse blanche, elles aussi salissent par leur exemple beaucoup, beaucoup d’âmes. Et elles ne s’en rendent même pas compte ! Ce n’est pas de s’admirer, vu qu’elles ne regardent pas le splendide autel du temple de leurs âmes. Elles regardent par-dessus. Elles évitent ce qui est difficile et leur âme, avec le passage des années, devient grise, se couvre de poussière. Gare à elles car l’exemple entraîne ! À qui sait peu, il lui sera peu exigé; elles savent beaucoup, mais elles savent seulement, elles ne sentent pas avec Moi.

-          Il ne leur importe plus, comme Je l’ai déjà dit à une autre occasion, de Me laisser tomber quelques miettes. Évidemment, pour une miette, Moi aussi Je donne seulement une miette. Elles ne me donnent de leur vie que ce qu’elles n’ont plus besoin, et encore elles s’imaginent que pour la miette qu’elles M’ont jetée, elles sont en droit de recevoir quelque chose. J’aime énormément les petits sacrifices, les toutes petites miettes, pourvu que ne soit pas orgueilleux celui de qui Je les reçois.

-          Pour Moi, l’âme humble M’est agréable, et même si le sacrifice qu’elle M’offre était tout à fait insignifiant, elle recevra une grande récompense à cause de ce sacrifice. Mais J’exige l’effort. Je reviens sur la poussière, ma petite, d’où ma réflexion est partie. Le monde est un autel couvert d’une couche de poussière comme celle-ci. La victime sur cet autel, c’est Moi. Vous levez aussi votre regard vers Moi, vous voyez Ma splendeur, et vous vous réjouissez de sa beauté, vous profitez de ma bonté, mais, que derrière tout ça il y a un océan de souffrances, à cela vous n’y pensez même pas. Vous savourez tout simplement le bien qui vous est offert, mais ça ne vous passe même pas par la tête que vous devriez y répondre en retour.

-          Tu vois, voilà la peine de mon Cœur. Que la pensée de nos esprits soit une ! Ah, comme je Me suis lamenté !... Mais, ne te fatigues pour ça ! Peine partagée est demie peine. Mais Je partage avec toi l’allégresse aussi. Que même partager ma peine soit une joie pour toi, puisqu’en ce faisant, Je t’accorde ma Confiance divine. Dis-Moi, sœurette, arrives-tu à comprendre ça ? Non peut-être ? Ce n’est rien non plus. Je désire seulement que ton cœur batte à l’unisson avec le mien. L’esprit n’arrive pas à comprendre autant que le cœur compatissant sans cesse illuminé par la splendeur du sacrifice. Celui qui se tient empoussiéré, la lumière s’obscurcit en lui, et il ne voit pas la peine de mon Cœur. Nous deux, supplions le Père Céleste pour ces âmes empoussiérées. »

MOI, JE TE GUIDE 1963

Je ne sais quand le Seigneur Jésus m’a dit cela, je n’en ai trouvé qu’un fragment :

-          « Moi, Je te guide. Ceci naturellement ne signifie pas que les paroles de ton guide spirituel ne viennent pas de Moi. Tout au contraire, oui elles viennent de Moi, et Je le souligne. Accepte toutes ses indications avec la plus grande humilité et ne fais que ce qu’il te dit. Ses paroles jaillissent de mon Cœur. Si seulement chaque âme comprenait et suivait cela.

-          Je voudrais déposer entre vos mains un nouvel instrument ... C’est la Flamme d’Amour de mon Cœur ... Avec cette Flamme pleine de grâces, que de mon Cœur Je vous donne, embrasez tous les cœurs, en la passant de cœur à cœur. Son éclat aveuglera satan. Ma Flamme d’Amour est si grande que je ne peux la retenir plus longtemps en Moi; comme une explosion elle bondit vers vous. »

MISSION SUBLIME : PROPAGER LA FLAMME D’AMOUR

-          « Que la propager soit le but principal de ta vie, ma petite. »

-          «  AIDE-MOI À RÉPANDRE CETTE DÉVOTION MA TRÈS SAINTE MÈRE, par cet amour dont vous a comblé l’Esprit Saint, épargnez-moi de tomber dans le péché, et faites que je vive et que je meure en votre sainte compagnie. Gloria »

-          « Suppliez constamment la Très Sainte Vierge par cette prière : "Notre Mère, submergez de grâces l’humanité entière par l’action de votre Flamme d’Amour ! Amen ! Chaque fois que tu pries en demandant la FLAMME D’AMOUR pour toute l’humanité, SATAN SE RETROUVE AVEUGLE et perd sa domination sur les âmes : "AIDEZ-MOI À SAUVER LES ÂMES". Ma FLAMME D’AMOUR aveuglera satan en la mesure même où vous la propagerez dans le monde entier. »

 

SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

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